Hippotese, Le cheval de Travail

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samedi 9 mars 2013

Les chasse-neiges tirés par les chevaux (1ère partie)

Il y a longtemps que je voulais vous faire un billet sur les chasse-neiges et puis l'hiver est passé...

Et puis j'ai eu dernièrement, plusieurs demandes à ce sujet...
Et comme nous sommes toujours à l'écoute de nos lecteurs (sic), voici une petite série de billets pour préparer l'hiver prochain en attendant les beaux jours...

NB : nous avions déjà fait deux billets sur les chasse-neiges :
-1er billet : chasse-neiges à cheval en Suède
- 2ème billet : Chasse-neige québécois.

Et nous commencerons par aller faire un petit tour de l'autre côté de l'Atlantique...

Pendant une longue période de l'histoire américaine, se débarrasser de la neige en hiver n'était pas la priorité.
C'est à partir du 19ème siècle, que les besoins en déplacements, même pendant la saison hivernale, devinrent incontournables.
Et donc, l'hiver venu, les voitures à cheval et les chariots échangeaient leurs roues contre des patins...


La société Pioneer commercialise toujours des patins adaptables sur des essieux...


...pour transformer un chariot même à essieu avant directeur en traîneau.

ou on utilisait des véhicules spécifiques, conçus pour la neige...


Omnibus sur patins de la "Lewiston and Auburn Railroad Company" (USA).

Dans tous les cas, comme les routes étaient faites de terre battue, la neige durcie, voir la glace, loin d'être des menaces pour les déplacements routiers, étaient plutôt un avantage.


C'est à la fin de l'hiver, avec le départ du froid, que cela devient difficile...

Aussi, pour maintenir les routes en état d'enneigement optimal, de nombreuses municipalités payaient des "gardiens de la neige" pour l'étaler et la tasser à l'aide d'un appareil simple appelé "rouleau à neige" (snow-roller).


Le snow-roller est un rouleau géant en bois, alourdi parfois de pierres, tiré par des bœufs ou des chevaux, qui tasse la neige pour permettre la circulation des traîneaux.

Le travail des "gardiens de la neige" consistait donc à entretenir la route comme une piste de ski ou une patinoire.
Plus étrange encore, les "gardiens de la neige" devaient rajouter de la neige sur les parties des chemins protégés ou sur les ponts où elle manquait afin que le déplacement ne ​​soit pas interrompu par des "manques" ou que les patins ne soient pas détériorés.


Traîneau de livraison à Boston.

A partir de 1850, il fallut aussi nettoyer la neige des allées des parcs et des trottoirs des villes afin que les piétons puissent se déplacer aisément.

Nettoyage des allées des parcs...


Déneigement dans un Parc de Boston.


Chasse neige triangle dans un autre Parc de Boston.

Nettoyage des trottoirs en ville...


Chasse-neige spécial "trottoirs" du service municipal de Montréal.


Chasse-neige triangle en Nouvelle Angleterre.


Autre chasse-neige triangle "classique" en Nouvelle Angleterre (région de la côte nord-est des États-Unis).

Les autorités lancèrent aussi des appels d'offres et plusieurs inventeurs différents brevetèrent leurs versions de chasse-neiges hippomobiles. En 1862, Milwaukee fut la première ville importante à en essayer une avec succès.
De nombreuses municipalités lui emboîtèrent le pas et l'on vit apparaître de nombreux systèmes de raclage et de traçage de pistes.


Modèle de chasse-neige perfectionné...

Dont certains à plusieurs fonctions...

Le cheval qui tirait ce chasse-neige en bois pouvait dégager la neige comme un simple triangle ou bien pouvait tracer deux traces pour les traîneaux, dans la neige et laisser une partie centrale en forme de billon pour que le cheval puisse marcher.

NB : Le siège en avant était pour le charretier tandis qu'un deuxième homme s'occupait des leviers et des roues à l'arrière. Les leviers permettaient d'écarter plus ou moins les ailes et monter plus ou moins les roues et de manœuvrer les lames qui pouvaient réaliser des traces profondes de 6 à 8 pouces (15 à 20 cm) pour les patins des gros traîneaux.

A partir des années 1900, avec l'arrivée des automobiles et du revêtement macadam (empierrement de granulométrie décroissante fortement tassé et plus tard imbibé de goudron), les chasse-neiges raclèrent entièrement les rues des villes nord américaines pour en enlever totalement la couche de neige et permettre aux voitures de circuler...


Déneigement à Boston...


Un chasse-neige triangle perfectionné du service municipal de Montréal.

A suivre...

lundi 25 février 2013

Un homme de couleur dégage son chariot de la neige... Boston 1939 (2ème partie)

Tout à fait par hasard et grâce à Alex, nous avons trouvé 3 photos de la suite du dégagement du chariot "by the colored man"...

Merci aux commentateurs du précédent billet...

Et surprise, contre toute attente (n'oublions pas que nous sommes en 1939, soit 24 ans avant le fameux discours d'un certain Martin Luther King), les badauds aident notre pauvre cocher à dégager son chariot de sa gangue de neige...
Voilà qui répond à l’interrogation de Gilles...

Pour le siège, moi qui croyais avoir "presque" inventé le siège-courroie, voilà qu'on le trouve sur des chariots à Boston en 1939...
Je cherche d'autres photos plus lisibles et je vous tient au courant...

Pour le harnais, là aussi plein de remarques et observations intéressantes :
- Effectivement la sangle et la sous-ventrière sont particulièrement larges.
- La bride à œillères (très ouvertes) qui ressemble à nos porte-mors (un frontal et une sous-gorge en plus, mais sans muserolle) est posée sur le licol (comme nous le faisons, mais sans utiliser d’œillères).
- Des fausses guides d’enrênement partent de cette bride et sont fixées sans doute à une clef de la sellette.
- Il y a une doublure triangulaire en cuir sur la partie avant des traits sans doute pour protéger le collier (et/ou l'épaule) du frottement du brancard.
- Le reculement est sans culeron et possède 2 barres de fesse (une de part et d'autre) qui forment un trapèze relié à la dossière.
Là aussi je cherche d'autres photos...

Ceci dit, je me demande si le cocher est bon meneur...
Le harnais traîne par terre dans les premières photos, le reculement semble trop lâche et les prise à la tête sont peu efficaces...
On ne voit jamais le cheval vraiment tirer... Mais peutêtre est-ce une impression ?
En tout cas, un bien joli reportage...

jeudi 21 février 2013

Un homme de couleur dégage son chariot de la neige... Boston 1939

Titre : Colored man digging out horse and cart
Photographe : Jones, Leslie, 1886-1967
Trouvé sur : Boston Public Library (États-Unis)

En cherchant des infos sur les chasse-neiges, je suis tombé sur cette série de photos particulièrement de saison...

Les reins de ceux qui manipulent les pelles à neige, en ce moment, se reconnaîtront...

La scène présente le cocher d'un chariot de détritus (peutêtre du service municipal de Boston ?) qui, semble t'il, revient dégager son chariot après qu'il ait été abandonné là quelque temps (mauvaises conditions de circulation ?) et qu'il ait été bloqué par le talus de neige dû aux chasse-neiges.
Les badauds sont au spectacle...

