Hippotese, Le cheval de Travail

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mardi 26 janvier 2016

Le "Passe-Partout", un timon d'attelage en col de cygne inspiré du "brancard de labour"... (1ère partie)

Depuis le début du projet NéoBucher, nous avons l'objectif d'équiper celui-ci d'un mono-brancard en col de cygne pour libérer le cheval, en particulier lors des demi-tours en bout de ligne.

Nous nous sommes fixés comme objectif, en ce début d'année 2016, de tester en conditions réelles cette utilisation et de définir si oui ou non ce système est pertinent pour travailler avec le NéoBucher et dans sa version traditionnelle (type Passe-Partout de Banyuls) ou dans une autre version.

Et comme à notre habitude, il fallait bien partir de l'étude de l'existant afin de ne pas réinventer la roue...

Je crois que la première fois que j'ai vu un système d'attelage à mono-brancard, c'est dans la revue Science et Vie, j'avais même écrit à l'époque un petit article dans l'Hippobulle N°2 de 1988 (!) et déjà je m'interrogeais sur une utilisation agricole du système...

Depuis l'entreprise Equimobile de Stéphane Proust commercialise de nombreuses variantes de son attelage à monobrancard. Vous pouvez aller sur son site pour en savoir plus...

Comme je suis chipoteur, je suis allé chercher dans les dépôts de brevets, ceux qui concernaient cette invention et d'autres, antérieurs ou postérieurs...

Le plus ancien brevet concernant l'Équimobile que j'ai trouvé date de 1985 (FR2589418) ("Voiture hippomobile du type libre en rotation au cheval, liaison monopoutre dorsale"), on peut voir que cette version était encore sommaire, plus proche de l'idée que l'on griffonne sur un coin de table que de l'objet technique abouti... (sauf peutêtre le harnais). Elle était complétée de 2 gravures bien connues de harnais traditionnels (type 1880).


Les textes et les dessins du brevet de 1885...


En 1987, Stéphane Proust dépose un autre brevet ("Dispositif d'attelage pour véhicule hippomobile à monobrancard"), les explications (issues sans doute de l'expérience acquise depuis le brevet précédent) et les dessins de définition sont ici beaucoup plus explicites.
ceux qui sont intéressés à utiliser ou concevoir un système de traction agricole à mono-brancard seront sans doute intéressé de lire la totalité du résumé et des spécifications que je vous livre ci-dessous (les autres sauteront le paragraphe pour ne regarder que les images...).


Résumé du brevet de 1987 :
Dispositif d'attelage pour véhicule hippomobile, comportant un monobrancard (2) passant au-dessus du dos d'un cheval et relié, à sa partie avant, à un harnais (5, 6, 7) par l'intermédiaire d'un berceau de traction (4) sur lequel le monobrancard (2) est monté en rotation et, à sa partie arrière, à un véhicule hippomobile (3), caractérisé en ce que le berceau (4) comporte deux arceaux (9, 10) réunis à leur partie inférieure pour la jonction avec un collier (5) de harnais et s'écartant progressivement l'un de l'autre jusqu'à atteindre une distance maximum à l'aplomb du garrot du cheval, un élément (11) solidaire du monobrancard (2) étant monté en rotation sur un organe (12) reliant les deux arceaux (9, 10) au niveau de leur écartement maximum, et en ce que le berceau repose sur le dos du cheval par l'intermédiaire de deux volets (15, 16) articulés montés sur l'arceau arrière (10) et situés de part et d'autre de la ligne médiane du dos du cheval. Le monobrancard (2) porté par le berceau (4) est relié à un véhicule (3) à roues (37) par l'intermédiaire d'un dispositif amortisseur-suspenseur.


Spécifications complètes du brevet de 1987 (les dessins ont été intercalés pour faciliter la lecture) :
Dispositif d'attelage pour véhicule hippomobile monobrancard.

L'invention concerne un dispositif d'attelage pour véhicule hippomobile à monobrancard passant au-dessus du dos du cheval.
Un dispositif de ce type et un véhicule hippomobile adapté sont décrits dans le document FR-A-2 589418. Le dispositif d'attelage comporte un monobrancard passant au dessus du dos du cheval et relié, a sa partie avant, à un harnais par l'intermédiaire d'un berceau sur lequel le monobrancard est monté sur pivot et, à sa partie arrière, à un véhicule hippomobile. Les arceaux reposent directement sur le dos du cheval et un simple rembourrage assure le confort du cheval.
Ce dispositif constitue une amélioration indéniable des dispositifs d'attelage à monobrancard antérieurs. Dans l'antiquité, on utilisait un monobrancard monté sur un collier de cou mais de très faible rendement puisqu'il comprimait les jugulaires du cheval et l'attelage ne bénéficiait pas de la totalité des efforts de traction du cheval. D'autres dispositifs utilisent une sellette analogue à celles d'un harnais classique, mais placée sur le dos du cheval et portant à sa partie supérieure l'extrémité antérieure du brancard. De même que dans le cas des chars antiques, les efforts de traction du cheval ne sont pas entièrement transmis et en règle générale il n'est possible de tracter qu'un sulky.

