Hippotese, Le cheval de Travail

Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche

Mot-clé - cheval de travail

Fil des billets - Fil des commentaires

mercredi 11 octobre 2023

Mesure d'efforts au Datafficheur pendant la PferdeStark 2023 avec une grosse charrue mono-soc et une charrue bi-soc (Suite)

Suite du billet précédent sur les mesure d'efforts au Datafficheur avec une charrue mono-soc et une charrue bi-soc...

Je vous avais parlé du développement d'un programme en python (DataGraph Hippotese) qui permet de traiter les données brutes issues du Datafficheur, pour créer un fichier CSV utilisable dans un tableur mais aussi pour tracer automatiquement la courbe d'efforts et maintenant la courbe de fréquence d'apparition d'une valeur d'effort.

Je vous montre les 2 types de graphique que réalise le programme DataGraph-V1-Hippotese pour les 2 charrues vues au précédent billet.

Charrue monosoc :


(Courbe des valeurs des mesures d'efforts au Datafficheur avec la charrue mono-soc White-Horse 715, à partir du programme "DataGraph-V1-Hippotese" en Python)


(Courbe de fréquence d'apparition d'une valeur d'efforts au Datafficheur avec la charrue mono-soc White-Horse 715, à partir du programme "DataGraph-V1-Hippotese" en Python)

On voit bien sur cette seconde courbe que l'on a supprimé les valeurs d'efforts inférieures à 100 kgf (en considérant que dans ces cas, la charrue ne travaille pas).

Il nous reste donc les valeurs supérieures à 100 kgf, on dessine la courbe de fréquence d'apparition de ces valeurs qui a la forme d'une courbe normale (qui est une courbe de gauss particulière).

L'intérêt de cette représentation est que l'on peut calculer facilement la moyenne des efforts (quand la charrue travaille) ici : 739 kgf

On peut aussi calculer l'écart-type (mesure de la dispersion des valeurs d'un échantillon statistique). On sait que les valeurs comprises entre - l'écart-type et + l'écart-type représentent près de 70 % des valeurs de la courbe, ici de 565 à 913 kgf


(Représentation graphique de la fonction de densité d'une loi normale. Chaque bande colorée a la largeur d'un écart-type. Image Wikipédia)

On peut noter que les valeurs comprise entre - 2 x l'écart-type et + 2 x l'écart type englobent 95 % des valeurs... Non représenté sur nos courbes, peut-être à ajouter...

Charrue bi-soc :


(Courbe des valeurs des mesures d'efforts au Datafficheur avec la charrue bi-soc, à partir du programme "DataGraph-V1-Hippotese" en Python)


(Courbe de fréquence d'apparition d'une valeur d'efforts au Datafficheur avec la charrue bi-soc, à partir du programme "DataGraph-V1-Hippotese" en Python)

On voit bien sur cette seconde courbe que l'on a aussi supprimé les valeurs d'efforts inférieures à 100 kgf (en considérant que dans ces cas, la charrue ne travaille pas).

Il nous reste donc les valeurs supérieures à 100 kgf, on dessine la courbe de fréquence d'apparition de ces valeurs qui a la forme d'une courbe normale (qui est une courbe de gauss particulière).

On peut calculer facilement la moyenne des efforts (quand la charrue travaille) ici : 543 kgf (près de 200 kgf de moins que la précédente)

On peut aussi calculer l'écart-type (mesure de la dispersion des valeurs d'un échantillon statistique). On sait que les valeurs comprises entre - l'écart-type et + l'écart-type représentent près de 70 % des valeurs de la courbe, ici de 440 à 647 kgf.

Conclusion :

En conclusion, ces courbes de fréquence d'apparition des valeurs d'efforts et les infos associées nous permettent de caractériser un outil et un terrain dans lequel il est employé.
Elles n'ont cependant de valeur que quand le travail est régulier (en labour, en maraîchage mais sans doute pas en débardage).

A condition que le résultat du travail effectué soit de qualité équivalente, dans un terrain régulier et des conditions climato-pédologiques stables, on peut utiliser ces courbes pour comparer 2 outils.
Nota : Ici le terrain est identique ainsi que les conditions mais pas forcément le résultat du travail (on a pas vérifié la qualité du labour, ni sa largeur, ni sa profondeur) mais cela donne quand même des indications précieuses qui ne sont pas forcément très lisibles sur les courbes d'efforts simples.

Je vous met en téléchargement les 2 courbes de fréquence d'apparition d'une valeur d'efforts (en pdf). Courbe 1 et courbe 2.


Notes pour les spécialistes (de la part des programmeurs qui travaillent sur le programme "DataGraph-V1-Hippotese" en Python) :

Note density :
L'option density dans la fonction hist de matplotlib change l'axe des y de l'histogramme pour afficher une estimation de la densité de probabilité au lieu du nombre de données dans chaque bin.

Lorsque density=True, les valeurs de l'histogramme sont normalisées de telle manière que l'aire sous l'histogramme (c'est-à-dire l'intégrale de la densité de probabilité sur toute la plage de données) est égale à 1.

Cela signifie que chaque barre de l'histogramme n'affiche plus le nombre d'observations dans chaque bin, mais plutôt l'estimation de la densité de probabilité que la valeur aléatoire tombe dans ce bin.

Cela permet de comparer des histogrammes de différents ensembles de données qui peuvent avoir des nombres d'échantillons différents. Il est également utile pour comparer avec une distribution de probabilité théorique ou pour ajuster une courbe à l'histogramme.

Note KDE :
KDE signifie Kernel Density Estimation (Estimation de la densité par noyaux). C'est une technique qui permet d'estimer la fonction de densité de probabilité (PDF) d'une variable aléatoire.
En termes simples, elle permet de lisser un histogramme.

Lorsque vous créez un histogramme pour représenter la distribution de vos données, le nombre de "bins" (c'est-à-dire les barres de l'histogramme) et leur largeur peuvent avoir un impact important sur l'apparence de l'histogramme. Deux personnes peuvent interpréter différemment les données en fonction de la façon dont elles choisissent de "biner" ces données.
C'est un des problèmes majeurs des histogrammes.

L'estimation de densité par noyaux est une technique qui permet de "lisser" un histogramme.
Au lieu de "biner" les données, elle utilise une "fonction de noyau" (d'où le nom "Kernel Density Estimation") pour créer une courbe lisse qui s'adapte aux données.
Cette courbe peut alors être utilisée pour estimer la densité de probabilité à n'importe quel point.

dimanche 6 mars 2022

2ème sortie du Tripop (porte-outils de maraîchage en paire) : le déchaumeur à disques (cover-crop en X)

Début février 2022, nous nous sommes retrouvés à une dizaine d'Hippotésiens chez Mika dans l'Allier sur un chantier collectif pour continuer la construction du porte-outils de maraîchage en paire : Tripop.

Voir ici pour plus d'infos : http://hippotese.free.fr/blog/index.php/post/2022/02/11/1ere-sortie-du-Tripop-porte-outils-de-maraichage-en-paire-sur-le-terrain et les 2 billets précédents ici et ici)

Après un premier essai du châssis à dents destiné à déchaumer ou scalper les récoltes (voir ici : https://www.youtube.com/watch?v=08fH1p1YenQ).

Pour ce deuxième essai, nous avons pu tester le déchaumeur à disques (cover-crop en X). sur le terrain.
Le temps était toujours maussade, le vent froid, la terre humide...
Les chevaux sortaient de 2 mois d'inactivité (sauf essai Tripop)...

