Nous avons déjà parlé ici des expérimentations sur les attelages avec assistance comme celui de Marco Zandona de l'entreprise Meterus (Suisse)...

En faisant des recherches sur ce sujet, je suis tombé sur un article (en allemand) d' un site autrichien qui présente un autre inventeur (Mario Steiner de Matrei), voir le site ici, (merci à Karine G. pour la traduction).

J'ai ajouté quelques infos à la traduction et une photo du château trouvée sur d'autres sites...

MATREI dans le OSTTIROL (NDLR : Matrei est une station touristique du tyrol Autrichien)

Nouveauté : avec la calèche-hybride, les chevaux peuvent à nouveau respirer.
A Matrei, après avoir longtemps cherché (deux ans de recherche), la calèche hybride est maintenant terminée (et en utilisation depuis l'automne 2009).
Lorsque c’est très pentu, les animaux sont aidés par un moteur électrique, pour le plus grand plaisir des chevaux, du cocher et des passagers (qui parfois trouvaient que les chevaux avaient la vie dure).


Le château de Matrei est situé sur un piton rocheux

Un moteur électrique en plus !
Max et Sophie (2 chevaux de race Noriker) transpiraient pas mal lorsqu’ils devaient monter le chemin « à 20 % de pente » (et 150 m de dénivelée) qui mène à l’intérieur du château de Matrei.
Cette époque difficile est révolue grâce à un moteur électrique que le cocher peut mettre en marche lorsqu’il en a besoin. Mario Steiner, cocher "électrique" : « A présent, aucun des passagers ne peut plus se plaindre que les animaux sont trop sollicités»


Max et Sophie, le moteur électrique de propulsion et le tableau de commande...

Probablement unique au monde
Sur sa calèche électrique M. Steiner est en tout cas très fier, pas seulement parce que cela fonctionne parfaitement, mais parce que c’est probablement un système unique au monde.
Il s'est renseigné et a beaucoup cherché sur internet, mais il n’a pas vu un tel moteur électrique sur une calèche. Il y a seulement des moteurs à essence mais pour le bon air de la montagne ça aurait été impensable.

Le moteur électrique
Il est alimenté en 48 volt et il est caché sous le siège passager. Il ronronne doucement et fonctionne avec une boite à vitesse bien pensée, comparable à la force des chevaux. (A la descente, le moteur fonctionne en ralentisseur et recharge les batteries).

Les chevaux ne sont pas en manque d'entraînement pour l’hiver.
Celui qui croit que le moteur pousse en quelque sorte tout simplement les chevaux jusqu’en haut, se trompe. Il ne faut pas les déshabituer de la marche naturelle, car la motricité manque parfois tout à coup, c’est ce qu’explique le cocher. En effet quand les roues patinent sur la neige en hiver le moteur ne sert à rien. Et là, les animaux sont sollicités à nouveau totalement.