Un brevet français N° 712758 (c'est le brevet original du Passe-partout de 1931, NDLR) décrit un berceau de traction associé à un monobrancard par une articulation verticale et auquel est fixée une paire de traits. Ce dispositif permet de tracter des outils agricoles, le travail se faisant au pas, mais n'est pas utilisable aux autres allures du cheval.
L'inconvénient principal du dispositif de FR-A-2589418 (il s'agit du brevet de l'équimobile de 1985, NDLR) est que le rembourrage des arceaux n'empêche pas le cheval de se blesser à la longue en raison, du frottement qui se produit, ce qui limite bien entendu les possibilités d'utilisation de ce dispositif.

L'invention fournit donc un dispositif du type décrit précédemment, dans lequel le berceau comporte deux arceaux réunis à leur partie inférieure pour la jonction avec un harnais et s'écartant progressivement l'un de l'autre jusqu'à atteindre une distance maximum à l'aplomb du garrot du cheval, un élément solidaire du monobrancard étant monté en rotation sur un organe reliant les deux arceaux au niveau de leur écartement maximum, et le berceau repose sur le dos du cheval par l'intermédiaire de deux volets articulés montés sur l'arceau arrière disposé obliquement et situés de part et d'autre de la ligne médiane du dos du cheval.
La face interne des volets en contact avec le dos du cheval est rembourrée et présente une section droite convexe, dans la zone centrale du volet, dans un plan perpendiculaire au plan de l'arceau arrière, les parties latérales du volet de part et d'autre de l'arceau présentant une section concave dans des plans parallèles au plan de l'arceau, et une section droite concave dans la zone centrale du volet, dans un plan parallèle au plan de l'arceau, les parties supérieure et inférieure du volet présentant elles une section convexe dans des plans perpendiculaires au plan de l'arceau. Avantageusement la partie supérieure du volet forme une pointe et la partie inférieure un gros bout, donnant au volet une forme ovoïde dont ce gros bout constitue la base. Du fait de cette forme, le volet repose par sa convexité centrale dans le creux situé entre l'épaule et le dos du cheval, les deux concavités latérales permettant de loger les muscles correspondants sur lesquels le volet prend appui alternativement lors des mouvements du cheval; tandis que la concavité centrale permet au volet d'être positionne sur les muscles croisés du cheval, les deux convexités supérieure et inférieure amenant le volet en contact avec les creux situés de part et d'autre de la jonction des muscles superficiels du dos, du garrot et de l'épaule du cheval (respectivement grand dorsal, trapèze dorsal et triceps). En raison de cette forme et de l' articulation du volet sur son support, le déplacement de va-et-vient horizontal de l'omoplate provoque un basculement du volet autour de l'arceau arrière en maintenant le contact entre le volet et le dos du cheval.

Afin de favoriser ce basculement autour de l'axe de l'arceau arrière, le volet est monté pivotant en deux points et de préférence grâce à deux rotules montées l'une fixe sur l'arceau et mobile sur le volet et l'autre fixe sur le volet et mobile sur l'arceau.

Afin de faciliter encore l'effort de traction du cheval, le monobrancard porté par le berceau est avantageusement relié au véhicule à roues par l'intermédiaire d'un dispositif amortisseur-suspenseur. Celui-ci comporte de préférence un anneau élastique tendu selon un axe perpendiculaire à l'axe longitudinal de l'attelage véhicule hippomobile/monobrancard, entre deux points de fixation sur ledit véhicule. Un dispositif d'équilibrage réglable relie la partie centrale de l'anneau élastique au monobrancard.
D'autres avantages et caractéristiques de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée suivante, faite en référence aux dessins annexés dans lesquels :

la figure 1 est une vue d'ensemble de côté, de l'attelage utilisant un berceau de traction selon l'invention,
la figure 2 est une vue de dessus du véhicule hippomobile et du monobrancard utilisant le berceau de traction selon l'invention,
la figure 3 est une vue de côté du dispositif de la figure 2,
la figure 4 est une vue représentant le positionnement du berceau de traction selon l'invention par rapport à l'anatomie du cheval;
la figure 5 est une vue de face (partie droite) du berceau de traction selon l'invention, et une vue de l'arrière (partie gauche),
les figures 6 et 7 représentent schématiquement les mouvements des épaules du cheval et ceux des- volets du berceau de traction, respectivement,
La figure 8 est une vue de dessus, agrandie, du dispositif amortisseur,
La figure 9 est une vue de devant montrant la fixation du harnais au berceau de traction.