Et le résultat a été, là aussi, plutôt positif...
Le porte-outils se comporte toujours bien, il tourne sans effort, même si le cran de blocage de la manette de terrage est "subtil" et demande à être amélioré.

On est super content de voir aboutir, un an de travail !

Il restera à faire des mesures d'efforts avec notre nouveau Datafficheur (on en reparle bientôt), mais on va d'abord assurer la partie mécanique et les réglages...

- Plus d’infos et détails techniques sur le site de l’Atelier Paysan :
https://www.latelierpaysan.org/Le-TRIPOP.

dimanche 13 décembre 2020

Reedition du livre "Le Cheval dans la vie quotidienne" de Bernadette Lizet

Quand Bernadette Lizet m’a informé qu’elle allait rééditer son livre "Le cheval dans la vie quotidienne" qu’elle avait écrit en 1981, je m’en suis vraiment réjoui…


Le cheval dans la vie quotidienne, Éditeur : CNRS (12 novembre 2020),
ISBN : 978-2-271-13450-9, 320 p, 25 €

Il faut dire ici, que ce livre a été un ouvrage fondateur pour nous, les membres de l’association Hippotese (qui ne fut officiellement crée qu’en 1987) et sans doute aussi pour beaucoup d'autres, qui ne font pas parti du sérail et n'ont pas 4 générations d'ascendants dans le milieu du cheval et/ou une culture équestre étendue.

En effet, ce bouquin nous a permis d'acquérir le socle de connaissances que tous les passionnés de chevaux de travail devraient posséder. Il propose un ensemble d'informations et de mises en contexte qui sont la base minimale de notre bagage culturel sur le "cheval utilitaire",

Par exemple, il explique comment au XIXe siècle, l'aristocratie européenne, à la recherche du cheval parfait (proche du pur-sang arabe), et sous l'influence des Haras Nationaux qui répondaient à la demande de l'armée, a favorisé la disparition des petits "chevaux de pays", rustiques et endurants, issus d'une sélection paysanne séculaire.

Autre exemple : Cet ouvrage nous aide à mieux comprendre pourquoi la période 1850-1920 fut l'âge d'or du "cheval de labeur", avec ses usages et ses excès (la loi Grammont contre les mauvais traitements date de 1850).
La poste utilisait alors 20 000 chevaux, les omnibus parisiens 14 000 et le renouvellement était de 3 à 4 chevaux/jour en moyenne (1000 à 1200/an).
Même si ces entreprises traitaient bien leur animaux, ce n'était pas forcément le cas des propriétaires suivants qui les rachetaient à bas prix.
C'est l’hippophagie naissante, promue par la Société Protectrice des Animaux (avant 1850, la consommation de la viande de cheval est interdite par l'église) qui redonne une valeur marchande aux chevaux en fin de carrière et les sauve ainsi d'une utilisation "jusqu'à ce que mort s'ensuive"...

Ou encore, ce bouquin nous éclaire sur les techniques de vente (parfois trompeuses) adoptées par les maquignons et les marchands de chevaux pour relustrer, le temps d'une foire, un poil trop terne ou encore qui profitent des traditions locales, parfois différentes d'une région à l'autre, pour acheter à bas prix tels animaux de race, robe ou même sexe (certaines régions n'utilisent que les mâles entiers, d'autres les juments, d'autres encore les hongres) peu cotés ici et les revendre là avec un substantiel gain dans une région où ils sont plus appréciés.

On y apprend aussi pourquoi le ferrage des chevaux de mine est spécifique (pour résister à la boue, aux traverses et aux rails et surtout au pincement traître des aiguillages qui arrachent les fers), ou comment les fers des "pailleux" qui livrent les villes en litière et font 50 km/jour sur des routes usantes sont plus épais...

Après la lecture de ce livre, vous différencierez le limonier, le cheviller et le "cheval de volée", vous connaîtrez le "roulier" et le "camionneur", vous vous méfierez du "chevalier" comme du "haricotier" et vous saurez tout sur les "chabines" et les "colliers à glaces" …
Bref, vous aurez fait un voyage immobile mais passionnant dans l'histoire du cheval de travail…

Je peux, sans honte, avouer ici que ce "Cheval dans la vie quotidienne" a été (et est encore) le point de départ de nombreuses recherches que nous avons entrepris sur les savoirs-faire, les harnais, les amortisseurs de traction, la mesure des efforts... et plus généralement le matériel hippomobile.

Peutêtre une bonne idée de cadeau de noël ?

Et d'ailleurs, à ce propos, moi, je vais vous faire quelques cadeaux...
Pour illustrer mon propos d'aujourd'hui, j'ai retrouvé cette affiche de la loi Grammont de 1850 citée p177 (et 2 cartes postales sur l'Hippophagie, la première de l'abattoir de Vaugirard est dans le livre mais pas la seconde de la boucherie chevaline (impressionnante))...

J'ai aussi, enfin, déniché un document qui est cité à la page 152 (Emploi et mesures de la force des animaux, La Magasin Pittoresque, Paris, 1880), que je cherchai depuis longtemps...
En fait, c'est dans le numéro du MP de 1835 que je l'ai retrouvé...
Si j'ai le courage, je vous ferai quelques compléments explicatifs sur ces données bientôt...

Deny Fady

samedi 14 novembre 2020

3 Vidéos complémentaires de la Journée d'essais POP4 au GAEC "La Cavale", à Montoison (Drôme), le 22 juillet 2020

Pour les vrais passionnés, voici 3 vidéos complémentaires de la Journée d'essais POP4 au GAEC La Cavale, à Montoison (Drôme), le 22 juillet 2020.

Pour participer virtuellement à cette journée en quelque sorte, c'est à la mode en cette période de confinement...

Pour plonger dans la recherche Hippotese, "en train de se faire"...

Et puis comme le soulignent certains commentaires, pour simuler notre AG annulée...

''1ère partie de la journée avec la barre à double correction de trajectoire (c'est la barre originelle, très efficace, mais complexe à fabriquer)."

Dans cette vidéo, les meneurs sont dans l'ordre, Vincent (membre du GAEC La Cavale, utilisateur habituel de l'outil) puis Hugo (maraîcher en Suisse) qui teste pour la première fois le porte-outils.

"2ème partie de la journée, avec la nouvelle barre directrice à simple correction de trajectoire, plus simple à fabriquer.

Dans cette vidéo, les meneurs sont dans l'ordre, Thomas (co-concepteur du POP4 et en particulier de la barre simple trajectoire), puis Nico et Vincent (membre du GAEC La Cavale, utilisateurs habituels de l'outil).

3ème partie de la journée, des améliorations du réglages des guides et des essais en vitesse lente...

Dans cette vidéo, les meneurs sont dans l'ordre, Vincent (membre du GAEC La Cavale, utilisateur habituel de l'outil), Thomas (co-concepteur du POP4 et en particulier de la barre simple trajectoire), puis Mickaël (maraîcher dans l'Allier) qui teste pour la première fois le porte-outils.

Voilà, c'était sans doute un peu long comme vidéos, mais j'espère que celà a répondu aux demandes des plus passionnés d'entre vous et de ceux qui n'étaient pas présents ce jour là...
Si vous voulez d'autres détails sur les essais, je peux faire d'autres billets explicatifs...

