Hippotese, Le cheval de Travail

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lundi 18 novembre 2013

Collecte hippomobile de corbeilles de parc à Grenoble, été 2013 (suite)

Nous avons reçu encore quelques photos de la collecte hippomobile des corbeilles à Grenoble pendant l'été 2013.

Toutes ces photos sont de Emmanuel Breteau (merci à lui) et ont été prises la deuxième semaine (9 août).

Lolo, enfin à peu prés remise de l'accident a pu reprendre sa place et libérer "Camomille" qui avait assuré l'intérim au pied levé...


Signalisation gestuelle, il va falloir que les automobilistes réapprennent à les respecter...


Quartier La Villeneuve, les habitants sont conquis...


Chaque matin, les enfants attendent le passage de la benne et des "seuvôs"...


Dés que la benne est pleine, petit tour vers l’entrepôt municipal pour vider...


Circulation urbaine habituelle, les chevaux sont aux ordres, dans le calme et la sérénité...


Chaque matin, en fin de tournée, débriefing et petite remise à niveau sur le simulateur, sous l’œil sévère de l'équipage...

dimanche 3 novembre 2013

Collecte hippomobile de corbeilles de parcs à Grenoble, par l'asso. Equipage, été 2013

Article écrit et préparé (photos et vidéo comprises) par l'Association Equipage (http://www.cheval-equipage.fr), mise en page par DF Hippotese.

La collecte des corbeilles de parcs, ville de Grenoble, du 28 juillet au 9 août 2013.

Carnet de route, par Valérie Colin (Equipage)

Durant l’hiver 2012, nous avons proposé au service Espaces Verts de la ville de Grenoble nos prestations en traction animale.

Un appel d’offre a été lancé pour une éventuelle fauche d’herbe et le ramassage de corbeilles de parcs.
Nous avons proposé un devis et nous avons été retenu pour la collecte, pour une période de 15 jours du 28 juillet au 9 août 2013.
Le travail demandé consiste à ramasser les corbeilles dans différents parcs de la ville.

Pour cette collecte, nous avons loué, pour les 15 jours, une Hippoben dernier modèle, à Alain Perrier.
En allant la chercher, 2 jours avant le début du chantier, nous avons eu un accident sur l’autoroute, résultat : la remorque porteuse et l’Hippoben se sont retournées sur l'autoroute et le fourgon tracteur (qui a percuté fortement la barrière de sécurité), est rendu à l'état d'épave, mort !!!
Beaucoup de dégâts matériels mais on est, heureusement encore là pour en parler !!
Notre Lolo blessée quand même un peu... Donc repos.
C’est Capucine, alias "Camomille", qui la remplace au pied levé...
Mais plus de benne, du coup : "Allo Hippotese Assistance" : Didier et Deny s’organisent pour nous trouver une benne de ramassage d'ordures en remplacement, dans les 2 jours et nous la livrer sur Grenoble pour le dimanche soir...
Ils apportent une benne à ordures suisse, un petit modèle Ochsner qui a appartenu au Grand Hôtel de Zermatt (Station huppée de Suisse) et que Deny a acheté et remis en état récemment...

On se donne rendez-vous sur le campement (dans un parc en face du stade de Grenoble), nous, avec les chevaux, eux, avec la benne...
Et on se retrouve tous ensemble, à boire des bières à 2h du mat, dans le camion malgré un orage de fou. Mais la benne est livrée. Mission accomplie !
Ça assure chez Hippotese !!!

SEMAINE 1 : centre ville, Parc Paul Mistral

Lundi : Stresso-mètre au max !!! Tout revient à la gueule, l’accident, l’Hippoben, les réglages de l’Ochsner, la météo pourrie... Quelle horreur !
Pluie battante, orage, très mauvaises conditions pour attaquer le chantier, heureusement, les services techniques décident de décaler le ramassage d'un jour (on travaillera donc le samedi) et la collecte débutera seulement le mardi, ce qui nous laisse une journée pour finir d'aménager l’Ochsner (adaptation du timon et pose d'un gyrophare).

Mardi : On commence notre première tournée, accompagnées d’un employé municipal qui nous indique le parcours et l’emplacement des poubelles.
La tournée fait 8 km, à plat et comporte 5 parcs.
Il y a des portails et des bornes rabattables à ouvrir, il faut aussi emprunter les voies ouvertes à la circulation, Les Grands Boulevards, les feux, les stops, les voies de tram, les ralentisseurs... La ville, quoi !

Il y a aussi différents modèles de poubelles suivant les parcs. Certaines sont pratiques et d’autres beaucoup moins.

Nous nous levons à 4h30, soins aux chevaux, petit déj... On garnit et on va atteler l’Ochsner qui est stockée dans un local de la mairie, à quelques centaines de mètres des parcs des chevaux et de notre campement.

