Nous venons de recevoir cet appel urgent de la FECTU (Fédération Européenne du Cheval de Trait pour la promotion de son Utilisation) concernant la traction animale en agriculture bio.

Chers membres de la FECTU,

TPorganics (http://www.tporganics.eu) est une plate-forme technologique européenne qui doit définir pour les quinze années à venir les besoins en recherche scientifique dans le domaine de l'agriculture biologique.

Lors d'un forum des acteurs - mardi le 14 juillet 009 à Bruxelles - la FECTU a dû constater que l'utilisation de la traction animale en agriculture bio est tout simplement ignorée ou rejetée d'emblée comme rêverie. Ceci vaut à tous les niveaux (recherche, politique, syndicats agricoles, producteurs, distributeurs) La grande majorité des acteurs est incapable d'imaginer la nécessité d'études scientifiques dans ce domaine.

Si nous voulons pas que l'on continue d'ignorer nos revendications justifiées nous devons prouver que la traction animale en agriculture biologique représente une option réaliste et durable, dont la mise en pratique demande des études scientifiques à plusieurs niveaux. Ceci ne sera possible que dans la mesure où la plate-forme pourra être convaincue de la nécessité d'une telle recherche. La FECTU continuera donc de fournir des informations détaillées à TPorganics.

Mais la demande doit venir avant tout des petites et moyennes entreprises de l'agriculture bio. Celles-ci ont l'occasion de manifester leurs attentes par le biais d'un questionnaire qui est disponible en plusieurs langues sur le site de TPorganics, pour la france ici : http://www.tporganics.eu/index.php/sme-consultation-fr.html, ou sur le menu de gauche "SME consultation - FR". Les entreprises qui travaillent déjà en traction animale et celles qui en envisagent l'utilisation ont la possibilité de formuler leurs demandes en matière de recherche et de s'engager de cette manière pour nos objectifs communs.

Le Conseil d'Administration de la FECTU (et donc HIPPOTESE) invite donc toutes les associations membres à motiver les producteurs bio pour qu'ils remplissent le questionnaire.


Claude Bertholet lors des journées techniques maraîchage en Nord-Isère en 2008, photo : Hippotese