J'ai mis les photos en haute définition (le maxi que j'avais) : 1500 pt...
Ça permet de détailler le harnais en particulier...
Y'a sûrement des curieux qui nous ferons des commentaires...

samedi 9 février 2013

Hippo-bricolage, le serre-joint à tout faire...

Stéphane Chanoux, que nos lecteurs connaisse pour un précédent billet, déjà sur les serre-joints, utilisés pour fabriquer une pince à grumes, nous envoie de nouvelles idées d'hippo-bricolage avec des serre-joints...

Mais laissons le présenter ses recherches...

Il existe des objets ordinaires si banals qu'on en trouve souvent abandonnés dans un coin mais qui sont pourtant de véritables mines d'or pour peu qu'on les détourne de leur usage premier.

Pour reprendre une célèbre et originale métaphore équestre, on peut même les comparer à l' "aspirine" … comme le disait Nuno Oliveira, grand écuyer de dressage, comparant "l'épaule en dedans" à "l'aspirine de l'équitation", tant cet exercice permettait de guérir tous les maux du cheval de sport.

En tant que fier Hippo-bricoleur dominical devant l'éternel, j'ai trouvé mon aspirine du bricoleur, mon couteau suisse, ma moulinette universelle : c'est le serre-joint de maçon !

J'avais déjà présenté une pince à grume faite de 4 serre-joints de maçon qui me sert pour débarder. Plus tard, il m'a fallu la perfectionner pour pouvoir l'utiliser avec mon trinque-balle… c'est encore le serre-joint de maçon qui m'a permis de construire une autre pince à grume, simple, efficace et pas chère.


Les serre-joints sont la base de la fabrication de ces pinces à grume et de ce tourne-bille.

J'avais besoin d'un tourne-bille pour faire rouler les gros troncs sur le sol… hop, le serre-joint fut encore mon ami fidèle !

Dernièrement, un voisin m'a donné une vieille sarcleuse qui traînait dans un coin de son jardin. Les brancards en bois avaient disparu sous l'effet du temps, mais après moult réflexions et pistes hasardeuses de bricolage, c'est encore le serre-joint du maçon qui m'a sauvé la mise pour remplacer les mancherons, avec quelques adaptations rapides : leur forme s'adaptait comme s'ils avaient été conçus pour !


2 serre-joints ont permis ici de reconstituer des mancherons à cette sarcleuse.

Pour herser les sols, qui sont malheureusement riches en rochers et racines de surface dans ma région, je me suis fabriqué une petite herse qui se relève automatiquement quand elle se coince afin d'éviter les à-coups sur les épaules mon cheval. Il me fallait la perfectionner pour la rendre plus pratique et plus fonctionnelle et en particulier y ajouter là-aussi des mancherons : le serre-joint a encore répondu présent !


2 serre-joints ont permis ici de fabriquer des mancherons à cette herse.

Bref, le serre-joint du maçon c'est l'aspirine de l'hippo-bricoleur !

Stéphane Chanoux Association "Avenir à Tout Crin"

Nota : Stéphane Chanoux est aussi un infatigable chercheur sur les véhicules hippomobiles à assistance, nous aurons l'occasion de reparler bientôt de ses expérimentations sur ce sujet...

vendredi 8 février 2013

Transporter une balle ronde avec un âne...

Philippe Gérard de Clomot (Côte d'Or), nouvel adhérent et nouvel utilisateur de TA, par ailleurs petit éleveur de bovins viande en plein air intégral, souhaitait transporter ses balles rondes jusqu'à ses 4 prés d'hivernage avec son ânesse "Uranie" (qui débute, elle aussi).


Philippe Gérard et Uranie emporte une balle de foin aux vaches

Après avoir fait l'acquisition d'un avant-train, il a adapté une brouette de transport de balle ronde avec un timon et une boule...

Mais je le laisse expliquer son affaire :

Mon porte-balle : j'avais bricolé une "remorque" autochargeuse à une balle ronde (berceau qui se bascule avec un treuil) il y a 20 ans, à accrocher derrière mon 4x4 ; elle va bien, mais arrivé à la traction animale, elle a un gros défaut, elle pèse 255 kg à vide... Il a donc fallu voir autre chose.

A l'apparition des premières balles rondes, deux frères, bons artisans agricoles, décédés maintenant, ont inventé cette brouette à balle ronde, bien conçue, équilibrée et légère : 41 kg.

J'en ai donc récupéré une, gratuitement, il m'a suffi d'adapter de quoi l'atteler derrière mon avant-train : elle doit faire alors 51 kg.

Petit défaut (j'ai 57 ans et mal aux bras et aux épaules), il faut se balancer un bon coup en arrière pour la redresser. Elle fonctionne sur le principe de la brouette à sac : on la dresse contre la balle ronde, on pique la griffe, et en tirant sur les bras de la brouette, on bascule le tout en arrière, mais il ne faut pas faire semblant.

J'ai donc mis deux anneaux sous les bras de la brouette où j'accroche deux cordes, il faut mettre une cale pour bloquer les deux roues, et c'est l'ânesse qui bascule le tout.

Je mets ensuite la flèche et en avant. Pour décharger, on laisse partir en arrière, griffe ouverte bien sûr. Je te joins les photos du bricolage (Nota : les anneaux n'étaient pas encore fixés).

Philippe Gérard


Le porte-balle avec son timon ajouté.


Le porte-balle, timon démonté.


Le porte-balle et son crochet en version d'origine


Le porte-balle en position "prise de balle".

mercredi 6 février 2013

L'école d'agrobiologie de Beaujeu et les précurseurs de la bio...

Mise à jour du 6 février : Je vous ai mis un lien vers 5 vidéos de l'INA sur l'école de Beaujeu en fin de billet... (merci à Jean-Claude martin).

L'émission TERRE A TERRE de Ruth Stégassy, sur France-Culture a consacré 2 fois une heure (les samedi 19 et 26 janvier 2013) à l'histoire oubliée de l'École d'Agrobiologie de Beaujeu.

Hippotese est intervenu pendant de nombreuses années dans cette école hors du commun, pour une initiation à l'utilisation des chevaux de travail.

C'est là que nous avons croisé Olivier Pichaud, ancien élève puis enseignant, agronome, aujourd’hui cocher-laboureur en vignes et maraîchage et militant actif de l'Énergie Animale au Syndicat National des Cochers Professionnels et à Hippotese.

Créée par Suzanne et Victor Michon, anciens Résistants, l’École de Beaujeu a profondément marqué tous ceux qui ont eu la chance d'y suivre une formation.

C'est Olivier Pichaud qui nous raconte, dans cette première partie, l'origine, la vie et la fin de cette école extraordinaire, qui à Beaujeu, en plein cœur du Beaujolais, de 1983 à 1998, a permis de se croiser agroécologistes, biodynamistes, permaculteurs, vétérinaires homéopathes, phytothérapeutes, microbiologistes des sols et même philosophes...

Émission du samedi 19 janvier en MP3 à télécharger (ou écouter)...

Dans la seconde partie, nous entendrons divers témoignages de professeurs et d'étudiants autour de l'enseignement dispensé à l'école d'agrobiologie de Beaujeu. Avec notamment : Claude et Lydia Bourguignon, Roger Durand, anciens enseignants ; Hermine Borrel-Couturou, ancienne élève, agricultrice et Abdoulaye Sarr, ancien élève, agriculteur sénégalais.

