Depuis plus de 20 ans nous cherchons des solutions techniques pour faire des sièges de véhicules hippomobiles à la fois ergonomique, simples, légers et facile à fabriquer (ou acheter).
Après avoir utilisé les sièges (de faucheuse) métalliques, qui étaient suspendus du fait le l'élasticité de la lame de fixation et assez confortables mais manquaient d'appui dorsal, nous avons testé les sièges et les banquettes automobiles. Ces derniers, en plus d'être peu résistants en usage agricole, s'imbibaient d'eau à la première pluie et manquaient de souplesse sur des véhicules sans suspension.
Nous avons aussi testé le banc sur lames de suspension des chariots des pionniers américains (dur, dur et pas facile de trouver des lames de bonne souplesse).

En fait à l'usage, on s'aperçoit que la position la plus ergonomique est une position semi-debout (les jambes absorbent les chocs du terrain), incliné en arrière (pour pouvoir s'appuyer et retenir des animaux emballés par exemple) avec un appui dorsal (pour reposer son dos), la cale de menage est techniquement une bonne solution technique à ces problèmes.

Mais il faut aussi que le siège d'un véhicule de travail, utilisé pendant 6 à 8 heures d'affilé, autorise le meneur à s'asseoir normalement pour reposer ses jambes quand c'est possible (dans les parcours de liaison sur route par exemple ou les moments calmes).

C'est en observant les sièges courroie des porteurs à grue hydraulique suédois (qui sont formés d'une seule courroie fessière) que j'ai eu l'idée avec Antoine Luneau en 1990 de fabriquer pour le Cabri un siège courroie à 2 appuis qui permettait de se tenir semi-debout mais aussi assis.
Ce système est toujours utilisé avec succès, même si les courroies ont été changées depuis. J'utilise des courroies de caoutchouc de chenillette de damage, qui normalement supporte les lames alu et qui sont changées régulièrement.

Vous trouverez des photos de ces sièges courroie dans un précédent billet...


L'Urbenne à Levier 2010 (photo pixel-visuel)

Dernièrement, j'ai reçu plusieurs courriers de demande de précisions cotées pour fabriquer ces sièges.
Comme par ailleurs j'ai dû équipé d'un siège courroie 2 places (mais à courroie indépendante) notre Urbenne (remorque à benne alu hydraulique) pour la fête de Levier en août 2010, j'en ai profité pour faire quelques photos et un plan côté.


Une vue latérale de l'Urbenne (photo D. Fady)


Le plan côté du siège courroie et son support (photo D. Fady)

Vous bénéficiez donc des dernières évolutions de ce siège.
A remarquer que les meneurs de la "Maison Cannelle" utilisateurs au quotidien de ce siège ont préféré le recouper en hauteur, je pense personnellement que c'est une erreur mais je respecte ce choix et je vous fourni la côte de départ (la mienne entre parenthèse) et la côte actuelle.
Dans le doute, on peut prévoir un système de réglage en hauteur (du type de 2 tubes carrés qui coulisseraient l'un dans l'autre), de façon à tester les 2 hauteurs et prendre ensuite une décision de réglage en toute connaissance de cause.

Je vous donne d'autres photos de détails...


Vue en gros plan du siège courroie et du pare-crotte-rambarde avant (photo Deny Fady)


Vue de la position semi-debout en appui lombaire (photo Deny Fady)


Vue de la position semi-debout en appui lombaire (photo Deny Fady)


Détail de la rambarde avant, du frein à pied et de la mécanique (photo Deny Fady)


autre vue de la rambarde avant, du frein à pied et de la mécanique (photo Deny Fady)


autre vue de la rambarde avant, du frein à pied et de la mécanique (photo Deny Fady)


détail des supports du siège (photo Deny Fady)


détail des supports du siège (photo Deny Fady)


détail des supports du siège (photo Deny Fady)


fabrication des attaches des courroies (photo Deny Fady)


fabrication des attaches des courroies (photo Deny Fady)


Détails de la courroie et découpe du passage de l'anneau central (photo Deny Fady)

Voilà, si vous voulez d'autres infos, je compléterai...