Hervé Jourdain nous a fait parvenir un petit PDF de 2 articles du journal Le Monde du 6 juillet 2008 au sujet du remplacement des tracteurs par des chameaux à cause de la flambée des prix des carburants...


Photo trouvée sur le web, pour illustrer un attelage de chameau...

Le tracteur, espèce en voie d'extinction
Article publié le 06 Juillet 2008, Par Julien Bouissou, Source : LE MONDE

Extrait :

Son vieux tracteur ne lui sert plus qu'à écouter des chansons d'amour au moment de la sieste. Hukma Ram, un agriculteur qui possède 35 hectares de terres, a bien dû se rendre à l'évidence depuis que le vendeur de bidons d'essence, situé à 25 kilomètres de chez lui, a augmenté ses prix : rouler en tracteur est devenu un luxe. Il a finalement redécouvert un autre moyen de transport, plus économique, qui peut charger jusqu'à 250 kg de marchandises, avance à une vitesse moyenne de 30 km/h, ne tombe jamais en panne et, surtout, ne consomme pas d'essence. « Le chameau est l'avenir du tracteur », glisse-t-il, avec un large sourire entre ses oreilles percées de boucles d'or.

En Ethiopie, la cote des ânes et des boeufs s'envole
Article publié le 06 Juillet 2008, Par Marie-Béatrice Baudet (avec Benoît Barral), Source : LE MONDE

Extrait :

Sur le marché aux animaux d'Addis-Abeba, les dromadaires sont rares. En Ethiopie, comme dans beaucoup d'autres pays de l'Afrique subsaharienne, les paysans ne les utilisent pas comme bêtes de trait. C'est plutôt un signe extérieur de richesse d'en posséder un, une sorte de patrimoine, en somme. Quant aux grands troupeaux élevés dans les régions désertiques ou semi-désertiques, en Somalie notamment, ils sont surtout exportés vers les Etats du Golfe pour l'un des loisirs préférés des émirs : les courses. A Addis-Abeba, les vedettes, ce sont plutôt les ânes et les boeufs. Les premiers permettent de transporter des petites charges, les seconds de tirer la charrue. Les deux espèces sont réputées robustes.

Le PDF du scan des 2 articles ici (attention 660 Ko)