À 6h00, on commence la tournée, 140 poubelles en tout (le grenoblois aime la bière et la pizza !).
4h de tournée et environ 3,5 m3 de déchets, soit 2 bennes (l’Ochsner a une contenance d’environ 1,7 m3).
Nous vidons dans un benne Lely semi-enterrée (qui dépasse de 30cm du sol). Une manœuvre précise s’impose en marche arrière car en largeur, on est "pile-poil".

Ensuite, direction les services techniques de la mairie pour le nettoyage de la benne au Karcher.
Puis retour au hangar de l'orangerie où nous stockons l’Ochsner pour la nuit et enfin, nous douchons les chevaux.

Le campement est situé dans une zone du parc Paul Mistral, au cœur de la ville.
Les chevaux sont parqués près de nous. Il y a de l’herbe "à gogo", un point d’eau se trouve à proximité. Il ne manque plus que la piscine !!

L'après midi, c'est relâche, nous faisons la sieste dans le van, un œil sur les chevaux...

La nuit après un souper "camping" préparé dans le fourgon, nous couchons dans le van et le fourgon.
Cette nuit, nous avons été réveillées par la police municipale qui se demandait quel genre de Rom pouvait bien squatter là et avec des chevaux !!! La tête dans le ...bip..., on leur explique ce qu’on fait là, ils contrôlent l’arrêté préfectoral... et... "Nous sommes désolés, nous n'étions pas au courant !".

Les jours suivants, même déroulement, même quantité de déchets.
Les gens du quartier apprécient de se faire réveiller par le son des sabots et de voir des chevaux parqués près de chez eux. Les enfants viennent caresser les chevaux et les chiens citadins font une découverte !

Le travail est plutôt agréable, poubelles pas trop sales, peu de circulation aux heures où nous empruntons les Grands Boulevards. Pour les chevaux c’est un travail trop facile, à plat (ça change du Trièves !) la benne est très roulante et maniable.
Par contre les après-midi sont longues, alors après le repos, bourrellerie... Mais on reste H24 avec les chevaux et l'une de nous reste tout le temps près du campement.

Le bilan de cette 1ère semaine est positif, le service Espace Vert est satisfait de notre prestation. De notre coté, tout s’est bien passé, l’Ochsner est hyper fonctionnelle, et très adaptée à ce genre de travail : faible charge, beaucoup de manœuvres et des accès étroits.

SEMAINE 2 : Quartier Villeneuve

Samedi : Aujourd’hui, nouvelle tournée. Équipées d’un plan et de notre sens de l’orientation légendaire, nous voilà parties...

1er parc, 2ème parc : Tout va bien ! Puis, en route pour le troisième, on tombe sur 6 "gonz" qui tenaient encore le bar à 7h00 du matin !
En voyant les chevaux, ils accourent vers nous et là, on se dit "m..., ils vont nous squatter !". Pas loupé ! L’un s’assoit sur le timon, l’autre demande à se faire fouetter, le suivant essaie de monter dans la benne... Le bordel, quoi !!
Heureusement notre paparazzi adoré a la présence d’esprit de leur demander ce qu’ils fêtent... Une naissance !! Et voilà la situation décoincée, ils nous lâchent et nous, on poursuit notre collecte.
Plus loin, une bande d’ados est venue nous "brancher", ils trouvaient ça "trop chelou" de ramasser les poubelles avec des chevaux. En plus "c’est 2 meufs" ! Un échange bien marrant...

Dimanche : Retour au vert, un petit jour de repos.

Lundi : Le campement est moins calme que celui de la semaine dernière. On est à l’entrée d’un parc, proche de la rue, en face d’un quartier. Pas beaucoup d’espace à faire pâturer.
Les soirées durent longtemps, impossible de dormir avant minuit, trop de passage.
En tout cas, on est en sécurité !! Une caméra est dirigée vers nous H24 !! On se sent mieux d’un coup...

Cette seconde tournée est riche en échanges. Les gens sont très curieux. Certains apprécient, d’autres critiquent les choix politiques... C’est parfois animé !

La benne est stockée sur un parking des services techniques de la ville.
Au niveau circulation, c’est comme la semaine dernière... La "p’tite nouveauté" pour les chevaux, c’est de traverser une galerie, sous un immeuble, sur un sol carrelé. Avec les fers aux pieds, contact bizarre !

Nous vidons l'Ochsner sur un tas de déchets, au sol. Ils sont ensuite repris au chargeur et évacués en camion. Puis, nous lavons la benne à la Propreté Urbaine, à côté des autres camions poubelle.

Cet après midi, un monsieur est venu nous brancher, pour récupérer le crottin pour son jardin. Du coup, il passe 3 fois par jour en vélo, armé de son cabas et de sa pelle, et il ramène un sac à chaque voyage !!
Les chevaux sont fatigués du passage incessant des curieux. Plein d’enfants viennent, coupent le jus, leur donnent des trucs à manger, comme au zoo...

Mais aussi, certains sont bien "partants" pour transporter les seaux d'eau depuis le point d'eau et leur donner à boire...