Sur la figure 1, est représenté un cheval 3 attelé à un véhicule hippomobile 1 à deux roues par l'intermédiaire d'un monobrancard 2. Ce monobrancard repose sur le cheval par l'intermédiaire d'un berceau de traction 4, d'un collier 5, 6 et d'une sous-ventrière 7, ces deux derniers éléments constituant le harnais. Des rênes 8 permettent de guider le cheval de façon classique. Le berceau de traction 4 comporte deux arceaux 9,10 réunis à leur partie inférieure pour la jonction avec le collier 5 et s'écartant progressivement l'un de l'autre jusqu'à atteindre une distance maximum à l'aplomb du garrot du cheval, l'arceau arrière 10 vu de dessus (figure 2) présentant un rayon de courbure plus faible que l'arceau avant 9. L'arceau avant se trouve dans un plan peu écarté de la verticale tandis que l'arceau arrière est nettement oblique par rapport a ia verticale. Un pivot 11 solidaire du monobrancard 2 est monté sur un organe 12 (par exemple une plaque) reliant les deux arceaux 9 et 10, au niveau de leur écartement maximal et permet la libre rotation du monobrancard par rapport au cheval. Cette structure en double arceau du berceau est avantageuse du point de vue économique et du point de vue légèreté, mais pourrait être remplacée par une structure pleine, permettant de définir un axe arrière oblique, même non matérialisé.
Les rênes 8 passent chacune de chaque côte du berceau dans un œillet 14a sur l'arceau avant puis dans un œillet 14 (figure 2) situé sur l'arceau arrière puis toutes deux dans le même œillet 14b sur le monobrancard 2.

Le berceau de traction 4 prend appui sur le dos du cheval par l'intermédiaire de deux volets 15,16, montés tous deux sur l'arceau arrière 11, disposes de part et d'autre de la ligne médiane du dos du cheval et symétriques par rapport à cette ligne. Chaque volet prend appui dans le creux anatomique situé à l'arrière de l'omoplate 17 du cheval (figure 4) et la face interne du volet, en contact avec le dos du cheval est rembourrée et présente plusieurs convexités et concavités. Les volets 15, 16 ont de préférence une forme ovoïde présentant une pointe 22 et un gros bout 23, ce dernier constituant la base du volet.
Chacun des volets 15,16 est monté sur l'arceau arrière par l'intermédiaire de deux articulations par exemple de deux rotules 24 montées sur des tiges fixes 25, 25a. La tige 25a située à la partie supérieure du volet 15, 16 et la tige 25 à la base du volet sont montées en inversion, c'est-à-dire que la tige 25a est montée sur l'arceau et la rotule qu'elle porte repose sur le volet alors que la tige 25 est montée sur le volet et sa rotule repose sur l'arceau. La longueur des tiges fixes peut être modifiée par vissage ou dévissage de façon à permettre la fabrication standardisée de berceaux pour n'importe .quel dos de cheval.
Comme indiqué précédemment, chaque volet 15, 16 comporte sur sa face interne un rembourrage 26 sur une plaque de base 27, les deux étant conformés de façon à venir s'adapter à l’anatomie du cheval à l'arrière de l'omoplate de celui-ci. Pour ce faire, la face interne des volets en contact avec le dos du cheval est rembourrée et présente une section droite convexe, dans la zone centrale du volet, dans un plan perpendiculaire au plan de l'arceau arrière, les parties latérales du volet de part et d'autre de l'arceau présentant une section concave au plan de l'arceau, et une section droite concave dans la zone centrale du volet, dans un plan parallèle au plan de l'arceau, les parties supérieure et inférieure du volet présentant elles une section convexe dans des plans perpendiculaires au plan de l'arceau. Lorsque le cheval avance et quelle que soit son allure (pas, trot ou galop), ses épaules avancent alternativement et sont animées d'un mouvement représenté schématiquement sur la figure 6, par les flèches E-F. Du fait des articulations à rotules, les volets suivent les mouvements des omoplates du cheval en basculant, autour de l'axe reliant les deux articulations, vers l'avant lorsque c'est l'épaule correspondante qui avance et vers l'arrière lorsque celle-ci est en retrait. Ceci est représenté schématiquement sur la figure 7, par les flèches I et J, les points d'articulation étant symbolisés par les tiges 25 et 25a. Du fait du montage de la rotule de la tige 25a sur le volet, le mouvement de bascule à la pointe du volet est de moindre amplitude qu'à la base et ceci correspond au fait que l'amplitude de mouvement de l'omoplate du cheval est inférieure au niveau de la pointe du volet par rapport à celle existant à la base du volet.
Le berceau de traction 4 est maintenu en place sur le cheval par l'intermédiaire d'un collier 5, 6 et d'une sous-ventrière 7 (figure 9). Le collier est de préférence un collier de chasse de type américain ("breath collar"), c'est-à-dire un collier en deux parties latérales 5 réunies par un anneau et est monté de façon fixe par un dispositif classique de boucles à l'extrémité 28 de la partie commune des deux arceaux 9 et 10. Une courroie 6 est montée sur l'anneau du collier de chasse, passe entre les jambes avant du cheval et est réunie à l'aide d'un anneau ou tout autre dispositif à la sous-ventrière 7. Celle-ci est fixée par des attaches ou crochets 13a aux anneaux 13 (figure 5) prévus sur l'arceau arrière 10 entre les points d'articulation des volets. Pour atteler le cheval au monobrancard, il suffit de lui enfiler par la tête l'ensemble berceau et cellier et de venir ensuite mettre en place de chaque côté les crochets 13a de la sous-ventrière dans les anneaux 13 de l'arceau 10. Ceci assure le positionnement latéral du berceau sur le cheval, tandis qu'un culeron 29 relié également aux anneaux 13 assure le positionnement longitudinal du berceau.
Pour profiter au mieux de l'effort de traction du cheval, l'extrémité 28 des arceaux se trouve sur l'axe horizontal 20 passant par la base du cou du cheval et le collier de chasse se situe en majeure partie entre cet axe horizontal 20 et l'axe horizontal 21 passant par la pointe de l'épaule.