Vous pouvez aussi consulter le billet précédent ici : http://hippotese.free.fr/blog/index.php/post/2020/11/08/Journee-d-essais-demo-critiques-du-porte-outils-de-maraichage-POP4-GAEC-La-Cavale-a-Montoison-Drome-22-juillet-2020
DF

dimanche 20 mai 2018

Mouflage au cheval de travail, en forte pente, au 15ème chantier-école de Montdenis

Lors du 15ème chantier-école de Montdenis, nous avons réalisé une opération de mouflage de gros bois en contre-bas d'une piste forestière (chantier que nous avions initié lors du 14ème chantier-école).

Une petite vidéo pour visualiser le chantier...

La pente était d'environ 100 % (45°), la distance de traîne-mouflée de 20 à 50 m, le cheval "tracteur" était lui sur la piste forestière en légère pente descendante (il réalisait une course de 80 à 200 m dans le même temps, compte-tenu du mouflage).

Pour ce chantier, nous avons utilisé un moufle formé de 2 poulies "ciseaux" à double réa (référencées "Poulie de renvoi double à côtés oscillants" chez Jardiforet.com) dont nous avons déjà parlé dans un précédent billet, elles sont à 115 € actuellement.

Ce sont des poulies données pour une résistance de 2 T, en inox, fabriquées au Canada. Elles paraissent fragiles (la tôle est assez fine et peut se voiler), mais nos essais en conditions difficiles durant les 2 derniers chantiers-école, ont été très concluants. Je les recommande donc...

Ces poulies sont montées sur un mousqueton à verrouillage automatique (dit Triact) (modèle Oxan Triact-Lock de chez PETZL) (attention, il existe en version à sécurité à vis sous le nom : Oxan Screw-Lock, que nous déconseillons car on est jamais sûr du verrouillage). Le prix du Oxan Triact-Lock est d'environ 14 €.

NB : Le double verrouillage de ce mousqueton, souvent énervant à l'ouverture, pour les novices, nous les a fait les nommer "mousquetons bac+2", nous garderons cette appellation dans ce billet.

J'avais aussi l'habitude de monter sur le mousqueton "bac+2" de ces poulies doubles, un crochet tournant modifié (le linguet et remplacé par un carré soudé de façon à le transformer en crochet étrangleur).
Nous avons eu des problèmes avec ce système car le nerf des câbles, amplifié par la tension, enroule le moufle sur lui même, et freine par frottement le coulissage du câble et ce parfois jusqu'au blocage. C'est donc un montage que je conseille pour les poulies simples mais que je déconseille pour les moufles.

Michel C. grand spécialiste du travail avec les câbles, est venu nous montrer les techniques utilisées par les professionnels, à savoir, l'élimination des crochets tournants sur les moufles et l'adjonction de barre "anti-giration" qui passent dans les mousquetons "bac+2".
De simples branches de frêne de 1,5 à 3 m sont suffisantes dans notre cas (ce sont des barres à mine en acier sur les gros moufles), elles peuvent être attachées d'un côté par une corde fixée au sol quand elle se trouvent en l'air, sinon elles frottent simplement au sol.

Nous avons utilisé un câble de treuil (de 6 mm de diamètre) d'environ 200 m, acheté d'occasion chez un ferrailleur. Ce câble prend moins de "nerf" qu'un câble standard mais reste fragile pour une utilisation en forêt. Il présente rapidement des déformations sur son diamètre. Nous ne rachèterons pas ce type de câble une prochaine fois...

Je vous ai fait des petits dessins explicatifs en vue de profil et en vue de dessus du chantier.

et voici quelques photos prises sur les 3 jours avec un temps qui fut plutôt changeant (il a même neigé le dimanche)...


Installation du moufle sur l'arbre d'accrochage (Débardage par Mouflage au cheval au chantier-école de Montdenis 2018)


Le moufle est installé... (Débardage par Mouflage au cheval au chantier-école de Montdenis 2018)


On attend les premières grumes sur la piste... (Débardage par Mouflage au cheval au chantier-école de Montdenis 2018)


Arrivée des premières grumes... (Débardage par Mouflage au cheval au chantier-école de Montdenis 2018)


Le "crocheur" doit descendre dans le talus... (Débardage par Mouflage au cheval au chantier-école de Montdenis 2018)


Tout le monde donne son avis sur la manœuvre... (Débardage par Mouflage au cheval au chantier-école de Montdenis 2018)


Le "brin tirant" est tendu jusqu'à Ruby, cheval "tracteur" du jour... (Débardage par Mouflage au cheval au chantier-école de Montdenis 2018)


Ruby, cheval "tracteur" exerce ici une force de 100 à 200 kg... (Débardage par Mouflage au cheval au chantier-école de Montdenis 2018)


Cette force multipliée par le jeu des moufles exerce une traction de 400 à 800 kg au crochet... (Débardage par Mouflage au cheval au chantier-école de Montdenis 2018)


La piste est vite encombrée de troncs qu'il faut évacuer... (Débardage par Mouflage au cheval au chantier-école de Montdenis 2018)


L'ensemble de l'équipe doit maintenant intervenir... (Débardage par Mouflage au cheval au chantier-école de Montdenis 2018)


Tchoutcho, mulet en formation débardage, évacue les troncs et branches remontés par le moufle... (Débardage par Mouflage au cheval au chantier-école de Montdenis 2018)


Très vite, les habitudes sont prises et chacun trouve sa place... (Débardage par Mouflage au cheval au chantier-école de Montdenis 2018)


Le travail d'accrochage au moufle laisse même parfois quelques instant de repos bien mérité... (Débardage par Mouflage au cheval au chantier-école de Montdenis 2018)

NB : Pour certaines grumes, nous avons dû moufler le "brin tirant" pour atteindre une traction de 1,6 T, je vous prépare un petit billet explicatif là dessus pour bientôt...

dimanche 12 juin 2016

Moufle à 5 brins en arrachage et débuscage au cheval, au 13ème chantier-école de Montdenis

Comme nous vous l'avions promis dans un commentaire du billet sur l'arrachage d'arbustes en zone pavillonnaire, nous avons testé, par nous même, le moufle que Pierre Gallet (son constructeur) nous a gentiment prêté lors du 13ème chantier-école de Montdenis.

Bien sûr, nous en avons profité pour faire des photos et des plans...

Et pour commencer, une petite vidéo de présentation des essais...

Quelques photos de détail du moufle :


Le moufle 1 à 3 poulies.


Le moufle 2 à 2 poulies et un tirant


Vue par la tranche du moufle 1

Et puis un schéma coté du moufle 2 (sur le moufle 2 le tirant remplace la petite poulie du moufle 1) :

Merci à Christian Deiber pour la prise de cotes...

Pour info, Pierre utilise un câble d'un diamètre de 6 mm, on peut descendre à 5 mm mais dans ce cas, on ne prendra pas un câble trop souple (plus de risque "d’emmêlage"), celà, étant, un câble trop rigide se déformera à la traction au passage des poulies...
Dans la réalité, il est difficile de choisir un câble sans le toucher et apprécier sa souplesse et sans le tester...

Enfin, 2 proposition d'amélioration :

1) Proposition d'amélioration des dimensions de la taille de la petite poulie du moufle 1 (à valider), qui me semble d'un trop faible diamètre.