Émission du samedi 26 janvier en MP3 à télécharger (ou à écouter)...

Je vous mets aussi les liens pour écouter en direct...

J'ai même retrouvé quelques photos que j'avais pris en mai 1993 lors d'une de nos interventions Hippotese à l'école de Beaujeu...

Souvenirs, souvenirs...


Hippotese à l'école d'Agrobiologie de Beaujeu, mai 93, photo : D. Fady


Hippotese à l'école d'Agrobiologie de Beaujeu, mai 93, photo : D. Fady


Hippotese à l'école d'Agrobiologie de Beaujeu, mai 93, photo : D. Fady


Hippotese à l'école d'Agrobiologie de Beaujeu, mai 93, photo : D. Fady


Hippotese à l'école d'Agrobiologie de Beaujeu, mai 93, photo : D. Fady


Hippotese à l'école d'Agrobiologie de Beaujeu, mai 93, photo : D. Fady

http://www.ina.fr/video/LXC01038922/victor-michon.fr.html

http://www.ina.fr/video/CPA8005573102/la-biodynamie-par-victor-michon.fr.html

http://www.ina.fr/video/I13030953/l-ecole-d-agrobiologie-de-beaujeu.fr.html

http://www.ina.fr/video/CAC97140676/l-ecole-des-jardins.fr.html

http://www.ina.fr/video/I13030952/la-biodynamie.fr.html

Si les liens ne marchent pas (ça arrive souvent sur le site de l'INA), vous pouvez essayer les adresses sous les vidéos ou l'adresse de la playlist pour retrouver les 5 vidéos : http://www.ina.fr/playlist/economie-et-societe/l-ecole-d-agrobiologie-de-beaujeu.306942.I13030952.non.fr.html#containerVideo

Le Trottibus, navette hippomobile à Termignon (Maurienne, Vanoise, Savoie)

Alex nous a fait suivre le lien vers ce reportage de Maurienne-TV sur le Trottibus qui tourne depuis le début de la saison d'hiver sur la station de Termignon (Maurienne, Vanoise, Savoie).


Le trottibus à Termignon (1300 m), sous la neige, Photo : Les éditions Aaah la vache !


1 2 3 Maurienne N°6 par lafibremauriennaise

C'est la société Hippo-Écolo-Services qui assure la prestation avec 3 paires de chevaux (une paire en service le matin, une paire l'après-midi et une paire au repos).

Chaque paire de chevaux "tourne" donc pendant 4h30 (le service est assuré de 8h45 à 17h45).

La capacité du véhicule est donné pour 12 à 16 skieurs (donc avec chaussures et skis), assis ou debout.

Le véhicule a été fabriqué par l'entreprise MTM à Avanches (constructeur des "feu" maringotes du Mont-Saint-Michel. Pas vu d'infos sur leur site...

En terme de carrosserie et d'esthétique, j'aime assez ce Trottibus.

En terme d'accessibilité, de luminosité et de protection des passagers et du meneur, ce véhicule est vraiment un modèle du genre.

Sans oublié la signalétique avec ses feux à éclats, ses clignotants et feux stop.

Je n'ai pas d'indications sur son poids ni sur son prix de vente (ni s'il est à la vente d'ailleurs, ce qui serait un manque). Si vous avez des infos...

Vu sur le site de Termignon :
A Termignon : le « Trotti'bus »
''Une navette hippomobile non stop de 8h45 à 17h45 tous les jours de l’ouverture à la fermeture du domaine skiable de Val Cenis Vanoise secteur Termignon. Accès gratuit : de 12 à 16 places.''

Je vous joins quelques captures de la vidéo...


Photo : Maurienne-TV


Photo : Maurienne-TV


Photo : Maurienne-TV


Photo : Maurienne-TV


Photo : Maurienne-TV


Photo : Maurienne-TV


Photo : Maurienne-TV


Photo : Maurienne-TV


Photo : Maurienne-TV


Photo : Maurienne-TV

La plaquette Hippo-Écolo-Services ici...

samedi 2 février 2013

Catalogue de matériel hippomobile 2013 de H2C distribution

Nous avons reçu le dernier catalogue de matériel hippomobile de H2C distribution...

Il faut reconnaître à Hervé Champomier, le mérite de proposer une gamme très complète de matériel hippomobile, de nombreuse marques, françaises ou étrangères (américaines surtout).

Pour tous renseignements : 06-81-69-48-43, ou herve.champomier@hotmail.fr

Le catalogue H2C Distribution 2013 ici...

Le tarif 2013 ici...

vendredi 25 janvier 2013

Chariot hippomobile 4 roues à avant train amovible (partie 3) Le Brevet...

Suite des précédents billets ici et sur les chariots hippomobiles 4 roues à avant-train amovible.

Comme promis, je vous ai trouvé une solution simple (à tester cependant) pour faire un avant train 2 roues, transformable 4 roues. Il faudra juste prévoir un dispositif qui bloque ou libère les brancards suivant que l'on est en 2 roues ou en 4 roues...

Cette solution est tirée d'une demande de brevet de 1995 de Nespolo Michel des Établissements Goutorbe et Cie à La Talaudière dans la Loire.

Je vous propose tout le dossier du brevet, même si les explications font un peu répétition...
Liront ceux qui sont motivés, les autres regarderont les dessins qui sont très clairs à mon avis...

Texte complet du brevet :

Dispositif d’attelage entre deux parties roulantes d'un véhicule hippomobile notamment.

L'invention se rattache au secteur technique des moyens de transport plus particulièrement.

L'invention concerne les remorques ou ensembles destinés à être tractés par au moins un animal, sans pour cela exclure une traction du type automobile ou autre véhicule motorisé.

Dans le cas de remorques hippomobiles. on connaît différentes solutions correspondant chacune à différentes formes de réalisations dépendants des utilisations qui doivent en être faites.

On peut citer tout d'abord les remorques du type sulky présentant un seul essieu.
L'accouplement avec l'animal s'effectue au moyen de deux brancards qui sont seulement en appui au niveau de l'animal, sans participer à la traction. Ce brancard participe seulement à la direction de l'ensemble tracté.

On connaît également des remorques de dimensions plus importantes, présentant au moins deux essieux dont l'un au moins est directeur. Dans ce cas, les brancards sont reliés au train avant directeur.

Avec ce type de remorque, l'essieu directeur doit nécessairement être équipé de roues de plus petite dimension, afin d'avoir un angle de braquage suffisant.
Il est par ailleurs, très souvent nécessaire de pratiquer un dégagement au niveau de la remorque, pour permettre le pivotement de l'essieu directeur.
Enfin, la remorque constitue un ensemble qui n'est pas modulable. En effet, la remorque est construite pour une utilisation déterminée et peut difficilement être évolutive ou adaptée à des cas spécifiques.