Le collier de chasse peut être remplacé par une bricole, pièce d'un seul tenant et traditionnellement utilisée pour la traction, mais l'effort du cheval s'effectue alors à la base du cou. On préfère donc utiliser un collier de chasse (utilisé pour les chevaux montés) avec lequel l'effort se répartit sur les deux épaules.

Le monobrancard 2 est relié au véhicule hippomobile 3 par un dispositif amortisseur et un dispositif d'équilibrage réglable que l'on décrira après une courte description du véhicule lui-même.

Ce véhicule est constitué par un châssis 30 monté sur deux roues 31 équipées de pneumatiques par l'intermédiaire de barres 32 et de suspensions 33. Un plancher 34, par exemple en treillis métallique (représenté sur la moitié du véhicule à la figure 2), permet à une ou plusieurs personnes de prendre place. Un siège 35 est prévu sur les montants arrière 36 de châssis (seule la structure de support du siège est représentée à la figure 2) de telle sorte que le poids du ou des passagers s'exerce essentiellement à la verticale (plan 37) de l'axe des roues 31 (figure 3).

L'extrémité arrière 38 du monobrancard 2 est fixée en 39 sur le châssis 30. Comme on le voit sur les dessins, la forme générale du monobrancard épouse celle du cheval et l'extrémité arrière 38 du monobrancard est oblique par rapport à la verticale. Un élément de support 40 est monté à l'avant du châssis 30. Cet élément 40 comporte deux parties latérales 41 sensiblement verticales et une partie centrale 42 horizontale sensiblement en arc de cercle ouvert vers l'avant du véhicule.

Cette partie en arc de cercle peut servir de poignée pour les passagers mais a essentiellement un rôle de support du dispositif amortisseur. Ce dispositif amortisseur 43 (représenté à plus grande échelle sur la figure 8) est constitué par un élément élastique 44 tendu, perpendiculairement à l'axe longitudinal du véhicule, entre les deux extrémités 45 de l'arc de cercle 42. Cet élément élastique est avantageusement constitué par un anneau en caoutchouc ou une bande de caoutchouc ou d'un autre élastomère repliée sur elle même, relié aux points 45 par des organes de fixation 46 traversant l'anneau; ces organes de fixation 46 peuvent être des tiges 47 à extrémité filetée traversant l'anneau et maintenues par des écrous 48, comme représenté sur la figure 8 à titre illustratif.

La partie centrale de l'anneau élastique 44 est comprimée entre deux rondelles 49 dans le trou central desquelles passe un axe 50 relié rigidement au monobrancard 2. L'extrémité 51 de l'axe 50 fixée au monobrancard est montée en rotation sur une plaque 52 fixée au monobrancard, (par exemple dans un trou de la plaque à l'aide d'un boulon) à peu près au même niveau que l'épaule du cheval. De cette façon, le mouvement alternatif saccadé de traction du cheval est transmis à l'élément élastique qui l'amortit pour que la voiture soit entraînée de façon continue, sans saccades.

L'axe rigide 50 a une longueur réglable par exemple du fait de son interruption par un élément du type ridoir qui permet de rapprocher ou d'écarter la plaque 52 de l'élément élastique 44. Ceci permet de régler l'équilibre de la voiture hippomobile en fonction du cheval, du nombre et du poids de passagers,... pour que l'avant du siège se trouve à la verticale du centre des roues (plan 37). Par ailleurs, le meneur a toujours la possibilité de modifier cet équilibre en se positionnant de façon appropriée dans le véhicule, en position assise ou debout, prenant appui sur la partie centrale du plancher 34, sur sa partie avant remontante ou sur l'une ou l'autre des parties latérales débordant au dessus des roues 31 (cf. fig.2).

Le véhicule hippomobile, le mono-brancard et le berceau de traction sont représentés sur les dessins comme étant faits en tube d'acier. C'est une solution simple et facile à mettre en œuvre, permettant une légèreté et une solidité adéquate tout en facilitant l'obtention des formes arrondies adaptées d'une part à la morphologie du cheval pour la partie mono-brancard et berceau de traction et d'autre part à l'exigence de maniabilité et de sécurité de la partie véhicule. En effet les parties latérales en arrondi, débordant au dessus des roues et inclinées vers le sol permettent à ce véhicule de s'effacer lorsqu'il heurte accidentellement un obstacle (pierre, arbre, ...).

A titre d'exemple, l'élément de rotation 11 peut être un roulement à billes fixé à la plaque 12 par quatre boulons mais d' autres dispositifs permettant de relier le berceau à un mono-brancard en assurant une libre rotation de celui-ci autour du point d'articulation sur le berceau peuvent bien entendu être envisagés.