En effet, le faible diamètre de la petite poulie peut causer des problèmes de déformation de certains câbles à cause d'un "rayon de giration" trop court. Ici on passe la petite poulie d'un diamètre de 40 mm à un diamètre de 60 mm (les plaques des flasques restant de même taille).

A droite vous avez le schéma côté du modèle de Pierre, à gauche, vous avez la proposition de modification des côtes. Nous n'avons pas testé cette fabrication, si vous le faites, envoyez-nous quelques schémas et photos, nous les publierons ici...

2) Une deuxième proposition de modification est de monter 6 poulies (3 sur chaque moufle) comme dans un montage traditionnel, celà permet d'augmenter un peu la force de traction... (de 5x à 6x, voir schéma ci-dessous).
Dans ce cas, le tirant est fixé sur les flasques de l'un des moufle à l'aide d'une chape (ou d'une grosse manille, dont le manillon est l'axe de la petite poulie).

NB : Bague bronze ou roulement ? Au moment où j'écris ce billet, j'avoue que je ne sais pas si les réas du moufle de Pierre sont équipées de bagues bronze, de roulements ou d'un simple trou (axe acier sur acier). Je demanderai à Pierre et vous donne l'info dés que possible...

NB2 : A noter, pour ceux qui voudraient fabriquer un moufle du même type, on trouve dans le commerce des réas à bague bronze ou roulement à l'unité (compter environ 20 à 30 € par réa), voir par exemple ici. La difficulté est de trouver des réas de même épaisseur pour que les flasques guident correctement le câble qui doit absolument rester sur les poulies. Je sais que Pierre, lui, a fait tourner ses réas en acier par un artisan tourneur.

dimanche 21 février 2016

Arrachage d'arbustes en zone pavillonaire, au cheval et au moufle, par l'entreprise Les Gros Sabots... (vidéo)

L'entreprise de traction animale, "Les Gros Sabots", est souvent sollicitée pour faire de l'arrachage d'arbustes en ville et dans des zones pavillonnaires.

En effet le cheval, de par sa capacité de franchissement (sans dégâts) hors normes et de son adaptabilité aux conditions diverses, est parfaitement adapté à cet exercice.

L'utilisation du moufle à 6 brins permet des efforts au crochet d'une puissance de 600 kg à une tonne, sans danger ni pour l'animal, ni pour le meneur et ni pour l'environnement.

Le seul impératif est de trouver un point d'accroche pour le moufle fixe.

Ce reportage présente deux exemples de chantiers où tous autres moyens d'intervention (mini-pelle, destruction chimique, arrachage manuel) auraient causé des dégâts plus importants que ceux occasionnés par l'utilisation du cheval de travail.

Viaduc (hongre comtois) puis Jessy (jument comtoise) montrent ici leurs qualités de traction dans le calme et le respect du travail bien fait.

L'entreprise Les Gros Sabots, intervient dans de nombreux domaines où l'utilisation du cheval est pertinente (Viticulture, Maraîchage, Zones sensibles, Jardins, Travaux territoriaux, Transport de personnes, en ville ou à la campagne...).

Basé aux abords de Chambéry (Savoie), Pierre Gallet, son responsable, peut étudier toutes interventions permettant l'expression de cette Énergie Animale, locale et renouvelable, en région Rhône-Alpes.

Contacts :
Les Gros Sabots
Pierre Gallet,
441 Chemin des Baraques
73190 Challes-Les-Eaux
Tél-Fax 04 79 72 91 00

SIRET 408 665 891 00011

mercredi 6 mai 2015

2 petits films des 1ers essais de binage du NeoBucher sur Plantes Aromatiques et Médicinales (PAM), début mai 2015

Suite des essais du prototype 002 du NeoBucher (porte-outils de maraîchage en traction animale auto-construit), dans une jeune plantation de Plante Aromatiques et Médicinales (PAM), chez Nicolas Koziel (Drôme), début mai 2015.

Le travail de binage sur de jeunes plants, d'une grande précision, est facilité par la conduite des roues directrices (grâce aux mancherons) propre au Bucher et impose la présence d'un meneur et d'un conducteur d'outils.

Les doigts bineurs (ici de modèle Kress) permettent une intervention de désherbage des adventices au stade "cotylédon", au plus près de la plante.

Cette technique évite le recours aux désherbants chimiques (de toutes façon interdits en agriculture biologique) ou les interventions de désherbage manuelle ou thermique ou encore les systèmes de "paillage" avec films plastiques.

Merci à Nicolas K. et Vincent B. pour cette démonstration.


NeoBucher, binage de précision avec des doigts... par hippotese

Pour ceux qui n'ont pas vu le précédent film (que nous avions réservé à nos Kisskissbankers) des dernières modifications d'atelier et des premiers essais du 22-23 avril toujours dans la Drôme.

Retour à l'atelier pour quelques réglages et modifications et 1ère sortie sur le terrain du prototype NeoBucher (22-23 avril 2015).

Nous nous sommes réunis pendant 2 jours, à 5 (Joseph, Nico, Vincent, Jérémy, Nina et Deny) à Montoison (Drôme) chez Nicolas K. pour quelques modifications et réglages du porte-outils de maraîchage en traction Animale NeoBucher (prototype N° 002).

Au menu : correction de quelques ratés d'atelier, rattrapage de jeu en tous sens, renforcement de certaines pièces, fabrication de nouvelles barres porte-outils (retour au triangle), fabrication de nouvelles brides de fixation d'outils, modification barre de direction, test de l'assistance au relevage en conditions réelles...

Nous en avons profité pour faire nos premiers essais attelés de herses étrilles (fabrication maison de Nico K.) et binage sur une plantation de camomille à peine sortie de terre.

Il reste certes quelques réglage à faire mais nous avons validé un certains nombres de choix technologiques et nous avons surtout progressé dans la compréhension de la cinématique complexe de ce génial porte-outils qu'est le Bucher (original).


NeoBucher : Atelier et Premières intervention... par hippotese

Si vous avez envie de soutenir le projet NeoBucher, dépêchez-vous, plus qu'une quinzaine de jours (fin de la collecte le 26 mai 2015)...

Donnez ! donnez même un peu mais donnez ! Le nombre de vos soutiens nous aide aussi beaucoup dans nos efforts...

Grâce à vous, les plans du NeoBucher pourront être finalisés et diffusés (dés 2016) partout dans le monde et chacun pourra se fabriquer ou se faire fabriquer son porte-outils de maraîchage...

La collecte, c'est ici : http://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/neo-bucher-traction-animale-et-innovation

samedi 15 novembre 2014

Traduction en français de la documentation du porte-outils de maraîchage Raussendorf (1941)

En 2007, chez Berthold Marten (merci à lui), j'avais récupéré la documentation (en allemand) datant de 1941 du porte-outils de maraîchage Raussendorf, il ressemble beaucoup aux porte-outils Bucher et AEBI dont nous avons aussi diffusé la documentation...

Cette documentation complète la fiche technique N°3 sur le Bucher (que vous trouverez aussi ici sur le nouveau site), la doc "Bucher" VG2 de 41p diffusée sur le blog ici (que vous trouverez aussi dans la page __Bibliothèque Numérique Collaborative de la Traction Animale__, onglet "Téléchargements" du nouveau site) et la documentation (en allemand) du porte-outils Raussendorf (sur le blog ici ou dans la bibliothèque collaborative).

Voir aussi la documentation sur le porte-outils de maraîchage AEBI diffusée au début de cette année, ici...