Les parcs de cette tournée sont peu fréquentés, donc il y a peu de déchets. A peine une demi-benne par jour, pour 3 heures de tournée.
Il y a beaucoup de distance entre les parcs. Certains modèles de poubelles prennent plus de temps (ouverture avec une clé). Il y a une cinquantaine de poubelles en tout.

Mardi : Ce soir, une dame est venue nous apporter des "Samoussas" et des gâteaux marocains... On est aux petits soins !!!

Des fois, on a l’impression d’être un "cabinet psy", certaines personnes viennent discuter, nous raconter leurs histoires... Parfois, cela dure longtemps... Et "allez ! au suivant !".

La suite de la semaine de collecte se déroule sans incident. Le bilan est le même que la semaine précédente.

Un petit regret : La presse et les élus devaient venir faire une inauguration, puis une visite et au moins un bilan du chantier... Mais comme Monsieur l’Elu n’était pas dispo, personne n'est venu... Cette action sera donc passée (presque) incognito...

Toutes les photos ici... dans "Collecte hippomobile de corbeilles de parc à Grenoble, Asso Equipage (été 2013)"

Et enfin une petite vidéo de Didier, pour l'ambiance...


Collecte hippomobile de corbeilles à Grenoble... par hippotese

Pour les smartphones et les tablettes...


Collecte hippomobile de corbeilles à Grenoble... par hippotese

vendredi 18 novembre 2011

VEOLIA PROPRETE expérimente une remorque hippomobile de collecte de déchets en aluminium et matériaux composites

Il y avait longtemps que l'on avait pas vu une remorque hippomobile de collecte de déchets vraiment novatrice...


Hazebrouck collecte ses déchets à cheval par GrandLilleTv
collecte hippomobile

C'est l'entreprise VEOLIA PROPRETE qui a commandé à la société ARC Industrie la mise au point de cette remorque hippomobile afin d'alléger au maximum son poids.


(Photo ARC Industrie)

Pesant 350 kg, cette remorque est fabriquée en aluminium et en matériaux composites.
Le poids de la remorque permet à un seul cheval de pouvoir collecter une quantité suffisante de déchets pour pouvoir rivaliser avec un camion.


(Photo ARC Industrie)

Le cheval, conduit par un seul cocher, permet la collecte des sacs jaunes en porte à porte. Deux agents de propreté (rippeurs) ramassent les sacs et les jettent à l'arrière de la benne, comme sur le camion.


(Photo ARC Industrie)

Une fois la remorque pleine, la cargaison est déchargée dans un camion par simple renversement à l'aide d'un portique à chaîne, puis elle est emportée vers le centre de tri de Strazeele.


(Photo ARC Industrie)

L'étude de cette remorque hippomobile s'est faite en trois étapes. Chacune de ces étapes faisant l'objet d'un déplacement dans le pays des Flandres :

  1. Entre le 05 et le 09 juillet 2010 : Présentation aux écuries Bahuchet à Gremevillers (60), aux ingénieurs de VEOLIA ainsi qu'aux élus locaux, d'un premier prototype de châssis avec une benne en aluminium. Première collecte dans les rues effectuée avec un vif succès.
  2. Entre le 08 et le 10 novembre 2010 : Présentation à la presse locale, aux écuries Santrain à Hazebrouck (59), d'un nouvel attelage avec benne en composite.
  3. Le 03 février 2011: Début de la première collecte permanente à Hazebrouck, assurée par un nouveau châssis aluminium et une nouvelle benne composite.

La collecte hippomobile des déchets concilie plusieurs exigences de développement durable :

  • Réduction des nuisances sonores pour les habitants de Hazebrouk,
  • Diminution des émissions de gaz à effet de serre,
  • Création d’emplois (équivalent 3, 5 temps pleins) et amélioration des conditions de travail pour les rippeurs,
  • Protection du cheval de trait, menacé d’extinction, qui retrouve ici une utilité.

Depuis février 2011, le SMICTOM des Flandres réalise donc, la collecte hippomobile en remplacement du camion poubelle habituel.

Après le succès remporté par cette collecte des déchets recyclables dans le quartier test, le SMICTOM, depuis septembre 2011 a décidé d'étendre l'expérimentation au ramassage des corbeilles de ville et des déchets ménagers dans le centre de la ville.

NB : Personnellement, j'aimais bien le modèle tricycle (un Cabri bigsize...), mais je crois qu'ils sont revenus depuis à un modèle 4 roues avec amortisseurs...


(Photo José Thorel pour Hippotese)

dimanche 27 mars 2011

Compte-rendu du 8ème Congrès des Chevaux Territoriaux oct 2010 (et de la Commission Nationale)

Je viens de m'apercevoir que nous n'avions pas diffusé le compte-rendu officiel du 8ème Congrès des Chevaux Territoriaux d'oct 2010 et de la Commission Nationale de Développement des Chevaux Territoriaux...