Les éléments constitutifs du harnais, collier de chasse et sous-ventrière, sont construits et assemblés de façon classique, avec un rembourrage assurant le confort du cheval.
Bien entendu les dimensions du véhicule, du mono-brancard et du berceau sont adaptées à la taille du cheval. Toutefois du fait de la présence des volets articulés, on peut sans problème se contenter d'adapter ces dimensions au type de cheval utilisé (poney, double poney, cheval, ... ). Un dispositif tel que décrit ici permet une très grande liberté de manœuvre puisque le cheval a pratiquement la liberté de manœuvre d'un cheval monté et que la forme et la structure du véhicule lui permettent de passer presque partout (il suffit que le passage disponible ait la largeur du véhicule), sur route, en forêt, dans les champs, etc...


Les textes originaux du brevet...


Le même brevet a été déposé dans différents pays en 1989 (WO/1989/005748) et aux États-Unis en 1991 (US5076041A) ("Harnessing device for single shaft horse-drawn vehicle").

Dans une prochaine partie nous verrons d'autres brevets de systèmes proches de celui-ci, postérieurs mais aussi antérieurs à l'Équimobile...

jeudi 23 juillet 2015

Une photo étonnante de la caravane du Tour de France (de 1905)...

J’avoue je n'ai pas été très productif sur le blog ces derniers temps...

Bon, ici à 1400m d'altitude, c'est (encore) les foins, il fait beau, on en profite... Et puis, un cheval et une motofaucheuse pour faire 12 à 15 tonnes de foin (voir billets précédents), forcément, ça prend du temps...

En plus, le Tour de France passe à Saint Jean de Maurienne, plein de monde, routes barrées et tout l'argent de la ville part (en) au vélo...
Il parait que c'est bon pour la notoriété...

Je suis pas très fan de ces ptits gars qui pédalent pour rien (si au moins ils faisaient du courant électrique), on peut même pas dire que c'est bon pour leur santé avec ce qu'ils ingurgitent comme produits illicites, mais bon, ça plaît à ceux qui pédalent (pas) dans leur fauteuil, devant la télé, à l'ombre de la canicule...

Et je me suis dit qu'il fallait bien vous trouver quelque chose d'original pour l'occasion...

Là, j'avoue que je suis assez fier, pas une, mais 2 photos de véhicules publicitaires de la caravane du tour aux environs de 1905 (date incertaine), des apéritifs KHYM (au vin de Banyuls).

Et devinez-quoi, ce sont des véhicules à Propulsion Hippomobile !!

Je vous laisse détailler les engins vraiment rare, montés sur roues à rayons pour la légèreté et munis d'un volant et d'un essieu directeur (et sans doute de freins) car le cheval ne semble pas munit de guides...

jeudi 31 décembre 2009

Ramassage des déchets avec un cheval à Vizille (Isère)

Dés que possible, je vous fait un billet avec des photos précises et plus de détails...

vendredi 6 novembre 2009

Petit compte-rendu du 3eme salon de la Traction Animale de Montmorillon (26 et 27 septembre 2009)

Hervé Jourdain m'a fait suivre un petit compte-rendu sur notre première participation au 3ème salon de la Traction Animale de Montmorillon...
Il est sommaire mais ce n'est pas toujours facile de faire des démonstrations et de faire en même temps le tour des stands et des photos...
Si certains de nos fidèles lecteurs ont des photos ou des infos à nous faire partager en plus, ils sont les bienvenus...

Les 26 et 27 septembre 2009 avait lieu au lycée agricole de Montmorillon, la 3ème édition du salon de la traction animale.

Hippotese était présente avec un stand présentant les activités de Vincent SAPPEZ (bourrellerie) et Beat et Hervé effectuant quelques démonstrations de charrue brabant Garnier, et de herse rotative.

Le soleil était au rendez-vous et le public nombreux. Beaucoup de personnes intéressées et intéressantes car porteuses de projets, et avec des questions précises d'utilisateurs.

L'accueil et l'ambiance furent très sympathiques, j'en profite pour remercier, au passage, les organisateurs.

Le site bien agencé, présentait une surface pour le labour (le terrain très sec avait été travaillé en surface avant la manifestation). Une carrière (en herbe) était prévue pour présenté le matériel des différents constructeurs (amateurs et professionnels), un espace pour le débardage avec démonstration de porteurs avec moteur auxiliaires. Une surface "maraîchage" était également disponible.

Les animations et présentations de matériel se sont succédées sans interruption.

Coté matériel, un plateau technique, qui sans égaler celui de Detmold, était quand même très intéressant, car couvrant la grande partie des activités traction animale.

On constate un retard sur les allemands, notamment en ce qui concerne les avant-train à moteur auxiliaire et le matériel de fenaison et moisson.

Un nouveau matériel présenté et fabriqué pour la ville de Tarbes a retenu notre attention. Il s'agit du « couteau suisse » de la traction animale, un combiné avant-train + arrière-train-remorque = voiture 4 roues pour le transport des ordures ou des déchets verts (avec tri-benne) et qui peut également faire transport de personnes.