Cette documentation du porte-outils Raussendorf est vraiment très pédagogique. Elle permet de mieux comprendre l'utilisation des porte-outils à roues et cadre en maraîchage et surtout apporte des éléments très intéressants sur les réglages des outils, et ce, bien au delà de ce porte-outils spécifique.

Elle permettra d'alimenter aussi notre réflexion sur les porte-outils de maraîchage modernes que l'on voit poindre ici ou là et dont l'aboutissement technologique semble parfois bien en deça de ceux des années 1940... Et encore, celui-ci est un modèle simple sans essieu directeur...

Sabine nous a fait une traduction d'une grande qualité (et depuis l'allemand technique, c'est un exploit, merci à elle) et nous l'avons intercalé page par page dans un nouveau PDF

Celui-ci fait maintenant 28 pages (pour 6,5 Mo, ce qui ne le fait grossir que de 0,4 Mo par rapport à l'original), cependant les petits débits Internet devront être quand même patients.


Le PDF complet de la documentation Raussendorf traduite en français ici (document Acrobat, 6,5 Mo), à télécharger et à ouvrir avec le lecteur Acrobat

samedi 12 juillet 2014

Décavaillonage en vigne, au cheval, avec une simple décavaillonneuse... Thierry Bret, Tec&Bio 2013

Nos derniers billets sur les porte-outils de travail en vigne avec soc(s) de décavaillonnage à palpeur, ont pû laisser penser que nous les considérons comme le seul avenir de la traction animale en vigne.

Pour infirmer cette idée et laisser sa chance aux méthodes plus "artisanales" et surtout capables de s'adapter aux vignes en forte pente, étroites, jeunes, fragiles ou simplement irrégulières...
Nous vous offrons cette vidéo, tournée lors d'une démonstration durant le salon Tec&Bio, à Valence, en sept 2013.

Cette démonstration a été réalisée sur les vignes du lycée agricole, Le Valentin par Thierry Bret et son cheval Reggo. Ces vignes, laissées intentionnellement enherbées pour les démos, étaient envahies par des amarantes qui sont des plantes particulièrement invasives.

Cette vidéo montrera à ceux qui la méconnaissent, le décavaillonnage, cette technique de labour si particulière, qui permet de détruire l'herbe sous le rang et se réalise à une vitesse très lente avec des chevaux (et des meneurs) spécialement préparés à cet exercice.

Vous pourrez apprécier "le geste", la complicité du meneur et de son cheval et même dans la dernière partie de cette vidéo l'utilité du ressort de traction interposé entre l'arceau (de traction) et la charrue...

Il s'agit d'un ressort 70 kg distribué par Hippotese.
On remarquera d'ailleurs, que l'effort demandé est généralement inférieur à la limite en butée du ressort, donc en dessous de 70 kgf (0,693 kN).


Décavaillonnage de la vigne au cheval par hippotese

NB : Pour info : Les nouveaux "ressorts Hippotese" sont arrivés...

A propos des ressorts que nous distribuons (en exclusivité), Hippotese vient de recevoir sa 3ème livraison (ce qui porte à plus de 300 le nombre de ressorts mis en circulation).
Le prix augmente un peu puisque nous sommes à 60 € la paire, le port étant toujours de 10 € pour une ou 2 paires.
Nous vous rappelons que nous ne sommes autorisés à vendre qu'aux adhérents, à jour de leur cotisation (20 €).
Et que l'adresse de commande (chèque à l'ordre d'HIPPOTESE) est chez notre secrétaire :
Hippotese, c/o Christian Deiber,
676, Rue Rincote,
Buzegney,
88220 Hadol,
tél : +33 6 81 99 66 02
Mél : christian.deiber@wanadoo.fr
Dépêchez-vous, il n'y en aura encore pas pour tout le monde...

mercredi 19 février 2014

Projet : "Un cheval pour des légumes..."

Voilà sans doute un affreux copinage, mais comme Jérémy a passé beaucoup de temps pour faire le nouveau site d'Hippotese, j'ai fait taire mes scrupules en estimant qu'Hippotese pouvait bien lui renvoyer l'ascenseur...

Et puis il s'agit du projet d'un jeune qui refuse la DJA (Dotation Jeune Agriculteur), pour "divergence de philosophie", et il faut bien que nous le soutenions autrement, nous qui voulons "changer de monde"...

Voir à ce sujet l'actualité brûlante de celui "qui risque d'être condamné pour avoir refusé de polluer ?" (voir aussi la vidéo ici), et qui a aussi besoin de notre soutien...

Enfin, le projet de Jérémy est un projet "Traction Animale" et à ce titre aussi, il mérite de figurer ici...

Vous trouverez une présentation complète de ce projet, sur le site de financement participatif Kisskissbankbank à la rubrique "Un cheval pour des légumes".

Jérémy nous a promis de continuer à nous donner des nouvelles de son installation, au delà de cette opération d'appel à soutien citoyen, sur son blog "paysansansfrontieres.com".

dimanche 24 novembre 2013

Le harnais chevilatte peut aussi s'utiliser au palonnier...

Suite du dernier Hippobulle N°30 consacré aux recherches sur le harnais "chevilatte" (voir ici tous les billets, dans la catégorie "Recherche-sur-le-Harnais-chevilatte" ).

Voici une petite vidéo, tournée à la Journée de la Traction Animale, jeudi 20 juin 2013 à Sciez-sur-Léman (Haute-Savoie), où, comme promis dans l'Hippobulle N°30, nous avons testé le harnais chevilatte HIPPOTESE avec un palonnier.

Nous avions au préalable modifié les mortaises des brancards pour avoir plus de jeu longitudinal et permettre l'utilisation d'un palonnier additionnel.


Isabelle Carrel et Ruby, avec la benne Ochsner équipée de mortaises longues.

Ces nouvelles mortaises longues, font 12 cm d'ouverture longitudinale, alors que nos mortaises habituelles faisaient 4,5 cm d'ouverture (pour 1,6 cm de hauteur).


Gros plan sur les mortaises longues, soudées sur les brancards d'origine de la benne Ochsner.

Rappel : Les chevilles inox d'origine suédoises, que nous utilisons, font 3,8 cm de large pour 1,0 cm d'épaisseur.


Plan coté des chevilles suédoises inox originales.

On passe donc d'un jeu longitudinal de 0,7 cm (4,5 - 3,8) à un jeu de 8,2 cm (12 - 3,8) largement suffisant pour permettre au palonnier de jouer son rôle (le jeu vertical lui reste à 0,6 cm)

Merci à Isabelle Carrel et Ruby qui sont à la manœuvre...


Harnais Chevilatte HIPPOTESE (test palonnier et... par hippotese

Code pour les tablettes et les smartphones.


Harnais Chevilatte HIPPOTESE (test palonnier et... par hippotese

Plan coté des mortaises modèle 2013, un peu allégé par rapport aux mortaises initiales .


Plan coté des mortaises modèle 2013 (en rouge les cotes des mortaises longues).

Pour mémoire, le modèle 2009...


Plan coté des mortaises modèle 2009.

Voici aussi quelques photos du Lama (arche de débardage) qui était déjà équipée de mortaises de 4,5 cm et auquel on a ajouté des mortaises de 12 cm.

Ce montage permet d'utiliser un palonnier avec les balances de collier, en attelage en ligne, et avec un véhicule à brancards (on utilise alors les mortaises longues) ou d'utiliser le système habituel sans palonnier (mortaises courtes).

