Carnet de route Convergence (St Disdier-Grenoble, 28-29-30 juillet), par Didier Mahillon

Ce week-end (30/07), j’ai approché mon attelage de Levier. Je suis allé jusqu’à Herbey, chez Claude, à une dizaine de km de Grenoble. Le vendredi soir, un orage a éclaté et a bien rafraîchi l’atmosphère.

Après le boulot, j’ai roulé jusqu’à Cordéac (24km, 2 heures) où Yann, Myriam et Louise m’attendaient pour manger une bonne soupe (ça a fait du bien, car il faisait presque froid).

Samedi matin, je suis parti tôt à 06H30 pour me rendre au lac de Laffrey, 35 km.

Je bois un café à La Mure avec la carriole garée sur le trottoir. Un camion marqué « Attention chevaux » et joliment décoré passe et peu après, arrive Dominique GALLIEN, qui travaille pour la ville et fait des navettes de la gare SNCF au centre ville. On s’échange quelques mots et on se souhaite une bonne journée en attendant de se retrouver à Levier. Je continue ma route jusqu’au lac. Je cherche un coin pour me poser. Et la première personne interrogée, me propose un petit pré à 50 mètres du lac. Le rêve, surtout quand on sait que toutes les terrains autour sont privées. Je paie l’apéro aux jeunes et eux s’empressent de m’inviter à manger avec toute la famille qui est arrivée de Grenoble. La journée s’écoule entre sieste et baignade. Le soir, Laurent me retrouve et joue quelques morceaux à l’accordéon, mais peu, car il souffre toujours. Avant la nuit, j’essaie d’aller baigner les chevaux dans le lac. Le vent s’est levé. Mais malgré les vaguelettes bruyantes et le claquement sec dans les mats des voiliers, les chevaux se mouillent presque jusqu’au ventre, bien que fort stressés par ce milieu qu’ils ne connaissent pas. Cette étape était de 33 km environ, je l’ai réalisé en 4 heures environ. La grosse pose de La Mure y compris.

Le lendemain, je pars vers 6H45, jusqu’à 11heures, 44 km environ. Un peu trop tard s’en doute. Mais le temps de démonter le parc, préparer les chevaux, petit-déjeuner … les minutes défilent vite.

Je m’arrête à Laffrey, vu qu’une boulangerie me saute dessus et qu’un petit bistrot se trouve en face. Pas facile de se garer dans ce village resserré, que traverse la nationale. La circulation est déjà importante. Je ne traîne pas et prends la petite route pour descendre à Seychilienne. 7 ou 8 km de descente. Les chevaux sont au petit trot et je n’ai pas besoin de freiner. Route fort sympa qui zigzag dans une belle forêt de châtaigniers. Après, l’ambiance change, je dois faire un bon bout de nationale pour aller vers Vizille. La circulation est déjà dense, l’ambiance glauque … Je mets les chevaux au grand trot et nous quittons la nationale pour contourner le château de Vizille. Belle portion de chemin le long du mur d’enceinte.

Je rencontre une famille qui vient mettre de l’eau à leurs chevaux. Ils attellent un peu. Je laisse une plaquette de Levier et continue ma route. Dans la plaine de Vaulnavey, Claude m’a indiqué un tracé qui n’emprunte que des chemins souvent ombragés, c’est fort agréable. Pour aller chez Claude, il faut quitter la plaine et monter, monter, monter. Un chemin qui va droit debout ! Claude m’a dit que les 4X4 le prenaient, mais lui ne s’y était bizarrement pas aventuré ! Mes petits Merens en viendront à bout, mais franchement, ce n'est pas à conseiller !!!

Au bout de cette côte, c’est l’écurie de Claude où je dois laisser les chevaux, mais avant je traverse une ferme où je vois un type de loin. Plus je m’approche, plus ce type me dit quelque chose. Ce n’est autre que Franck Gaulard qui est en visite chez des amis et qui est tout aussi surpris de me trouver là !!! Il m’aide à dételer, à dégarnir, nous douchons les chevaux et il m’invite à boire un coup. ( De toute façon, Claude et Nicole ne sont pas là, ils sont en animation avec une équipe d’HIPPOTESE à Valloire).

Nous discutons un peu, il pourra venir à Levier avec des mules et pourra réaliser des démonstrations avec le " passe-partout " en vigne et aussi en attelage, au " joug landais " et du travail avec les bâts. Il doit me confirmer ça bientôt.

Avant de me faire reconduire à St Disdier, je prends un peu de fromage à la ferme Cochet (j’ai pas dit cocher !) où les amis de Franck transforment le lait de vache et aussi fabrique de la charcuterie avec leurs cochons.

Une semaine de boulot et vendredi prochain, ce sera la traversée de Grenoble et la montée en Chartreuse.

A bientôt, bien amicalement, bonne préparation aux autres.

Didier.