Ce matériel est plein d'astuces techniques, mais présente quelques inconvénients comme son poids (850 kg à vide), son prix (autour de 20 à 25000 €), sa complexité à assembler les 2 parties et sa double utilisation qui peut faire débat : je mène le fumier le vendredi, et je promène la Mariée le samedi ? (imaginerait-t-on transporter des VIP un dimanche, avec le camion à ordures qui tourne en ville la semaine ? NDLR).

Économiquement et pratiquement il est peut-être plus judicieux d'avoir un avant-train « classique » et plusieurs véhicules adaptés aux usages spécifiques.

Il serait intéressant de pouvoir réaliser un comparatif à l'usage.

Il est prévu également d'adjoindre une assistance électrique à ce matériel.

Ce sujet de l'assistance électrique sur un véhicule hippomobile serait à étudier de plus près, (conséquences au niveau du menage ? NDLR), car plusieurs expérimentation sont en cours.

Vincent avait fort à faire au stand, pendant que Beat et Hervé, avec l'aide de Duchesse et Sarcelle (juments comtoises) présentaient la charrue, la herse rotative et effectuait des mesures à l'aide du dynamomètre mécanique (suite aux gros soucis avec le dynamomètre électronique expérimental « nouvelle génération », qui a refusé obstinément de fonctionner, pour plus de détails sur l'état du projet voir un prochain article à paraître.)

Nous avons effectué des mesures avec différents réglages de profondeur de la charrue, sur la herse rotative (celle-ci travaillant sur un sol travaillé plusieurs fois et plutôt sablonneux, s'enfonçait profondément et présentait un effort continu de traction de 250 à 350 kgf, ce qui est beaucoup pour 2 chevaux.

Quelques mesures ont été faites en débardage (merci aux volontaires pour leur aide, et celle de leurs chevaux), avec des billes de châtaignier, d'un peu moins d'un m3, non écorcées et sur un sol sec : Attelage en paire, avec 900 kgf en traction directe pour ensuite retomber en utilisant la technique du mouflage à 250-300 kgf.

Texte et photos : Hervé Jourdain

mercredi 4 novembre 2009

Des nouvelles du cheval "cantonnier" du Parc de la Tête d'Or (Lyon)

En faisant des recherches sur les véhicules hippomobiles utilisés par les communes pour le ramassage des déchets verts, des ordures ou des corbeilles, je suis tombé sur une petite vidéo de Télé Lyon Métropole qui date de septembre 2009.

Voilà qui nous permet d'avoir des nouvelles des chevaux du Parc de la Tête d'Or (Lyon)...


Collecte des déchets : le grand retour du cheval (Lyon)
envoyé par telelyonmetropole. - L'actualité du moment en vidéo.

À Lyon, l'une des très rares villes de France dont la direction des espaces verts a obtenu la certification ISO 14001, le cheval a été réintroduit il y a deux ans pour collecter les déchets dans le parc de la Tête-d'Or, qui accueille l'été plus de 55 000 promeneurs par jour.

lundi 29 juin 2009

Encore une ville qui passe au ramassage des ordures ménagères au cheval : Peyrestortes (Pyrénées-Orientales)

Comme plus de 70 villes ou collectivités françaises qui utilisent déjà le cheval pour des tâches de voirie, d'entretien des espaces verts, d'assainissement ou de transports de personnes, les éboueurs de Peyrestortes (Pyrénées-Orientales), reviennent au cheval...


Les éboueurs de Peyrestortes en plein ramassage avec leur véhicule qui ressemble bien à la benne Equivert des Ets Baude (photo : Raymond Roig AFP)

A deux kilomètres de l'aéroport de Perpignan, les éboueurs du petit village de Peyrestortes viennent de rompre avec le moteur à explosion des camions-bennes, pour assurer la collecte des ordures ménagères en chariot tiré par un cheval de trait.
La mairie a acheté deux chevaux de trait bretons, relativement petits et trapus, pour assurer les tournées qui ont commencé le week-end dernier.
"C'est plus pratique dans les petites ruelles du centre, qui ont plusieurs siècles, c'est moins bruyant et moins polluant", explique le maire Henri Baptiste (sans étiquette).
"Les trois quarts des gens sont très heureux", assure l'élu qui, à 70ans, en est à son sixième mandat (1965-1981 et depuis 1995).
Les chevaux, arrivés il y a quatre mois, tirent aussi parfois une diligence promenant les enfants des écoles ou les personnes âgées de ce village de 1.400 habitants, au carrefour du monde paysan et de la ville.