On connaît également des remorques hippomobiles constituées de deux parties distinctes susceptibles d'être articulées l'une par rapport à l'autre.
La première partie constitue la partie directrice et est équipée d'au moins un essieu. Comme précédemment, cette partie présente des agencements du type brancard pour être attelée à l'animal.
L'autre partie reçoit un ou plusieurs essieux et un timon conformé pour être accouplé à la partie directrice.
Notamment, la liaison entre la partie directrice et la remorque en tant que telle s'effectue par un système du type de celui parfaitement connu et couramment utilisé pour l'accrochage des caravanes à un véhicule automobile.

Ce type de véhicule peut avantageusement être illustré par l'enseignement du brevet FR 2596339. Ce brevet décrit une roulotte-caravane habitable destinée à usage divers, pouvant être tractée par un véhicule automobile ou un animal et utilisable en van pour loger et transporter ledit animal.
Cet ensemble comprend un train avant amovible et démontable, pour pouvoir se loger à l'intérieur, dans la partie qui fait office de roulotte. Le train avant qui est directeur, permet l'attelage d'un animal de trait ou autre et peut être utilisé comme une voiture hippomobile légère. L'ensemble est donc modulable.
(Je vous diffuserai prochainement le dossier de ce second brevet assez intéressant, NDLR)

Toutefois, certains inconvénients apparaissent au niveau du système d'attelage entre le train avant directeur et l'autre partie de la remorque en tant que telle.

En effet. comme indiqué précédemment, le système d'attelage utilisé est constitué par une boule sur laquelle vient s'articuler le timon de la remorque. La boule est solidaire d'un support lui même fixé directement à l'arrière de l'essieu de la partie directrice. Il en résulte que ce système d'attelage permet seulement une orientation du train avant par rapport à la remorque. dans un plan horizontal.
En aucun cas. cette articulation ne peut être combinée avec des mouvements d'oscillation dans un plan vertical. Il est donc difficilement concevable d'utiliser ce type de véhicule pour pratiquer du tout terrain, où par définition, l'ensemble du véhicule est soumis à des sollicitations multidirectionnelles.

Un autre inconvénient se situe au niveau du positionnement du système d'attelage directement au niveau de l'arrière de l'essieu. En effet, après accouplement de la remorque, cette dernière va exercer une pression qui aura tendance à soulever les brancards dans le cas d'un attelage hippomobile.
La charge sur le dos du cheval dépend de la position de la charge par rapport à l'essieu de la remorque. Avec ce type d'accouplement, il n'est pas possible d'atteler plusieurs chevaux.
Par ailleurs, ce positionnement, limite considérablement le pivotement du train avant par rapport à la remorque. Il est pratiquement impossible d'orienter le train avant de 90° par rapport à l'axe directeur principal.

L'invention s'est fixée pour but de remédier à ces inconvénients, d'une manière simple. sûre, efficace et rationnelle.
Le problème que se propose de résoudre l'invention est de réaliser un dispositif d'attelage entre les deux parties roulantes d'un véhicule du type de celui défini dans la demande de brevet précédemment citée FR 2596339.

Plus particulièrement, les problèmes techniques que se propose de résoudre l'invention sont d'avoir une articulation multi-directionnelle entre les deux parties du véhicule et de diminuer considérablement l'effort de pression exercé au niveau de la partie directrice, pour lui éviter de se soulever ; tout en ayant la possibilité de faire pivoter les deux parties d'au moins 90° l'une par rapport à l'autre. Un autre objectif est de pouvoir utiliser aussi bien pour la partie directrice que pour l'autre partie, des roues de même dimension, d'une, part et, de dimension normalisée, d'autre part.

Pour résoudre ces différents problèmes, le dispositif d'attelage selon l'invention comprend verticalement un ensemble rotatif solidaire de l'une des parties, en étant équipé de moyens aptes à permettre l'accrochage de l'autre partie.

Le problème posé d'avoir entre les deux parties, un mouvement d'oscillation dans un plan vertical est résolu en ce que l'ensemble comprend deux disques montés avec capacité de déplacement circulaire relatif, le disque mobile recevant les moyens d'accrochage, coopérant avec des éléments complémentaires de l'autre partie.

Pour résoudre le problème posé d'éviter tout relevage de la partie directrice sous l'effet de la charge provoquée par l'accouplement de l'autre partie, les moyens d'accrochage sont constitués par au moins deux attaches superposées décalées en hauteur dans un plan vertical et présentant en bout des éléments du type rotule coopérant chacun avec des éléments complémentaires portés par des bras parallèles superposés solidaires d'un châssis que présente l'autre partie.
Avantageusement, les deux bras forment un col de cygne.

Lire la suite...

jeudi 17 janvier 2013

Chariot hippomobile 4 roues à avant train amovible (partie 2)

Après l’interruption des fêtes, nous reprenons notre série de billets sur la conception des avant-trains hippomobiles...

Et dans le billet précédent sur les (chariots hippomobiles à avant train amovible), je vous avais promis une deuxième partie...

D'abord, pour répondre aux questions et commentaires que ce billet a suscité, voici quelques précisions sur la grande différence entre un avant-train 2 roues, muni d'une chape ou d'une boule qui tracte une remorque et la même remorque équipée d'un avant-train amovible (donc un chariot 4 roues).

La différence fondamentale est dans l'équilibrage de l'outil :

L'équilibrage d'un avant-train 2 roues est sensible à la pente, à la charge (ou même au freinage). Ces paramètres (qui ne sont jamais fixes en utilisation) modifient l'équilibrage global et transmettent une pression variable sur les brancards (rigides et solidaires du châssis) et donc sur le dos du cheval.

L'équilibrage d'un chariot 4 roues (ou d'une remorque à avant-train amovible) n'est plus sensible à la pente ou à la charge (ou au freinage), ses brancards sont libres, ce qui favorise un grand confort pour le cheval.

Le coût n'est cependant pas le même si, sur chaque chariot 4 roues, il faut prévoir un poste de conduite (avec siège, frein...) par rapport à un avant-train unique qui s’attellera à de nombreuses remorques.

Encore une fois, nos amis suédois de SJM nous proposent un concept assez intéressant, il s'agit d'un avant-train unique là aussi (muni d'un roue folle pour être en équilibre seul) qui peut se "connecter" à de nombreux "arrière-trains" et qui permet d'obtenir une collection de chariots 4 roues à moindre coût.

Cet avant-train amovible est muni à l'avant d'une chape pour un brancard libre (en rotation), d'une roue folle d'équilibrage (réglable verticalement), d'un essieu rigide équipé semble-t-il de freins à disque (j'aurai préféré à tambours), d'un garde-corps, d'un siège courroie et d'un connecteur arrière.

Sur cette seconde vue on aperçoit le brancalonnier (Voir Hippobulle N°30), qui est un brancard à effet de palonnier adapté au harnais chevilatte et on distingue le connecteur arrière (avec ses différents trous de clavetage). Ce connecteur est monté sur une chape (à peine visible sous la grille du plancher) pour pouvoir tourner.

Sur cette 3ème vue, on nous présente l'opération de "connexion" à un arrière-train "grumier", muni ici d'un plateau.
L'avant-train est équilibré grâce à sa 3ème roue.
Nota : L'arrière train aurait pu être muni d'une béquille (ou roue folle), ce qui aurait évité de la tenir lever (pour économiser le dos du meneur).