Voici un oubli réparé...

Le Compte-rendu du 8ème Congrès des Chevaux Territoriaux 2010 ici...

Comme je n'avais pas de photo, je vous ai mis une petite photo de matériel hippomobile spécial "cheval cantonnier" prise au SIA 2011...


La remorque "porte-containers" surbaissée (Bernard Michon constructeur) et la remorque tribenne à grue, "Hippoben" (Perrier constructeur) au Salon de l'Agriculture 2011, (photo Deny Fady)

mercredi 8 décembre 2010

Installer un cheval territorial, Combien ça coûte ? les propositions d'Hippotese

Suite à l'article de la Revue des Maires (oct 2010) sur le coût d'installation d'un cheval territorial, que nous avions critiqué dans un précédent billet, il nous a semblé judicieux de donner nos propres chiffres.

Ces chiffres sont adaptés à des situations générales et reproductibles partout sur le territoire français au 1er janvier 2011.

Il s'agit de chiffres moyens, correspondants au prix du marché, respectant les acteurs professionnels de la filière et garantissant un haut niveau de qualité de prestation.

On pourra sans doute trouver des prix moins élevés, dans telle ou telle région, chez tel ou tel constructeur ou éleveur, mais les prix que nous indiquons, fruit de notre expérience et de notre connaissance du terrain, garantissent la pérennité des structures et semblent une base crédible pour monter des dossiers de financement et calculer la rentabilité d'un projet.

Coût d'un cheval de trait, dressé, apte à travailler en sécurité, en ville, au milieu de la circulation : 6000 €

Coût d'un véhicule hippomobile spécifique, type ramassage des déchets, 4 roues, de base : 10 000 €, avec options : 15 000 € (un plateau basique démarre à 5 500 € et un véhicule spécifique peut monter jusqu'à 25 000 € en tribenne).

Coût d'un avant train hippomobile 2 roues, avec options (freins, garde-boue, toit) : 3500 €

Coût d'une remorque double essieu, à benne basculante + réhausse grillagées, charge une tonne : 4000 €

Coût d'un harnais en collier complet, dont sac à crottin (150 €) : 3 000 € (on peut descendre à 1 500 € en bricole).

Coût d'entretien utilisation courante (vermifuge, émouchine... et ferrage à raison d'un ferrage tungsten toutes les 4 à 6 semaines) : environ 1500 €/an

Coût d'entretien nourriture et box (en pension, prés d'une ville) : 300 €/mois (à la campagne on peut descendre à 180 €/mois)

Coût prestation externe 1 meneur/1cheval (hors déplacements pour 6 heures de prestation) 400 €/jour

Dans tous les cas, ces montants ne sont qu'indicatifs, et une commune qui envisagerait de monter un projet d'utilisation de chevaux territoriaux devra sans doute s'approcher d'une structure professionnelle intermédiaire pour l'aider à affiner son projet (CERTTA, Equiterra, HNCI...)


(photo Deny Fady, Levier 2010)

NB : Nous vous donnons quelques sources d'infos complémentaires...

Le catalogue et le tarif nov 2010, des matériels hippomobiles de la Sté H2C Hervé Champomier, (seul revendeur, à notre connaissance, à proposer un panel complet de matériels adaptés aux prestations des chevaux communaux, d'origine française et internationale).

Les fichiers PDF des panneaux sur le coût d'un cheval de travail (500 Ko) et sur le cheval en ville (500 Ko), réalisés par l'IFCE, les Haras Nationaux, l'APTC et Hippotese (à Levier 2010) :


Panneau sur le Coût d'un cheval de travail


Panneau sur le Cheval en Ville

On pourra aussi utilement consulter la page dédiée aux infos "cheval en ville" sur le site d'Hippotese ici.

mercredi 27 octobre 2010

Collecte Hippomobile de déchets à Saint-Jean-en-Royans (Drôme)

Depuis le 19 octobre 2010, Daniel Pruvost (Ibex élevage), Christian Bouvier, la FD CIVAM Drôme et la commune de Saint-Jean-en Royans (Drôme) expérimente une collecte de déchets hippomobile...

Une petite vidéo...

Dans sa diffusion Vercors-TV...

En archive, sur le site HIPPOTESE, ci-dessous...

La commune de La Chapelle-Gaceline (Morbihan), a fait le choix de la traction animale pour ses services techniques

''La petite commune (620 habitants) de La Chapelle-Gaceline (Morbihan, Bretagne), a fait le choix de la recruter Nayak et Ugo, solides postier breton, pour aider au quotidien les agents municipaux.

Ils sont utilisés pour conduire en calèche, les enfants de l'école au restaurant scolaire et participer aux travaux communaux...''

Je laisse Didier Déniel du Télégramme de l'Ouest vous présenter le projet...