Gros plan sur ces mortaises doubles...

Indications cotées sur les mortaises doubles du Lama

samedi 25 mai 2013

Reportage Maurienne-TV au 10 ème chantier-école de débardage de Montdenis

Maurienne-tv, la télévision locale est venu nous rencontrer vendredi 10 mai 2013, lors du 10ème chantier-école, sur la place de chargement des bois de charpente (de 20 m de long) au hameau de Grenis à 2 km de Montdenis...


Maurienne Zap N°133 par lafibremauriennaise

Code pour les tablettes et les smartphones...


Maurienne Zap N°133 par lafibremauriennaise

dimanche 15 juillet 2012

(Episode 4) Faire ses foins avec un cheval et une motofaucheuse, c'est possible... (Partie 1)

Série : Faire ses foins avec un cheval et une motofaucheuse, c'est possible...
Épisode 4 : Transport des trousses avec le cheval et un traîneau...

Nous avons décidé de faire une petite série de vidéos sur la récolte du foin (une quinzaine de tonnes) avec un cheval et une simple motofaucheuse, à Montdenis (1400 m, Maurienne, Savoie) en utilisant la technique des trousses de foin.

Nous avons simplement perfectionné la méthode traditionnelle en y ajoutant des "troyes" pour la tension des cordes et la compression du foin, ce qui permet d'obtenir simplement, des trousses de 50 à 100 kg de foin pressé mais non brisé.

L'épisode 4 montre le chargement des trousses sur un simple traîneau de 2 m de long par 1 m de large (celui-ci vient des Hautes Alpes, merci Didier), mais ils existaient aussi en Savoie.

''Que ceux qui comprendraient pas pourquoi on commence par l'épisode 4, se rappellent la Saga Stars-War qui elle aussi commençait au 4ème épisode...
En fait y'a pas de raison, sauf qu'on avait filmé ça... Mais on va filmer le reste, rassurez-vous...''

On vous prépare aussi des billets explicatifs sur la fabrication des bois des trousses et la méthode de réalisation des trousses elles-même...


(Episode 4) Faire ses foins avec un cheval et... par hippotese

Code pour les smartphone et les tablettes


(Episode 4) Faire ses foins avec un cheval et... par hippotese

Merci à Zsigmond Vladar pour le tournage, le montage et la réalisation...

lundi 19 septembre 2011

Prochain stage d'initiation-découverte organisé par Hippotese (automne 2011), les dimanche 30 oct et lundi 31 oct et mardi 1er novembre 2011

Il reste quelques places pour le stage d'initiation-découverte du cheval de travail organisé par Hippotese cet automne 2011 (dimanche 30 oct et lundi 31 oct et mardi 1er novembre 2011)...

Rappel du déroulement de ces stages... (extrait du formulaire d'inscription téléchargeable sur le site Hippotese ici...)


Stage nov 2010, (photo : Anne-Cécile Guyot)

1) lieu du stage : La maison Cannelle :
C'est dans le Doubs, à Villers sous Chalamont (25, France), berceau de la race Comtoise, dans une exploitation agricole de type laitier sur une surface de 50 ha.
La traction animale est utilisée sur la ferme tous les jours en complément de la motorisation, le cheptel est composé d’une trentaine de chevaux.
Ils sont utilisés en complémentarité avec le troupeau laitier (suivi de pâture), pour les transports (bois, épierrage, lait, réparation de clôture...), les travaux des champs (labour, hersage, andaînage...), les travaux en forêt (débuscage, débardage...), des travaux en vigne, des travaux en ville, des transports de marchandises et de personnes...
Nous souhaitons une large promotion de la traction animale agricole (ou autre), car nous sommes persuadés qu'elle peut être une solution à des coûts de mécanisation élevés et qu'elle peut permettre à des exploitations (éventuellement en complémentarité avec la motorisation) de vivre mieux.
C'est aussi un moyen de transport et de traction non polluant (pas d'émissions de gaz à effet de serre), silencieux, respectueux des sols et de la biodiversité.
Utiliser le cheval, c'est travailler autrement, en respect et en harmonie avec la nature.
Utiliser le cheval, cela peut être aussi un plaisir et un choix de société.


Stage nov 2010, (photo : Anne-Cécile Guyot)

2) Déroulement du stage :
Le stage annuel, que nous vous proposons depuis 1987, se déroule sur 3 jours à Villers sous Chalamont (Doubs) ; c'est un stage plutôt d'initiation à l'utilisation du cheval de travail, plus pratique que théorique.
Ce stage doit vous donner les bases pour vous occuper et utiliser en sécurité un cheval attelé.
La formation est assurée par des intervenants qualifiés dans un ou plusieurs domaines de la traction animale (bourrellerie, matériel, utilisations...).


Stage nov 2010, (photo : Deny Fady)

3) Programme indicatif :
Le programme standard du stage est le suivant (donné à titre indicatif, fonction de la météo):
Premier jour :

  • 9.00 h : Accueil des stagiaires et tour de table
  • 10.00 h / 11 h00 : Morphologie, psychologie et approche du cheval
  • 11.00 h - 13.00 h : Présentation des différents harnais de travail, les règles de mise en place, les réglages
  • 13.00 h - 14.00 h : Repas
  • 14.00 h - 18.00 h : Travaux agricoles (labour...)
  • 18.00 h - 20.00 h : Temps libre, mise à disposition de documentation, présentation Hippotese
  • 20.00 h : Repas

Deuxième jour :

  • Matin : Entraînement au simulateur (méthode Achenbach) et harnachement et attelage (menage de véhicules en sécurité).
  • Après midi : travail aux longues guides (hersage...) en alternance

Troisième jour :

  • Matin : Attelage, menage et débardage en forêt
  • Après midi : Alimentation et soins aux chevaux et présentation technique du matériel hippomobile (agricole, forestier, transport...)

Nota : Ce programme peut, bien sur, être adapté en fonction des demandes des stagiaires, de la saison et des intempéries.


Stage nov 2010, (photo : Deny Fady)

4) Coût de la Formation :
Nous avons établi un coût de stage en fonction du revenu des stagiaires, afin que tous puissent participer sans ségrégation budgétaire.
Revenu du ménage (salaire, indemnités, sur justificatifs...).

  • < SMIC, catégorie 1 : 160 €
  • = SMIC, catégorie 2, 240 €
  • > SMIC, catégorie 3, 320 €

Attention : les formations rémunérées sont obligatoirement en catégorie 3
Ce coût comprend la formation proprement dite et la nourriture (repas du midi et du soir) mais aussi l'adhésion à l'association, une assurance et l'abonnement à HIPPOBULLE (bulletin de l'association) pour un an.


Stage nov 2010, (photo : Deny Fady)

5) Hébergement :
L'hébergement n'est pas compris dans le coût du stage et n'est pas assuré par l'association. Il vous appartient de contacter directement un lieu d'hébergement pour réserver (précisez que vous faites le stage HIPPOTESE).

Plusieurs formules sont possibles (voici quelques exemples) :

  1. Chambres d'hôtes au village - Chambre/P-Déj - Mme JEUNET tél 03.81.49.37.51
  2. Gite équestre au village – Mme DOLE 03.81.49.36.95
  3. Gite équestre à 8 km - Dortoir + coin cuisine - Mme PAQUETTE tél 03.81.49.54.93


Stage nov 2010, (photo : Deny Fady)

6) Matériel : Amener des habits et des chaussures de travail, des habits et des chaussures de pluie et de quoi prendre des notes et des photos...