L'arrière train est maintenant connecté, la roue avant est remontée, on peut partir...
A mon avis (bien que ce ne soit pas visible) le connecteur doit aussi offrir un certaine liberté en rotation axiale pour ne pas solliciter (vriller) le châssis quand une des roues de l'avant-train ou de l'arrière-train passe dans un trou ou une bosse.

Voici 2 autres exemples d'arrière-trains, connectés au même avant-train, il s'agit :

- D'un petit plateau surbaissé qui serait idéal pour transporter une charrue, une sarcleuse, une herse (sans devoir les hisser sur un plateau) ou des sacs que l'on pourrait charger avec un simple diable en abaissant le pont arrière basculant (avis à ceux qui ont mal au dos...). Nous avions parlé ici de ce genre de plateaux...

- Et d'un épandeur à fumier à 2 roues dont nous avons déjà parlé dans un précédent billet...

Voilà, à mon avis, un concept qui pourrait bien réconcilier avant-train 2 roues et équilibrage...

Nous verrons dans un prochain billet que l'on peut mettre en œuvre le concept d'avant-train amovible de façon assez simple, en utilisant des avant-trains 2 roues presque classiques...

mardi 15 janvier 2013

Voiture-Vs-Cheval Qui est le plus fort ?

Voici un petit reportage tiré de l'émission "On n'est pas que des cobayes !" de France5, du vendredi 11 janvier 2013.

Après s'être posé la question de la valeur du cheval-vapeur comparée à celle d'un cheval réel, l'équipe de l'émission nous propose de comparer la puissance d'une voiture et celle d'un cheval (puis de six chevaux)...

C'est le cheval qui gagne, haut la main, car son adhérence exceptionnelle lui permet de développer une grande puissance pendant un temps court, alors que la voiture ne dépasse pas 400 kg de force au crochet, ce qui lui interdit de déplacer la charge sur le traîneau.


Voiture-Vs-Cheval Qui est le plus fort ? par hippotese

jeudi 10 janvier 2013

RAPPORT "Évaluation du potentiel de développement du cheval territorial au plan national"

Jean Claude Carretier (du parc de Vincennes à Paris) nous a fait suivre le RAPPORT sur :
"L'Évaluation du potentiel de développement du cheval territorial au plan national", écrit en septembre 2012, par Jean-Louis DURIEZ et Éric FOUQUET, pour le CONSEIL GÉNÉRAL DE L’ALIMENTATION, DE L’AGRICULTURE ET DES ESPACES RURAUX du Ministère de l'Agriculture (de l'Agroalimentaire et de la Forêt).

Pour vous donner l'envie de le lire, je vous livre le préambule formé du résumé et des recommandations (le seul truc qu'on lit habituellement, pour faire croire qu'on a tout lu...)

Résumé
Depuis une dizaine d’années, de nombreuses collectivités locales et territoriales ont développé (ou soutenu) la mise en place de services hippomobiles afin d’apporter une solution à certaines missions de service public. Ainsi, la collecte de déchets (verre, cartons, déchets verts...) ou l’entretien de l’espace public (tonte des pelouses, arrosage les plantations, débardage des arbres des parcs) ou encore le transport de personnes (transport public, transport scolaires...) ou enfin la surveillance et le gardiennage du domaine public, peuvent être confiées, en régie ou en prestation de service, à des équipes associant cheval, matériel et meneurs ou cavaliers, qui assument, de façon permanente ou saisonnière des taches dévolues aux services communaux ou intercommunaux.

Cette démarche pourrait apparaître paradoxale, folklorique et anachronique. En réalité, elle s’inscrit dans le cadre général du « développement durable », que ce soit sur le plan économique, environnemental ou sociétal, comme on le verra dans le présent rapport.
En ce sens, elle est résolument moderne et innovante.

La mise en place de services faisant appel à ce qu’il est convenu d’appeler le « cheval territorial » est présentée sous ces différents aspects, et notamment la mise en place par ses promoteurs d’un véritable réseau de partenaires, qui jouent un rôle essentiel dans cette montée en puissance du phénomène. Partant de cet état des lieux un certain nombre de propositions sont formulées, notamment en vue de renforcer la sécurité publique à l’égard du triptyque cheval, matériel, personnel.

Le ministère chargé de l’agriculture, qui s’est jusqu’alors plutôt appliqué à soutenir l’amont de la filière équine, ne peut ignorer ce phénomène et se doit d’apporter un concours actif, d’ailleurs réclamé par les acteurs.

À l’écoute des « homme-clés » du cheval territorial, l’Institut Français du Cheval et de l’Équitation, dépositaire des connaissances et des compétences issues des Haras Nationaux paraît être le mieux à même d’apporter son concours et son expertise et ceci s’inscrit parfaitement dans le cadre de ses missions et de son projet stratégique.

Mots clés
cheval territorial, commission nationale, économie, écologie, insertion

Recommandations
En ce qui concerne les professionnels concernés par l’utilisation de chevaux territoriaux, trois recommandations sont formulées

1) Il convient que le MAAP (DGPAAT), en relation avec les cochers professionnels (SNCP), prenne l’attache du ministre du commerce de l’artisanat et du tourisme pour faire inscrire la profession de cocher professionnel au répertoire de métiers.

2) Devant la diversité des formations dispensées, qu’il s’agisse de formations diplômantes, de simples titres ou certificats d’aptitudes, les rapporteurs estiment nécessaire qu’un recensement des enseignements dispensés soit effectué sur la base des informations de la DGER2 afin de proposer un socle commun de formation et d’évaluation aux établissements qui les dispensent. Pour ce qui concerne l’accès à une qualification reconnue de cocher professionnel, il comprendra trois axes :

  • Assurer la correspondance rigoureuse entre le référentiel métier et le référentiel de formation.
  • Associer des professionnels justifiant d’une qualification reconnue dans les jurys d’examen.
  • Mettre l’accent sur l’acquisition de connaissances pratiques en imposant des épreuves de conduite d’attelage sur un parcours urbain dans les conditions réelles d’exercice du métier de cocher professionnel.

Le principal problème est dans l’application par tous des modalités d’examen. Il est également proposé de revoir le « référentiel métier » et de voir dans quelle mesure on peut « durcir l’autorisation d’exploiter ».

3) Procéder à une évaluation de la réglementation du code de la route relative aux véhicules à traction animale afin de proposer les ajustements nécessaires à une utilisation adaptée aux conditions de circulation actuelles.

Pour ce qui concerne plus particulièrement le regroupement de l’action publique en matière de cheval territorial au sein de l’IFCE, cinq recommandations sont formulées :

  1. Étendre la mission de l’Observatoire économique et social du cheval de l’IFCE au domaine du cheval territorial.
  2. Engager une réflexion en vue de définir un protocole d’évaluation comportementale d’un cheval et de caractériser son aptitude à l’utilisation dans le domaine public. Il serait préférable d’éviter de voir coexister des protocoles multiples donnant lieu à des interprétations non consensuelles.
  3. Établir sans équivoque la limite entre les appuis possibles de l’IFCE et les prestations relevant du secteur concurrentiel afin de définir un positionnement clair de l’établissement vis à vis de ses interventions auprès des collectivités.
  4. Mettre le sujet de l’élaboration d’une charte des professionnels à l’ordre du jour du comité de pilotage « cheval territorial » mis en place au sein de l’IFCE.
  5. Mettre en place de manière formelle et au sein de l’IFCE un poste de coordonnateur/délégué/animateur national cheval territorial.