Vie communale. Le choix du cheval

La petite commune de La Chapelle-Gaceline, dans le Morbihan, a fait le choix de la traction animale pour ses services techniques. Nayak, un solide postier breton, aide au quotidien les agents municipaux. Il conduit aussi, en calèche, les enfants de l'école au restaurant scolaire.

Dans leur grand enclos à la sortie du bourg, Nayak et son jeune et fougueux congénère Ugo, qui est toujours en formation, ne sont pas farouches. Les visiteurs, ils connaissent. «Ce sont un peu les chevaux de tout le monde», commente Pierrick Lelièvre, maire de La Chapelle-Gaceline depuis 1989. Ce choix de l'équidé a été guidé par une volonté des élus de donner à leur petite collectivité de 620 habitants, proche de La Gacilly, une réelle identité autour du «mieux vivre».

La calèche des enfants

Aide au balayage des rues, transport de déchets verts, arrosage des jardinières municipales... Nayak a des journées souvent bien remplies. D'autant que, le midi, cette tonne de muscles tire une grande calèche qui emmène une vingtaine d'enfants de l'école vers le restaurant scolaire, situé à 500m de l'école. Pas besoin de faire un dessin : les bambins en oublieraient même le plat de frites fumantes qui les attend. Dans les côtes, ils encouragent le postier breton. Lançant des «Vas-y Nayak ! Vas-y Nayak !». «Pas trop fort, rétorque Aurore Dupuis, l'employée communale qui tient les rênes. Il ne va pas entendre les voitures. Il peut prendre peur». Dans le secteur, tout le monde respecte l'attelage. «Certains conducteurs pestent quand même derrière nous, raconte Aurore. L'autre jour, un semi-remorque nous a doublés à toute allure. Il s'est rabattu en klaxonnant juste sous les naseaux de Nayak qui n'a pas bronché. Par contre, il a parfois peur des tracteurs. Sauf de celui dont on se sert pour lui donner à manger».

Du lien social en crin

Le cheval a participé activement au tissage de ce lien social qui fait souvent défaut. Chez les anciens, il a fait remonter à la surface de vieux souvenirs. Les nouveaux habitants, eux, voient en lui une force motrice bien moins polluante et moins bruyante que le moteur à explosion. Reste qu'il laisse parfois des indices assez odorants de sa présence sur la chaussée. «Ça ne traîne pas. Les gens ramassent le crottin très vite. D'ailleurs, les fleurs n'ont jamais été si belles dans la commune», plaisante Aurore. Du côté des services techniques, l'arrivée des postiers bretons a été plutôt bien accueillie. Seul un agent, habitué depuis plus de 25 ans à manier le tracteur, émettait quelques réserves sur ce mode de propulsion ancestral. Réserves qui se sont estompées rapidement au contact de l'animal. Bientôt, Nayak ne sera plus seul à trimer sur les routes de la commune. Une fois dressé, Ugo le rejoindra pour, entre autres tâches, tracter une lourde tondeuse hélicoïdale de 3m de large. Mais aussi une balayeuse de rue entraînée par les roues. Également dans les cartons de la commune, l'installation, sur ses terres, de l'Equus Arte, une troupe de théâtre équestre. Et l'organisation d'une fête du cheval, l'an prochain, qui s'étalera sur trois jours. Le vendredi sera réservé au salon du cheval territorial. L'occasion pour les villes bretonnes qui le souhaiteraient de mettre le pied à l'étrier.

(source : Télégramme de Brest du 20 octobre 2010, merci à Nico Fady pour le lien...)


Une petite vidéo...

dimanche 3 janvier 2010

Les bonnes questions du maire de Phalsbourg, avant de créer son service hippomobile de collecte de déchets

Dans la vidéo de l'interview de Dany Kocher, maire de Phalsbourg (voir billet précédent), celui-ci recense les questions qu'il s'est posé avant d'expérimenter puis de valider le service municipal de collecte hippomobile des déchets.

La vidéo n'est pas toujours très compréhensible, et comme je l'ai retranscris pour moi, je vous donne la liste des (bonnes) questions qui ont interrogé Dany Kocher...
Elles peuvent peutêtre aider un maire ou une collectivité locale dans ses choix d'organisation...

Les (bonnes) questions du maire de Phalsbourg... Et ses propres conclusions...

- Quel est le poids moyen de déchets dans la collecte ? (et le poids total sur l'année)
- Quel est le volume réels de ces déchets (dans la mesure où il n'y a pas de compactage avec les véhicules hippomobiles) dans une collecte et sur l'année ?
- Quelle est la durée de la collecte actuelle et future, quelle sera la durée du travail effective (éventuellement préparation, nourriture du cheval, soins...) ?
- Problème d'un véhicule adapté (volume le plus grand possible, problème de la giration du véhicule, problème du freinage...)
- Un cheval ou deux chevaux ?
- Conclusion : Faire fabriquer un véhicule de 10 M3 de capacité (n'existe pas dans le commerce)
- Organisation actuelle de la tournée, aller-retour nombreux, organisation future
- Transfert ou pas dans les camions ?
- Distance entre les points de collecte, création de points de regroupement ?
- Appel d'offre d'une prestation extérieure complète à cheval (sans réponse satisfaisante)
- Conclusion : création d'une régie municipale
- Le choix retenu ne doit pas être plus cher. En fait le gain financier est léger mais réel... La régie municipale est plus économique...
- Choix d'un prestataire extérieur pour les chevaux et le cocher ?
- Choix d'un véhicule en propriété communale et 2 rippeurs employés municipaux ?
- Convivialité du service sans mélanger les genres, le véhicule ne sert qu'au ramassage des déchets (de jeunes mariés louraient-ils un camion poubelle pour leur mariage ?)
- Impact évident sur les conditions de travail des personnels et valorisation de leur activité.