Les éboueurs de Peyrestortes et leur cheval à bonnet (photo : Raymond Roig AFP)

Ils ont déjà permis à la municipalité de revendre un de ses deux camions de 2,5 tonnes et de "supprimer 350 gros conteneurs impossibles à rentrer dans les vieilles maisons et qui encombraient la voie publique".
Des poubelles plus petites permettant le tri sélectif et rentrées tous les soirs ont pris le relais, explique M. Baptiste.
La tournée dans le vieux village qui compte 280 maisons dure 1h30, et les éboueurs collectent aussi tous les déchets verts de la commune.
Les ordures, réparties dans des conteneurs de 5 m3 à la périphérie de Peyrestortes, sont emportées chaque semaine par des camions de la communauté d'agglomération.
La mairie veut rétablir un usage plus large du cheval dans cette commune qui en comptait encore 40 en 1967, traditionnellement utilisés par les viticulteurs jusqu'à leur disparition du village dans les années 90.
"La municipalité a acheté 44 hectares de vigne, on y fera du vin bio avec l'aide du cheval", explique encore le maire.
© 18/06/2009 AFP

NDLR : Pour infos complémentaires, voici les 2 billets que nous avions fait sur la benne Equivert début 2007, alors en démo à Saint Jean de Maurienne, les critiques que nous avions fait portaient sur le modèle Equivert de 2006 qui a sans doute évolué depuis...

mercredi 10 octobre 2007

Charriot hippomobile électrique : Le Bouquetin -2


Bouquetin-electrik-2
Vidéo envoyée par hippotese
Il s'agit d'un concept de chariot hippomobile expérimental à centrale électrique embarquée, qui permet pour 500 € d'investissement (groupe électrogène 2800 w et palan électrique 400 kg du commerce) d'avoir le 220 v et de commander des équipements électriques.
Ce chariot a été pensé en particulier pour les usages municipaux (arrosage de massifs, déplacement de bacs de fleurs ou de verre, transports divers...) et les travaux dit "de cours de ferme" qui représentent plus de la moitié des travaux d'une exploitation en polyculture-élevage (bois de chauffage, piquets, sacs de grain, balle ronde...).

Charriot hippomobile électrique : Le Bouquetin -1


Bouquetin-electrik-1
Vidéo envoyée par hippotese
Il s'agit d'une expérimentation d'un chariot hippomobile à centrale électrique autonome (groupe électrogène embarqué), qui peut actionner un palan 400 kg ou une pompe à eau ou une tribenne basculante électrique.
Cet aménagement utilise des appareils standards du commerce (donc relativement peu onéreux et facile à se procurer) et de plus réutilisables pour d'autres usages que ceux du chariot (investissement plus facilement amortissable).

samedi 2 juin 2007

Le 4x4-vert : attelage autonome en fauteuil roulant


Le 4x4-vert, attelage autonome en fauteuil roulant
Vidéo envoyée par hippotese
Une superbe idée de véhicule hippomobile, surbaissé, à essieux directeurs, adapté à l'attelage autonome des Personnes à Mobilité Réduite (PMR) en fauteuil roulant.

J'ai cru comprendre qu'il avait été inventé par "Les cavaliers d'autre chose" (Projet Lauréat de la Fondation Roi Baudoin).

Un prototype de ce véhicule a été fabriqué par les établissements Verdonckt (Belgique).

D'autres infos sur le site 4x4-vert.be...



NB : les photos et le film sont la propriété de Johan.Verdonckt et 4x4-vert.be, merci à eux
Merci aussi à www.traitpourtrait.be pour l'info...

Nous vous tiendrons au courant de toutes les nouvelles infos que nous aurons sur le sujet...

mardi 9 janvier 2007

Démonstration d'une benne à déchets verts à traction hippomobile

Comme indiqué dans un précédent billet, nous avons assisté à la démonstration d'une benne de ramassage de déchets verts en novembre 2006 à Saint Jean de Maurienne (Savoie).

Cette benne "Equivert" a été présentée par les Ets Baude (26300 Bourg de Péage) et menée par Jean Paul Maujonet (Asinerie de la vallée d'or) prestataire de service en traction animale à Valloire (73) devant les services techniques de la ville.

Cette démonstration était un premier contact avec la ville de Saint Jean de Maurienne, qui n'utilise pas actuellement de chevaux (sauf animation de noël) et qui est intéressée par l'idée. Elle a surtout permis aux acteurs de se connaitre, de préciser leurs demandes et leurs offres en vue d'une autre rencontre ultérieure.

Voici quelques documents aimablement prêtés par les Ets Baude.

Vous trouverez aussi sur le site d'Hippotese :

Un reportage photographique de la démonstration et un compte-rendu (format pdf)

lundi 8 janvier 2007

Benne à déchets verts, Equivert, novembre 2006


Equivert-2006
Vidéo envoyée par hippotese
Démonstration d'utilisation d'une benne à déchets verts à traction hippomobile : Equivert. A Saint Jean de Maurienne, le 29 novembre 2006. Cette benne est fabriquée par les Ets Baude (26300 Bourg de Péage), elle est tractée par Jumbo, cheval comtois de Jean Paul Maujonet (Asinerie de la vallée d'or) prestataire de service en traction animale à Valloire (73). Le film est de Deny Fady pour Hippotese (Ass. HIPPOmobile de Technologie et d'Expérimentation du Sud-Est).

dimanche 31 décembre 2006

Doug Joiner, constructeur anglais d'avant-train et trinqueballe

Nous avons souvent des demandes d'adresses de fabricants de matériel...