Abréviations :
DGPAAT : Direction générale des politiques agricole, agroalimentaire et des territoires DGER : Direction générale de l'enseignement et de la recherche
IFCE : Institut français du cheval et de l’équitation

Ajouté par Hippotese...
SNCP : Syndicat National des Cochers Professionnels (et autre utilisateurs d’animaux attelés).
MAAP : Ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation et de la Pêche. (je croyais que c'était de l'Agroalimentaire et de le Forêt, maintenant ! NDLR)

Voilà le rapport en entier ici...

Vous pouvez lâcher vos commentaires...

mercredi 9 janvier 2013

Repas de noël pour les chevaux en 1918 Washington DC (3ème partie)

Bon, je vois que vous avez calé sur les "Horse fountains" de Washington et les angles de prise de vue des photos des "christmas dinner for horses" ne vous ont pas parus évidents...

Voir billets précédents ici et ...

Moi qui pensais que c'était un jeu un peu trop facile...
Je m'étonne que les photographes n'aient pas trouvé tout de suite...

Pour vous aider, je vous donne 3 photos de ces abreuvoirs pour chevaux (d'une forme qui semble spécifique à la ville de Washington DC). Nous aurons l'occasion de reparler des fontaines pour chevaux dans les villes d'Amérique et d'Europe dans un prochain billet...

Ces 3 photos sont postérieures à 1920 et déjà aux États-Unis, le nombre de chevaux en ville commence à sérieusement baisser...


Premières voitures, premiers accidents... Ici c'est la fontaine pour chevaux qui nous intéresse...


A washington aussi, on pouvait exercer le noble métier de "fontainier"...


On ne peut pas s'empêcher d'utiliser ces abreuvoirs à d'autres fins, même quand on n'est plus un enfant...

Voilà, maintenant vous savez à quoi ressemblent les "horse fountains"... Ça devrait être facile de trouver les fameux angles de prise de vue...

Question subsidiaire, combien comptez-vous de "horse fountains" sur le plan de 1909 ?

samedi 5 janvier 2013

Repas de noël pour les chevaux en 1918 Washington DC (2ème partie)

Où était la Douzième rue Nord-Ouest et la rue Little-B à Washington en 1920...

En cherchant où se trouvait la "little-B street" pour localiser le "Haymarket" à Washington (voir billet précédent), je n'ai rien trouvé sur GoogleMap...

NB : à Washington, dans l'ancienne ville, les rues sont numérotées depuis le centre : Le Capitol (qui depuis 1793, est le siège du pouvoir législatif aux Etats-Unis)....
Les rues verticales (orientées nord-sud) qui sont au-dessus du Capitol (sur un plan, donc au nord), sont numérotées 1ère rue Nord-Est, 2ème rue Nord-Est... en partant vers la droite et 1ère rue Nord-Ouest, 2ème rue Nord-Ouest en partant vers la gauche.
Les rues verticales qui sont au dessous du centre sont numérotées 1ère rue Sud-Est... en partant vers la droite et 1ère rue Sud-Ouest en partant vers la gauche...
Les rues horizontales sont nommées Rue A-Nord, rue B-Nord... en allant vers le haut (Nord-Est dans leur partie droite et Nord-Ouest dans leur partie gauche) et rue A-Sud, rue B-Sud en allant vers le bas (Sud-Est dans leur partie droite et Sud-Ouest dans leur partie gauche)...
Bien sûr certaines rues ont été renommées, comme la rue B-Nord-Ouest qui est devenue "Constitution Ave NW", certaines ont en partie disparues comme la "13ème rue NW" et puis, il y a les rues en travers comme "Pennsylvania Ave NW"...


Une vue Google-map actuelle du quartier de little-B street à Washington DC avec la localisation des 2 plans de 1909 (en rouge) et de 1919 (en bleu), voir ci-dessous...

Et pour cause, j'ai appris que La rue Little-B, l'avenue de l'Ohio et l'avenue Luisiana ont disparu pendant la construction du "Federal Triangle Complex" (bâtiments du gouvernement) dans les années 1930.

Et que le HayMarket se situait approximativement sur l'emplacement actuel de "l'Internal Revenue Service".

Et puis je suis tombé sur ce plan de Washington de 1909 :


Un plan du quartier de 1909...

Où on retrouve l'emplacement de notre marché (indiqué "United States Government"), mais sans ses halles couvertes...
Remarquez l'emplacement de la fontaine-abreuvoir pour chevaux (horse fountain) au nord.

Enfin j'ai trouvé après quelques recherches, un (petit) plan plus récent (peutêtre 1919 ?), où sont dessinés les halles...


Un plan de Washington de 1919 environ...

Je vous ai fait un agrandissement...


Un agrandissement du plan de Washington de 1919.

Notez sur ce plan qu'il y a maintenant 2 fontaines pour chevaux, autour du marché.
Celle du nord est passée de l'autre côté de la rue Little-B et qu'une nouvelle a été installée à l'est...

Regardez bien ce dernier plan, regardez bien les photos du précédent billet...
Saurez-vous trouver l'angle de prise de vue des 2 photos du précédent billet ?

jeudi 3 janvier 2013

Hippotese vous souhaite une bonne année 2013


Le muletier Johao, le mulet Muntanya et Hippotese vous souhaitent une Feliç any Nou 2013...


mardi 1 janvier 2013

Repas de noël pour les chevaux en 1918 Washington DC

Christmas dinner for horses

Pour faire encore un billet de saison, je vous ai traduit 2 articles du Washington Post de décembre 1918, les photos (en très haute définition) sont des découvertes d'Alex (merci à lui).


Repas de noël pour les chevaux (Washington, décembre 1918). Ce sapin de noël semble très appétissant...


In Washington Post, le 22 décembre 1918, (Washington, District de Columbia, États-Unis). Traduction Deny Fady

Un Repas de Noël Pour les Chevaux.
Nourriture gratuite sur Haymarket (littéralement "Marché au foin" note de trad.) la veille de Noël.

La "Washington Animal Rescue League" (la SPA de Washington, créée en 1914, note de trad.) organise un repas de Noël pour les chevaux au coin de la Douzième rue (12 th, NO) et de la rue Little-B-Nord-Ouest, ce prochain mardi, veille de Noël.
L'espace du Marché au Foin sera entièrement consacré à la fête équine et il y aura un sapin chargé de délices (épis de maïs, carottes et pommes). Chaque cheval recevra aussi une ration substantielle d'avoine. Les cochers pourront boire gratuitement du café, tout cela en musique.

Le repas de Noël des chevaux existe depuis quatre ans déjà à Washington, mais il existe aussi aujourd’hui dans plusieurs villes américaines. L'Animal Rescue League travaille exclusivement pour le bien-être des animaux et a réussi à obtenir la sympathie des propriétaires de chevaux et des cochers dans l'objectif de soulager les souffrances inutiles.

Ce Mardi a été fixé pour le dîner de chevaux car le jour de Noël, après avoir fait leur travail, les chevaux seront de repos à l'étable.