mardi 1 décembre 2009

Scoubidou, cheval municipal à Mably (Loire)

Grâce à Geneera TV, la télé du développement durable en Rhône-Alpes, un super reportage sur la commune de Mably (42) et son cheval cantonnier Scoubidou.

Dans le cadre du renouvellement d’un véhicule plateau utilisé par les services espaces verts et voirie, la commune de Mably a étudié les alternatives à un remplacement par un véhicule similaire.

Après l’examen des différentes alternatives (dont véhicule électrique), la solution retenue porte sur l’acquisition d’un véhicule hippomobile, avec l’acquisition d’un cheval de trait et du matériel nécessaire ainsi que sur la formation de deux agents municipaux. Si l’on associe souvent «développement durable» à surcoût, tel n’est pas le cas pour cette action qui s’avère plus économique...

Le matériel hippomobile vient de chez Bernard Michon (bernardmichonaze@aol.com) à Azé (71), Scoubidou de la Maison Cannelle (cerrta@wanadoo.fr) à Villers sous Chalamont (25) et le harnais de la sellerie Audry à Pierre de Bresse (71)

site de la ville de Mably
Partenaires : Rhônalpénergie-Environnement et VIDICOM

Une page du bulletin municipal de Mably de mai 2009, annonçant la nouvelle...
Une autre page d'un autre bulletin de Mably

Le reportage original de Mably en streaming visible sur Geneera TV
D'autres mag complets de Geneera TV à voir absolument...

lundi 30 novembre 2009

Travailler en ville avec les chevaux : l'aspirateur à feuilles et le broyeur à Vincennes (75)

Jean-Claude Carretier (qui est responsable de l'atelier forestier à la Division du Bois de Vincennes, voir billets précédents) nous a fait suivre quelques bonnes idées sur l'amélioration des conditions de travail des chevaux "cantonniers"...


Encore une idée de développement des activités du cheval en ville... Toutes les communes ont des "aspiratrices" à feuilles (aspirateurs à moteur auxilliaire).
Avec le cheval on supprime la consommation du véhicule tracteur (qui tourne souvent au ralenti ou doit être redémarrer à tous moments pour des sauts de puces NDLR).


(Photos : Jean-Claude Carretier, Bois de Vincennes)

Ceci n'est encore qu'un test vite fait.
On peut améliorer le réceptacle, le tube d'aspiration trop court ...
Mais l'idée est là...
En pensant, bien sûr, aux protections auditives de nos bêtes.


(Photos : Jean-Claude Carretier, Bois de Vincennes)


Suite à ma demande de complément d'information sur les solutions mises en place pour la protection auditive des chevaux, Jean-Claude précise...


J'ai acheté une paire de bouchons d'oreille utilisés lors des courses de trot attelé.

Ci-dessous un lien sur une boutique qui vend cet article...
http://www.matequides.fr/attelage-trotteur-bonnets-bouchons-finntack-c-49_144.html


(Photos : Jean-Claude Carretier, Bois de Vincennes)

...et j'en ai fait une autre avec une éponge "gros travaux" découpée et mise dans des gants chirurgicaux ou des bas. Les 2 sont visibles sur les photos.


(Photos : Jean-Claude Carretier, Bois de Vincennes)

C'est aussi très utile avec le broyeur à branches...


(Photos : Jean-Claude Carretier, Bois de Vincennes)

Pour ce qui est de la protection auditive des chevaux, certains, et j'en suis, sont pour... D'autres sont contre... A chacun de se faire une idée...

M. Jean-claude Carretier
Atelier forestier
Division du Bois de Vincennes
Rond point de la Pyramide
75012 Paris


Vous pouvez donner votre avis sur la question, et vos pratiques, dans les commentaires... (courtois SVP).

jeudi 19 novembre 2009

Phalsbourg : une commune à cheval sur le tri (Moselle - Lorraine)

Phalsbourg a lancé et réussi la collecte du tri sélectif en régie : 5000 habitants, 100 m3 de cartons collectés sur 2 jours toutes les quinzaines et 25 km de tournée par jour...

Le maire, Dany Kocher, explique dans cet interview la démarche qui a été la sienne pour lancer ce service...