Pour s'inscrire (rapidement), contacter Stéphanie, au C.E.R.R.T.A-Maison Cannelle cerrta@wanadoo.fr, ou Villers sous Chalamont, 25270 LEVIER, tél/fax : 03-81-49-36-41

Pour voir des photos des stages antérieurs (quand on a pensé à prendre des photos...), aller voir ici...

dimanche 22 mai 2011

Vidéo3 : 8ème Chantier-Ecole de débardage au cheval à Montdenis, les 2, 3, 4 et 5 juin 2011

Toujours pour vous faire envie pour venir au 8ème chantier-école de Montdenis les 2, 3, 4 et 5 juin prochain, voici 3 nouvelles vidéos du chantier de l'année dernière...


Rangement-sur-le-tas-a-la-poulie-3 par hippotese

Rangement sur le tas à l'aide d'une poulie de retour et d'un câble...


Chantier-école-de Montdenis-:-Premiers-pas par hippotese

Le chantier-école de Montdenis est aussi (surtout) un lieu d'autoformation et d'échange entre les membres de l'association Hippotese.
Chevaux et participants sont là pour découvrir de nouvelles techniques et progresser en sécurité...


Débuscage en montée avec la mule "Jadis" au... par hippotese

Débuscage en montée avec la mule "Jadis" de Nicolas Greff...
"Le terrain est glissant, mais le tracteur est puissant" Proverbe Savoyard...

vendredi 26 novembre 2010

Recherche sur un harnais à chevilles latérales (8eme partie) : les anneaux et les chevilles...

Suite de notre recherche sur les harnais "chevilatte", voir billets précédents (1ère partie, 2eme partie, 3eme partie et 4eme partie, 5eme partie, 6ème partie, 7éme partie.

Voici quelques précisions sur les anneaux de fixation des chevilles qui sont le nœud d'assemblage des harnais de type nordiques et les chevilles elles-même...

La forme de nos anneaux porte-chevilles, a pas mal évolué depuis le départ, même si son design n'est sans doute pas la seule solution possible (nous le verrons plus loin), il répond aux contraintes techniques tout en restant assez facile à réaliser sans travail de forge (seulement par assemblage d'anneaux de chaîne par soudure à l'arc).

NB : certaines infos et photos de ce billet ont déjà été diffusées, si elles sont répétées ici, c'est pour la clarté de l'exposé.

Pour mémoire, voici l'anneau nordique traditionnel (que nous avons critiqué, voir le billet N°4)


Pour mémoire, l'anneau nordique traditionnel, critiqué dans le billet N°4

L'évolution de nos anneaux "Hippotese"...


Notre premier anneau, formé de 2 anneaux galvanisés (80x40 Dia 10) soudés ensemble, les reculements en cuir doivent être montés avec un crochet à passant.


Vue d'ensemble du 1er anneau, avant-trait en chaîne de 600 mm de long


le second anneau amélioré, le même assemblage de 2 anneaux galva, + un anneau pour le trait et un anneau pour monter directement le reculement cuir...


le second anneau amélioré, vue d'ensemble, avec son avant trait en chaîne de 550 mm


le second anneau amélioré, 1er essais de mise en place


le second anneau amélioré, peinture et montage définitif

Autres design d'anneaux.
Nous avons vu dans un billet précédent un autre design d'anneau inventé par le site Equibru :


l'anneau Equibru (photo Equibru)


Pierre gallet a aussi inventé son propre anneau, monté ici pour la photo, sur un harnais bas-cul


L'anneau de Pierre Gallet en gros plan

Plan des chevilles d'origine (nordique) en inox, version ouvrante.


le plan des chevilles d'origine, version ouvrante


''Essai de fabrication en fer plat des chevilles d'origine, version ouvrante"

NB : on peut aussi voir dans la 1ère photo de ce billet, un version inox, non ouvrante des chevilles nordiques originales et sur la deuxième photo, la version ouvrante inox.

Cheville simplifiée.

C'est sur le concours Euroforest 2010 que j'ai pris cette photo d'une cheville simplifiée, intégrée à l'anneau que portaient les chevaux norvégiens présents...


''Harnais norvégien lors du concours Euroforest 2010"


''Détail de la cheville simplifiée, sur le harnais norvégien, lors du concours Euroforest 2010"


''Essai de fabrication en anneaux soudés de chevilles simplifiées, version non ouvrante"

NB : Je n'ai pas de recul sur cette dernière cheville simplifiée, mais je pense qu'elle est aussi efficace qu'une autre. Elle résout le difficile problème d'approvisionnement en chevilles suédoises... Ceci dit les chevilles amovibles (ouvrantes) sont bien pratiques, en particulier en débardage où on peut les démonter facilement, ce qui évite d'y accrocher en permanence les guides dans les manœuvres courtes (je ne passe les guides que dans les anneaux de la sellette et pas dans ceux du reculement).


Je rajoute une petite photo et proposition de chevilles du site catalan Equibru et diffusé dans leur billet "chevilles", suite aux commentaires de ce billet...

Traduction du texte de Nini :
Traduction très approximative :
Mes amis d'Hippotese, après avoir vu votre article (sur les chevilles du harnais "scandinave"), j'aimerais vous conseiller une petite modification relative à la fabrication des chevilles.
Si on fait les deux pièces identiques, celle du bas ne se met pas correctement en place, et le contact ne se fait que sur un seul côté, ce qui cause une usure anormale, la cheville pouvant même se coincer. Cette petite modification (voir sur les photo les ouvertures différentes sur les deux parties de la cheville) règle le problème. Salutations à tous les hippotésiens !

Merci à Equibru...

vendredi 15 octobre 2010

Stage d'initiation-découverte, d'Hippotese (automne 2010), les samedi 30 oct, dimanche 31 oct et lundi 1er novembre 2010

Il reste quelques places pour le stage Hippotese de cet automne 2010 (samedi 30 oct, dimanche 31 oct et lundi 1er novembre 2010)...

Rappel du déroulement de ces stages... (extrait du formulaire d'inscription téléchargeable sur le site Hippotese ici...)

1) lieu du stage : La maison Cannelle :
C'est dans le Doubs, à Villers sous Chalamont (25, France), berceau de la race Comtoise, dans une exploitation agricole de type laitier sur une surface de 50 ha.
La traction animale est utilisée sur la ferme tous les jours en complément de la motorisation, notre cheptel est composé d’une trentaine de chevaux.
Ils sont utilisés en complémentarité avec le troupeau laitier (suivi de pâture), pour les transports (bois, épierrage, lait, réparation de clôture...), les travaux des champs (labour, hersage, andaînage...), les travaux en forêt (débuscage, débardage...), des travaux en vigne, des travaux en ville, des transports de marchandises et de personnes...
Nous souhaitons une large promotion de la traction animale agricole (ou autre), car nous sommes persuadés qu'elle peut être une solution à des coûts de mécanisation élevés et qu'elle peut permettre à des exploitations (éventuellement en complémentarité avec la motorisation) de vivre mieux.
C'est aussi un moyen de transport et de traction non polluant (pas d'émissions de gaz à effet de serre), silencieux, respectueux des sols et de la biodiversité.
Utiliser le cheval, c'est travailler autrement, en respect et en harmonie avec la nature.
Utiliser le cheval, cela peut être aussi un plaisir et un choix de société.