La Ligue, par conséquent, a choisi, la veille de noël, qui est une journée bien remplie, pour récompenser les chevaux qui auront été actifs dans les livraisons de cadeaux. Les cochers sont invités à prendre une tasse de café pour patienter pendant que leur cheval sera au festin.



Le repas de noël des chevaux, au marché au foin, à Washington (décembre 1919)


In Washington Post, le 25 décembre 1918. Traduction Deny Fady

Les chevaux ont dîné gratuitement.

Le Marché au Foin, au coin de la Douzième rue Nord-Ouest et de la rue Little-B, a été une place animée, hier, lorsque les chevaux du marché ont été les hôtes d'un repas de Noël généreux.
Photographes et cinéastes étaient là et ils ont pu filmer les chevaux autour d'un sapin de Noël sur lequel étaient accrochés des épis de maïs, des carottes, des pommes, des morceaux de sucre et autres gourmandises.
Les chevaux qui étaient à pied d'œuvre pour la livraison des colis de Noël ont eu la chance de poser tout en participant à un copieux dîner d'avoine. Chaque cocher a eu une tasse de café chaud, mais les chevaux étaient les réels invités d'honneur.

Plusieurs dames de la "Washington Animal Rescue League" ont été en charge du repas. elles ont été bien secondées par le Boy Scout Davis Christen, de la Troupe 59, et par les scouts Newman et Atkinson. Ces deux derniers ont fourni la musique.

Des auges mobiles avaient été préparées pour les chevaux et ils ont pu apprécier leur avoine, en dépit de la pluie et de leur forte occupation aux transport des sapins et des dindes de noël.
Deux voitures ont également été utilisés pour emmener de l'avoine aux chevaux des autres marchés. Au total, on estime que plusieurs centaines de chevaux a reçu une récompense pour le fidèle labeur qu'ils réalisent afin que Noël soit un heureux moment pour nous les hommes.


Nous aurons l'occasion de reparler du marché au foin de Washington et des livraisons effectuées par les chevaux pour approvisionner les grandes villes à cette époque...

vendredi 28 décembre 2012

Débardage en hiver à Champéry (Valais, Suisse)

Bon, pour faire un sujet de saison, je vous ai trouvé un petit film que je trouve sympa...

Au cœur de l'hiver, en Valais Suisse, les paysans font glisser les troncs d'arbres sur les rises (pistes de glace).
Ces troncs qu'ils ont coupé pendant la belle saison sont approchés avec des traîneaux et des chevaux.


Débardage en hiver à Champéry, Valais, Suisse par hippotese

Le film en 2 versions dont une pour les smartphones...


Débardage en hiver à Champéry, Valais, Suisse par hippotese

Je vous ai aussi trouvé quelques photos des habitants de Champéry et en particulier des paysannes qui sont les seules (en tout cas les plus jeunes d'entre-elles) à ma connaissance, à avoir un costume traditionnel comprenant un pantalon de forte toile au lieu d'une robe, (rappelons que nous sommes dans les années 1900)...

Je n'en connais pas l'explication...
Si vous avez des infos...

NB : A ce propos, savez-vous qu'en France, une loi, datant de la révolution, interdisant aux femmes de s'habiller en homme, n'a toujours pas été abrogée...

mardi 25 décembre 2012

Jeu N°17 : Chariot de brasserie (1ère partie)

Il y avait longtemps que nous n'avions pas joué...
Avec l'hiver et les frimas, en ce jour de noël, peutêtre que certains ont un peu de temps à consacrer à ce nouveau jeu...
Je vous avoue que je ne sais pas si c'est un canular ou pas, toujours est-il que je n'ai (pour l'instant) aucune information sur cette étrangeté...

En fait, voilà le contexte :
Je suis grand lecteur de Bandes Dessinées et j'ai remarqué un peu par hasard, dans une des dernières séries que j'ai lu (je l'avais déjà lu au moins 3 fois sans y faire attention) un objet assez inhabituel...
J'ai eu beau réfléchir à son utilité et chercher dans mes archives photographiques, je n'ai rien trouvé...
Alors, soit le dessinateur a inventé de toute pièce cet objet (dans quel but ?), soit c'était un usage très localisé et nos lecteurs belges (du Brabant) auront peutêtre des idées...

La série (Les Maîtres de l'Orge) comprend 8 volumes qui racontent l'histoire d'une famille de brasseurs belges, les Steenfort, dans le village de Dorp (nom inventé sans doute) entre 1854 et 1997.
Voir plus de détails ici sur Wikipédia.

Ceux qui connaissent un peu la BD, savent que Jean Van Hamme et Francis Vallès ne sont pas des amateurs et qu'en général leurs histoires sont authentiques (à défaut d'être véridiques), mais bon...

Je vous ai fait quelques scans des dessins où l'objet étrange apparaît...


Pas très visible mais il est là...


En tout petit, par terre...


Il faut le remonter sur le siège avant de partir ?


Même sur l'étiquette de la marque de bière...

Voilà, tout le monde aura découvert l'objet sans doute, il reste à trouver son usage...
Je fais confiance à votre sagacité...

lundi 24 décembre 2012

Petite démonstration pédagogique de travail en vigne lors de l'AG Hippotese du 2 décembre 2012

Lors de la dernière AG d'Hippotese (2012), Gilbert Simond, notre hôte, par ailleurs prestataire en vigne, nous avait proposé de nous présenter les types de travaux en vigne qu'il réalise habituellement.
Nous avions accepté avec joie, toujours avide de connaître des façons culturales ou des outils spécifiques à une région.
Voici le petit commentaire que Gilbert a bien voulu nous écrire, pour illustrer les photos de cet après-midi du samedi 1er décembre 2012 :

La première charrue avec age (sans accent circonflexe, voir explication en fin de texte) en bois est une charrue vigneronne dite "butoir simple" fabriquée (jadis) par un excellent constructeur: Louis Brochot à Pommard, 21 (Côte d'Or).

Ce constructeur avait compris que pour avoir une bonne stabilité, une bonne maniabilité, et un angle de pénétration idéal et facile à trouver (le terrage) il faut que l'age (mot du Francique hagja) ou flèche, ait une longueur suffisante c-a-d assez long, mais raisonnablement pour ne pas être trop loin de son cheval et ne pas être gêné dans les contours (nom local du bout de rang) pour effectuer les demi-tours.

Toutes les charrues de Mr Brochot ont cette caractéristique et elles sont d'un vrai plaisir à manier, évidemment, celà s'entend dans les conditions de sol de l'époque, c-a-d dans des sols pas du tout compactés.

C'est pourquoi on remarquera une modification de l'accroche que j'ai fait, la chaîne reliée au point d'ancrage sur l'age passait sous l'age et le secteur (direction du bout de l'age) était également dessous ce niveau. Aujourd'hui, dans des vignes qui sont roulées au tracteur, si légers soient-ils (sic), la pénétration des charrues à cheval est rendue difficile, quelquefois impossible ! Il faut voir, si besoin est de s'en persuader, l'énergie déployée par les vérins hydrauliques des tracteurs, pour faire rentrer leurs charrues !