Les contrats qui liaient la ville de Phalsbourg à deux sociétés privées pour la collecte des ordures ménagères et la collecte sélective des déchets valorisables arrivaient à échéance fin 2007. Les élus et en particulier le maire, Dany Kocher, ont donc passé l'année 2007 à remettre ces contrats en concurrence et à imaginer le cas échéant de nouvelles solutions.

Finalement, la collecte en porte à porte dite « sélective » (papiers, cartons et plastiques) a été reprise en « régie municipale », mais complètement repensée puisque ce sont désormais des chevaux de trait (deux traits ardennais) qui assurent en grande partie cette tâche.

Pour pouvoir mettre en œuvre ce service, la ville a fait fabriquer une voiture à quatre roues, prototype unique, adaptée au besoin qui a été identifié.


(photo, mairie de Phalsbourg)

Les deux rippeurs sont des employés municipaux mais le meneur travaille pour un prestataire de service privé, l'association « les calèches Bernard Weber », située à Pfaffenhoffen.

Cette benne de 10 m3 est vidée à plusieurs reprises, à chaque tournée, sur une zone de regroupement (la plate-forme-déchetterie) à environ un kilomètre du centre ville.


(photo, mairie de Phalsbourg)

Après une première année test en 2007 et vu le succès de l’opération, tant économique que social, la présence du cheval sur la voie publique étant appréciée par la population, l’opération a été reconduite et pérennisée.

Et aussi, pour info complémentaire, un petit PDF, Tiré d'une page du bulletin SYCOPARC, n°36, de janvier 2009, lettre d’information du Syndicat de Coopération du Parc Naturel Régional des Vosges du Nord

Coordonnées de l’association :
les calèches Bernard Weber, 2ABW
10, rue du Ruisseau
67350 PFAFFENHOFFEN
Tél. : 06.08.82.07.26
Site Internet : http://monsite.orange.fr/2abw

mardi 17 novembre 2009

Compte-rendu du 7ème Congrès des Chevaux Territoriaux 2009

Voici le compte-rendu officiel du 7ème Congrès des Chevaux Territoriaux, (en PDF (Acrobat) comme d'habitude) qui a eu lieu les 24 et 25 octobre 2009...

Merci à Lydia MALLET pour ce travail d'organisation et cet envoi.
Merci à Patricia Guinot pour la rédaction du compte-rendu.

Le Compte-rendu du 7ème Congrès des Chevaux Territoriaux 2009 ici...

NB : Pour ceux qui y étaient, si vous avez quelques photos des présentations ou des épreuves, nous les diffuserons avec plaisir...

mardi 21 juillet 2009

A Lampertheim (Bas-Rhin) Quadrille est cheval cantonnier depuis 2007...

Nous continuons notre tour de France des chevaux en ville avec un petit retour en arrière en 2007 et la jument Quadrille à Lampertheim...

Distribuer les plis municipaux à cheval, chercher les enfants de la halte-garderie en calèche hippomobile, utiliser une jument pour vider les poubelles ou arroser les fleurs et les espaces verts, oui, c'est possible et c'est économiquement rentable !

Quadrille, est une jolie Ardennaise de trois ans, au look comtois (c'est à dire blonde) par ses crins, qui officie depuis le mois de janvier 2007, comme cheval municipal à Lampertheim.(petite ville de la communauté urbaine de Strasbourg).
En fait, en décembre 2006, les autorités des haras de Strasbourg avaient sélectionné pour Lampertheim un cheval sur les trois en lice. Mais la jument retenue, répondant au joli nom de « Kiss me », a vite révélé des problèmes au niveau des pattes. C'est donc la seconde jument, Quadrille, âgée de 2 ans et demi, qui a été promue cheval cantonnier.

Les enfants en sont fous, les adultes aussi.
Mais comment la commune de Lampertheim en est-elle arrivée à faire ce choix-là ?
Annick Poinsignon, adjointe au maire, témoigne de la réflexion municipale : «Nous avons engagé depuis longtemps des actions en faveur de la préservation de l'environnement : utilisation de papier recyclé en mairie, tri sélectif, récupération des eaux de pluie, désherbage thermique… Nous souhaitions aller plus loin dans cette démarche. Lorsque s'est posée la question d'embaucher une personne de plus dans l'équipe technique et d'acheter un véhicule, l'idée d'employer un cheval de trait et son meneur a doucement fait son chemin.
Le projet s'est précisé grâce aux conseils d'autres communes déjà engagées dans ce type d'expérience – en particulier en Normandie –, et avec le soutien des Haras nationaux.
Ceux-ci, notamment par le biais de leur délégué régional, le docteur Christian Haessler, ont apporté leurs compétences techniques, aidant la commune à mener une étude de faisabilité chiffrée, dans un cadre très précis.
Les Haras ont également sélectionné un cheval adapté, de race Ardennaise – traditionnellement utilisée en Alsace – et jeune, afin de soutenir l'élevage local. Gagnés par l'enthousiasme de la municipalité, les Haras ont offert gracieusement Quadrille à Lampertheim !