2) Déroulement du stage :
Le stage, que nous vous proposons, se déroule sur 3 jours à Villers sous Chalamont (Doubs) ; c'est un stage plutôt d'initiation à l'utilisation du cheval de travail, plus pratique que théorique.
Ce stage doit vous donner les bases pour vous occuper et utiliser en sécurité un cheval attelé.
La formation est assurée par des intervenants qualifiés dans un ou plusieurs domaines de la traction animale (bourrellerie, matériel, utilisations...).

3) Programme indicatif :
Le programme standard du stage est le suivant (donné à titre indicatif, fonction de la météo):
Premier jour :

  • 9.00 h : Accueil des stagiaires et tour de table
  • 10.00 h / 11 h00 : Morphologie, psychologie et approche du cheval
  • 11.00 h - 13.00 h : Présentation des différents harnais de travail, les règles de mise en place, les réglages
  • 13.00 h - 14.00 h : Repas
  • 14.00 h - 18.00 h : Travaux agricoles (labour...)
  • 18.00 h - 20.00 h : Temps libre, mise à disposition de documentation
  • 20.00 h : Repas

Deuxième jour :

  • Matin : Entraînement au simulateur (méthode Achenbach) et harnachement et attelage (menage de véhicules en sécurité).
  • Après midi : travail aux longues guides (hersage...) en alternance

Troisième jour :

  • Matin : Attelage, menage et débardage en forêt
  • Après midi : Alimentation et soins aux chevaux et présentation technique du matériel hippomobile (agricole, forestier, transport...)

Nota : Ce programme peut, bien sur, être adapté en fonction des demandes des stagiaires, de la saison et des intempéries.

4) Coût de la Formation :
Nous avons établi un coût de stage en fonction du revenu des stagiaires, afin que tous puissent participer sans ségrégation budgétaire.
Revenu du ménage (salaire, indemnités, sur justificatifs...).

  • < SMIC, catégorie 1 : 160 €
  • = SMIC, catégorie 2, 240 €
  • > SMIC, catégorie 3, 320 €

Attention : les formations rémunérées sont obligatoirement en catégorie 3
Ce coût comprend la formation proprement dite et la nourriture (repas du midi et du soir) mais aussi l'adhésion à l'association, une assurance et l'abonnement à HIPPOBULLE (bulletin de l'association) pour un an.

5) Hébergement :
L'hébergement n'est pas compris dans le coût du stage et n'est pas assuré par l'association. Il vous appartient de contacter directement un lieu d'hébergement pour réserver (précisez que vous faites le stage HIPPOTESE).

Plusieurs formules sont possibles (voici quelques exemples) :

  1. Chambres d'hôtes au village - Chambre/P-Déj - Mme JEUNET tél 03.81.49.37.51
  2. Gite équestre au village – Mme DOLE 03.81.49.36.95
  3. Gite équestre à 8 km - Dortoir + coin cuisine - Mme PAQUETTE tél 03.81.49.54.93

6) Matériel : Amener des habits et des chaussures de travail, des habits et des chaussures de pluie et de quoi prendre des notes et des photos...

Pour s'inscrire (rapidement), contacter BAC Stéphanie, au C.E.R.R.T.A-Maison Cannelle cerrta@wanadoo.fr, ou Villers sous Chalamont, 25270 LEVIER, tél/fax : 03-81-49-36-41

Pour voir des photos des stages antérieurs (quand on a pensé à prendre des photos...), aller voir ici...

dimanche 25 avril 2010

Recherches sur le collier réglable à attelles métalliques : Elasto

Depuis longtemps déjà, dans nos pérégrinations, nous avons eu l'occasion de croiser des colliers réglables à attelles métalliques.

Je vous présenterai un jour les photos de mes différentes trouvailles...

Mais il en est un modèle que l'on rencontre assez souvent, dans les musées en particulier, sous l'appellation "collier industriel" ou "collier mécanique", c'est le collier Elasto.

Je crois que je dois mes plus anciennes photos d'un de ces colliers à Gilles Bernigaud dans les années 1990 (et oui en noir et blanc à l'époque...)


(Photo D. Fady)


(Photo D. Fady)

J'emprunte à Denis Julien (qui a animé un blog aujourd'hui disparu sur le sujet) des précisions sur ce collier :


(Doc Denis Julien)

Ces colliers ont été fabriqués par la manufacture Simon, Cendre et Cie à Paris dans les années 1900 à, sans doute, plusieurs dizaine de milliers d'exemplaires (un exemplaire porte le numéro 91429), ce qui nous pensons, tant à prouver que ce sont de bons colliers (d'ailleurs primés en 1910 et 1911 par la SPA NDLR).


(Doc Denis Julien)

Il n'existe, à notre connaissance, pas beaucoup d'autres exemples de colliers fabriqués en aussi grande série (sauf les colliers Cédurein de chez Tarravello dont nous reparlerons bientôt NDLR).

Les colliers ELASTO ne sont pas des colliers "Chauds ou Froids" comme on l'entend souvent. Aucune pièce métallique n'est en contact avec les épaules du cheval (à la différence des colliers de pompiers et d'omnibus à renfonçure en tôle de zinc dont nous reparlerons aussi NDLR).

Par ailleurs, si ces colliers sont réglables, cela ne veut pas dire que vous pouvez les passer d'un cheval à un autre. En effet si vous adaptez le profil et la taille du collier à votre cheval à 10mm près, votre collier ainsi réglé et porté par votre cheval va alors se former à ses épaules (la renfonçure).

Il n'existe qu'un modèle de collier ELASTO (même si celui-ci a évolué depuis les premiers modèles : Les tôles embouties ont été "nervurées" pour accroître la rigidité et il a existé deux types de rembourrages, l'un conventionnel : âme en bois garniture (crins) toile, et l'autre mécanique, composé de ressorts à lames garniture toile, d'après Desmo, NDLR).
Bien sûr il y a eu quelques variantes, mais rien de majeur.

Les armatures sont en tôle d'acier de 4mm d'épaisseur. Toutes les pièces sont embouties à la presse, avec des soyages et des bords tombés de 5 à 10mm.

Sur les colliers ELASTO, tout est standard et interchangeable, vous pouvez avoir des pièces en stock en cas de défaillance. Votre collier ne sera pas immobilisé par une réparation chez le bourrelier.


(Une doc trouvée sur un web-marchand de vieux papiers)

Nous pensons que le collier ELASTO est un collier techniquement très sophistiqué et qui a été fabriqué avec des moyens industriels modernes (pour l'époque) qui sont aujourd'hui difficilement accessibles à une fabrication unitaire, par contre étant aussi presque indestructible, il peuvent assez facilement être remis en état (renfonçures le plus souvent).

La suite bientôt...

mardi 22 mai 2007

Article : Utilisation du cheval de travail, chantier école de Montdenis 2007 (Savoie)

Nous avons eu droit à un bel article dans le Dauphiné Libéré du dimanche 20 mai 2007.

Je remercie chaleureusement, Christine TREILLES, qui a su transcrire avec beaucoup de précision l'esprit de cette "autoformation" au débardage à cheval, en conditions de pente extrêmes et présenter l'association HIPPOTESE sous son volet "recherche et expérimentation de matériel" adapté à une traction animale moderne.

Mais je vous laisse apprécier ce bel article...

- page 1 de 2