Avec cette charrue, on verse une "lèche" de terre sur le pied, de chaque côté, on réalise ainsi la première opération du buttage. Puisqu'on fait les 2 côtés, on passe donc 2 fois par rang.

Ce "cavaillon" réalisé sur la ligne des ceps est la clé de voûte du labour en vigne, car la difficulté n'est pas de labourer et garder propre le milieu du rang, mais de garder propre (s'entend lutter contre les adventices) la ligne des ceps, l'espace entre les ceps.

En recouvrant cet espace de terre, on étouffe l'herbe qui s'est installée en fin de saison, (août-septembre), quand on ne laboure plus. On empêche aussi que d'autres graines ne germent et ne s'installent en tout début de saison (février/mars).

En avril commence le décavaillonnage, action de retourner ce cavaillon réalisé en automne/hiver vers le milieu du rang.

Ainsi le travail de labour et de lutte contre les adventices sur la ligne des ceps est complet.

L'herbe qui aura commencé à s'installer sur le cavaillon sera à nouveau détruite, et cette action va creuser entre et autour des ceps la terre sur quelques cm et l'herbe qui va commencer de germer dans ce creux va être à nouveau étouffée lors de la mise à plat (c-a-d lorsque la butte au milieu du rang, formée par le décavaillonnage, va être remise à plat, par une charrue à griffe ou/et à cœurs).

Une bande de terre étroite non labourée, subsiste néanmoins, sur l'exact milieu du rang. C'est l'objet de la deuxième opération : Le buttage.

La deuxième opération de buttage s’effectue avec un buttoir double, c-a-d une charrue qui verse des deux côtés comme on peut voir sur la photo.

On va éclater la bande de terre laissée au milieu en ouvrant un sillon central. Ce faisant, toute la surface du rang va être labourée ou recouverte de terre retournée.

Personnellement, je réalise cette deuxième opération sur les vignes qui on tendance à avoir facilement beaucoup d'herbe, ce qui permet au printemps de démarrer la saison avec une parcelle "propre" plus longtemps, me donnant ainsi le temps de gérer au mieux les urgences et le décavaillonnage qui est toujours chronophage.

Le double buttoir utilisé ici est un buttoir Morgnieux, constructeur à Villefranche s/ Saône, 69 (Rhône). Je n'ai pas trouvé de buttoir Brochot, mais celui-ci va bien. Il est équipé d'une accroche pour treuil, ce n'est pas non plus ce qu'il y a de plus pratique pour les demi tours, mais je fais avec.

J'ai rajouté un coutre qui permet de guider plus facilement la charrue dans cette étroite bande de terre, ainsi que deux roues à l'avant, qui se calent dans les deux sillons laissés par la charrue vigneronne (il était originellement équipé d'une seule roue).

A noter que cette démonstration à été effectuée dans une vigne sur sables aimablement prêtée par son propriétaire en raison des conditions météo des jours précédant la démo (fortes pluies) et pas labourée au cheval habituellement, avec de grosses touffes de ray-grass qui rendaient le travail difficile.


Définition de Age :
Age est en réalité la forme dialectale du Centre de la France (qui signifie "Perche de charrue"), Cette forme dial. est une altération de l'ancien français "haie" (pièce la plus longue de la charrue et qui reçoit l'attelage), sens second du français haie "clôture faite d'arbres", emprunté. à l'ancien bas francique : hagja "haie, clôture".
Nota : du néerlandais haag, qui s'apparente à l'allemand Hage "bocage", du suisse Häge "enclos, haie", à l'anglais haw "aubépine". Le francique a aussi donné le franco-provençal adje, adze "haie vive" et le nord-occitan ajo "haie", d'où est tiré ajonc.
Le glissement sémantique. de "clôture" à "timon de charrue" s'explique peutêtre par la forme allongée de cette pièce pouvant évoquer une barrière ou l'endroit d'où était tirée la perche servant d'age.
Traductions : allemand : Pflugbaum, anglais : beam, draft-pole.


Je vous met aussi quelques photos du harnais bas-cul qu’utilise Gilbert, je rajouterai les commentaires éventuels plus tard...

Ainsi que quelques photos de la sarcleuse (à treuil) fabriquée dans la Drôme, qu'avait amené Thierry Bret que nous avons essayé aussi... Je rajouterai des commentaires plus tard aussi...

dimanche 16 décembre 2012

Chariot hippomobile à avant train amovible

Chacun sait que ce qui est particulièrement coûteux dans la fabrication d'un chariot 4 roues, c'est la partie avant avec son poste de pilotage (siège, dispositif de freinage (mécanique et frein au pied), pare-crotte, marche-pied... éventuellement essieu directeur ou plaque tournante...).

La partie arrière "porteuse" muni d'un plateau, d'une benne, de ranchers ou autre... est, en général (sauf système tribenne), plus facile à construire et donc moins chère.

On pourrait donc être tenté de fabriquer un train-avant indépendant que l'on viendrait "connecter" à différentes parties arrières suivant les utilisations...

Nous avions repéré lors de notre visite en Suède, des "arrières de chariot porteur" mais nous n'avions pas alors, plus étudié, la partie avant et "fait cas" de l'ingéniosité du système...

Une photo d'un avant-train amovible, connecté à un épandeur américain à prise de force sur les roues de marque PEQUEA

On voit déjà que le système "avant-train amovible" peut s'adapter à des remorque comme un épandeur (américain) du commerce.

Le système de connexion est simplement constitué de 2 forts tubes carrés qui s’emboîtent l'un dans l'autre, d'un axe horizontal de verrouillage et de 2 vis pointeau montées en coin pour le rattrapage de jeu.

Ce qui est génial sur ce chariot, c'est la qualité de la fabrication de l'avant-train, qui est un mélange d'essieu directeur (l'essieu "autovireur" des Franc-Comtois) commandé par le timon/brancard et de plaque tournante (en fait une chape à rotation limitée).
On a donc la plaque tournante pour une partie de la rotation de l'essieu (mais sans mettre en péril la stabilité du chariot) et l'essieu directeur pour le reste. On obtient donc un bon rayon de giration en combinant les 2 systèmes.

On peut aussi noter une certaine liberté en rotation longitudinal entre les parties avant et arrière qui évite que le châssis (ou le tube de liaison central) ne soit vrillé (je n'ai pas pu voir sur les photos, la solution constructive utilisée).
On peut aussi noter l'essieu avant freiné, le siège courroie, la rambarde de protection avant et les 3 palonniers (l’utilisation d'un épandeur à prise de force sur les roues est très tirant et nécessite 3 chevaux).

L'extrémité des brancards (à passant long) autorise le jeu longitudinal qui permet d'utiliser un harnais chevilatte avec les palonniers (voir l'étude sur le sujet dans l'HIPPOBULLE N°30).

Voici l'autre partie arrière (en porteur de grumes) qui peut se connecter au même train avant.
On peut noter, l'essieu arrière "boggie" qui permet d'absorber les irrégularités du terrain plus aisément qu'un essieu simple.
On remarquera aussi sur l'avant droit du porteur (dans le sens de la marche), le berceau de chargement manuel (ici en position repliée), qui permet de gerber à la main les petites grumes quand les ranchers amovibles sont enlevés.

Nous verrons prochainement d'autres systèmes de chariots à avant-train amovible...

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