Et en vous préparant la compilation des photos de la fête de Levier, j'ai trouvé quelques images du matériel de débardage que Doug Joiner, "horselogger" (débardeur à cheval) britannique réputé, fabrique et commercialise.

Ce matériel, d'inspiration suédoise, est fabriqué en Angleterre et peut être livré en France, j'ai pensé que celà en intéresserait certains...

Vous trouverez plus de renseignements sur le site web de Doug (en anglais)

Vous trouverez aussi des photos d'utilisation "in situ" dans le compte-rendu du voyage d'étude d'Hippotese en Grande Bretagne.

Nota1 : aujourd'hui, 1 livre anglaise (1 pound ou 1£) vaut 1,56 euro (10,23 F pour les anciens...), mais il faut compter aussi les frais de change et le port.

Nota2 : Doug parle assez bien le français mais il boit un "horrible" cidre de sa fabrication... ;-)
Vous pouvez néanmoins lui écrire de notre part, en français (contact Doug by phone or fax: (+44) 01531 640 236 or on his mobile: (+44) 07773 900 751) ou adresse mél : doug@heavyhorses.net.

Quelques photos prises (par votre serviteur) à Levier en août 2006 (et c'est ma Castille qui joue le mannequin avec un superbe collier Amish canadien et un harnais suédois !) :


Le rouleau brise-fougère (on appelle ça "bracken basher"), environ 1400 £ (2200 €)


Le porteur 8 roues (on appele ça "forwarder"), environ 3200 £ (5000 €)



Beaucoup de monde intéressé lors de la fête de Levier


Le porteur offre une maniabilité impressionnante...


En revenant du bois, le porteur chargé et le trinqueballe croché derrière...


Le trinqueballe (on appelle ça "timber arch"), environ 1075 £ (1700 €)


Adaptation possible d'une barre d'attelage chape/boule.

dimanche 26 novembre 2006

Véhicule hippomobile de l'armée Allemande

Trouvé sur un site de passionnés de véhicules militaires, une photo prise lors du "War and Peace Show de Beltring (england) en 2000" un joli véhicule hippomobile de l'armée Allemande (ou Suisse).

Remarquez le centre de gravité surbaissé, les accessoires accrochés aux flancs, même un timon de rechange...

Cliquer sur les photos pour les voir en plus grand...

samedi 25 novembre 2006

Le matériel Hippotese vu dans Sabots N°15

Dans le dernier numéro de Sabots (N°15), il y a un article sur le matériel fabriqué par Hippotese et présenté à la Route des Vins et du Comté 2006 de Levier (25).

Merci à Gepeto pour le scan...

Mais rendons à César, ce qui est à César, le brise fougère et le trinqueballe présentés sont fabriqués par Doug Joiner (notre sympathique Horselogger'friend) et la grue hydraulique est de fabrication suédoise...

vendredi 24 novembre 2006

Des véhicules hippomobiles Tchèques

J'ai trouvé ça sur le web, je crois que c'était le site d'un musée tchèque...

J'ai pas retrouvé où... (si quelqu'un retrouve...)
Les véhicules sont très intéressants et originaux...


J'aime bien la capote ouvrante de ce plateau...


Elle est pas super cette benne basculante avec remise en place par treuil à chaîne ?


Elle est pas trognon cette ambulance ?


Et cette voiture de marchand ? Ca donne des idées pour une future calèche...


Remarquez la simplicité du poste de conduite, 2 planches et quelques chaînes...

mardi 8 août 2006

Chariot hippomobile à essieu directeur attelé en chevilles

Quelques photos de plus du chariot Hippotese, d'abord 3 photos de Valloire, où il est attelé en sellette traditionnelle et quelques photos à Montdenis, où il est attelé au collier (en cheville, à la mode Franc-comtoise) avec le même brancard (mixte).

Je vous donnerai les dimensions de ce brancards qui semble bien adapté pour les fêtes où l'on ne sait pas, à l'avance, comment il va être attelé.

Quelques photos ci-dessous :

lundi 7 août 2006

Nouveau chariot hippomobile à essieu directeur "bouquetin"

Hippotese est fière de vous présenter son nouveau chariot à essieu directeur, adapté à la montagne, 1,40 m de large et 2 m de plateau (3 m hors tout environ)

Le poste de conduite est équipé d'un frein à pied, d'une mécanique et d'un siège 2 places à courroie.

Il est en outre équipé d'un brancard amovible mixte adapté à l'attelage en selette et à l'attelage au collier (en cheville), ce qui permet de l'utiliser lors des fêtes sans changer de dispositif.

Nous l'avons pas mal testé lors de l'épreuve de maniabilité rurale de Valloire (voir ce blog), il a une tenue de route assez impressionante en latéral en particulier.

Il reste à lui fabriquer des arceaux pour une bâche et un timon pour un attelage en paire pour couvrir de nombreux besoins (ils doivent être réalisés pour la convergence, nous vous montrerons des photos dés que possible...).

Les photos ci-dessous :