C'est ainsi que la belle blonde est arrivée dans la vie des habitants de la commune où elle a su gagner tous les cœurs, autant par la douceur de son tempérament que par son ardeur au travail. La Ville a eu la chance de pouvoir embaucher, pour la mener, un agent détaché des Haras nationaux, Charles Ludwig, qui s'est très bien intégré à l'équipe technique.
Aujourd'hui, Quadrille, harnachée d'une « bricole » réalisée sur mesure dans la plus pure tradition du Kochersberg par un bourrelier d'Achenheim, fait partie du quotidien du village. « Beaucoup de personnes nous arrêtent dans la rue et témoignent leur contentement de voir la jument effectuer des taches d'intérêt général », témoigne Charles Ludwig, tout sourire. Même les personnes âgées qui parfois s'inquiétaient de ce retour à des pratiques d'une époque dont elles ont connu les difficultés, ont fini par se montrer conquises. Praticité, maniabilité, force de traction et économie d'énergie font de surcroît du cheval cantonnier une bonne affaire sur le plan budgétaire !
D'autres communes en Alsace s'intéressent déjà à ce « retour aux sources » très tendance, qui apporte un véritable plus à l'image d'une ville et renforce le lien social !

Librement adapté d'après un article de CUS Magazine N° 35 - Octobre 2007 à février 2008


Lampertheim (Bas Rhin), un cheval en ville, reportage de FR3 Alsace.




Cheval cantonnier à Lampertheim (reportage TF1)
hippotese

samedi 27 juin 2009

Fête du cheval de trait à Ensisheim (Haut-Rhin, Alsace), dimanche 26 juillet 2009

Jérôme Wentzel, qui a contribué dernièrement au compte-rendu complémentaire de l'assemblée générale de la FECTU dans nos colonnes, nous a fait suivre l'annonce de la fête du cheval de son association d'utilisateurs...

Je transmet avec plaisir...



Ensisheim 2008, photo : Syndicat d’Élevage et d'Utilisation du Cheval de Trait du Haut-Rhin


Le 26 Juillet 2009 dés 9h30 nous (Syndicat d’Élevage et d'Utilisation du Cheval de Trait du Haut-Rhin) organisons une grande fête du cheval de trait à Ensisheim (site de l'Eiblen).

Depuis quelques temps le cheval de trait fait son retour dans les villes, dans les forêts mais aussi dans les champs !

C'est une alternative très compétitive dans certains cas, notamment en débardage !

On ne compte plus les villes ayant récemment fait le choix d'acquérir un cheval cantonnier. En Alsace mais aussi dans la France entière. De nombreux vignerons de la région font aussi appel à eux pour le travail des vignes.



Ensisheim 2008, photo : Syndicat d’Élevage et d'Utilisation du Cheval de Trait du Haut-Rhin


Au programme concours départemental d'élevage où seront présentés les juments comtoises du Haut-Rhin ainsi que leurs poulains. Un jury de professionnel de l'association nationale de trait comtois sera présent.

Les membres du syndicat d'élevage et des professionnels du travail avec les chevaux de trait vous présenterons le cheval de trait (et leur entreprise) dans toutes ses activités: labour, débardage, attelage, monte...

Cette présentation aura lieux durant toute la journée sous forme d'ateliers disséminés sur le site.



Ensisheim 2008, photo : Syndicat d’Élevage et d'Utilisation du Cheval de Trait du Haut-Rhin


Une présentation de race permettra au public d'apprendre à connaître notre riche patrimoine équin.

Sur http://www.flickr.com/photos/chevaldetrait68 Vous pouvez trouver quelques photos libre de droit des activités de notre association. Il y un a un album sur l'édition 2008 de la fête. Cela fait quelques années que nous organisons cette journée. La fréquentation est en hausse chaque année (~120 personnes). Le but de notre association est de faire la promotion du cheval de trait.

Concernant la fête -> buvette et restauration possible sur place, promenade en calèche et nombreuses animations !

Pour tout renseignement complémentaire veuillez contacter Isabelle la présidente de l'association au 03 89 48 63 35 ou le secrétariat au 06 88 68 30 28 (répondeur en allemand, pas de panique !)
Merci d'avance pour l'attention que vous portez à notre association et à l'aide que vous nous apporterez !

Meilleures salutations.
Wentzel Jérôme



Ensisheim 2008, photo : Syndicat d’Élevage et d'Utilisation du Cheval de Trait du Haut-Rhin


Contacts : Secrétariat du Syndicat d’Élevage et d'Utilisation du Cheval de Trait du Haut-Rhin.
42 route de Thann
68700 Aspach le Haut
Mél : secretariat@chevaldetrait68.org
Tel +33 970 449 378 / +41 44 586 19 24
Web : http://www.chevaldetrait68.org