Aller, une fois n'est pas coutume, je vous fais une revue de presse/web des derniers articles qui m'ont intéressés...


Bon, c'est plus tout jeune (18 décembre 2010) mais j'ai particulièrement aimé l'article de Jean Léo Dugast sur le chantier de débardage avec attroupage au cheval et débardage au câble-mat de L'entreprise Bernhartbois et des débardeurs Gilles Marty et Frédéric Destailleur...


Une photo de la démonstration à Euroforest en juin 2010 (Photo D. Fady)

"Cette association n'est pas le fruit du hasard. A l'occasion de la manifestation Euroforest (2010), qui a eu lieu en juin dernier, l'entreprise Bernhartbois avait effectué un chantier de démonstration avec l'aide de quelques débardeurs au cheval pour rassembler les bois. L'initiative n'est pas restée sans lendemain puisque Bernhartbois a contacté Gilles Marty et Fred Destailleur pour cette coupe de pins sylvestres." (JL Dugast)

Comme quoi, ces concours et démonstrations ont un réel intérêt pour faire se rencontrer débardeurs et forestiers...

Allez lire le billet complet "Des débardeurs câblés" sur le blog Percheron International...

D'autres photos du concours de débardage à cheval à Euroforest 2010 sur le site d'Hippotese...

Contacts :

Bernhartbois
1, Le Floessplatz 67190 Mollkirch
Tél : 03.88.50.17.99
Web : www.cablemat.fr

Gilles Marty
Tél : 06.30.95.68.02
Frédéric Destailleur
Tél : 06.42.08.16.65


Lu dans la revue Silence N°385 de décembre 2010, plusieurs articles sur les villes en transition et la résilience...

"En écologie, le terme résilience fait référence à la capacité d’un écosystème à s’adapter à des événements (chocs) extérieurs et des changements imposés. ... Dans le contexte des communautés humaines, il renvoie à leur capacité de ne pas disparaître ou se désorganiser au premier signe d’une pénurie par exemple de pétrole ou de produits alimentaires mais, au contraire, de répondre à ces crises en s’adaptant." (Rob Hopkins, Manuel de transition : de la dépendance au pétrole à la résilience locale, ISBN 978-2-923165-66-0- 216 p. - 20 €, Les Éditions Écosociété)

L'idée des villes en transition est que le pétrole va devenir très rapidement rare et cher et qu'il faut trouver les moyens d'un développement local qui évite ou du moins limite notre dépendance à ce combustible... Sinon nous allons droit vers une crise sans précédent ou seuls les plus riches pourront s'en sortir...

Vous pouvez voir un reportage sur Arte sur le sujet...

Il y a aussi plein de lien sur le web sur le sujet :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ville_en_transition http://www.transitionfrance.fr/
http://fr.ekopedia.org/Initiative_de_transition
http://madeinearth.wordpress.com/2009/05/11/resilience-et-soutenabilite/

Entre utopie et mysticisme, chacun se fera une idée...

Mais si je vous parle aujourd'hui de ce mouvement, c'est que participant à une réunion du groupe local qui s'est constitué en Maurienne, je me suis posé la question de ce que nous pouvions proposer comme solutions efficaces et à court terme, à la demande de solutions de transport ou d'agriculture sans pétrole, sous forme d'Énergie Animale.

J'avoue que je n'ai pas su quoi leur proposer de concret ce jour là, qu'auriez-vous fait à ma place ? je vous laisse réfléchir et donner votre avis en réponse à cette question...


And last but not least...

La loi Loppsi 2: "Les dictateurs en ont rêvé, Sarkozy l'a fait" (http://www.lexpress.fr/)

Et pour ce qui nous concerne surtout l'article 32 terA sur les habitats précaires qui est déjà passée au parlement (fin décembre 2010) et dont la discussion en 2ème lecture au Sénat aura lieu à partir du 18 janvier 2011...

Cet article 32 ter A, prévoit la pénalisation, l'expulsion arbitraire et la procédure d'exception à l'encontre des habitants "illicites" de terrain... (roms, gens du voyage, habitants de bidonvilles, de cabanes, de maisons sans permis de construire, et de toutes formes d'habitats légers, mobiles et éphémères, caravanes, roulottes, camions, tipis, yourtes, auto et éco-constructions...
tous sont visés ...

Une lettre sera envoyée a tous les maires et préfets qui seront redevables d'une amende de 3 700 € en cas de non-DENONCIATION !!! Ces habitats peuvent être détruits dans les 48h!!

Pensez au gens du voyages, au personnes dans la précarité privés de logements: + de 41000 personnes vivent dans des logement de fortune en France, et + de 500000 sont privés de logements, et vivent dehors, en logement de fortune, à l'hotel, ou en camping a l'année...

Je vous donne le communiqué adopté par un collectif d'association et de syndicats... trouvé sur le site http://www.loppsi2-habitat.blogspot.com/, mais relayé sur denombreux autres sites...

-COMMUNIQUÉ-

A l’heure où le Gouvernement est attaqué de toute part sur sa politique répressive et raciste à l’égard des Roms, des gens du voyage et en règle générale, des populations précaires, il fait adopter en force l’article 32 ter A de la LOPSSI 2 à l’encontre des habitants de bidonvilles, d’habitations de fortune, de campements de sans abris comme dans le bois de Vincennes, et également à l’encontre de personnes ayant choisi d’habiter caravanes, roulottes, camions, tipis, yourtes, auto et éco-constructions.

Toute construction sans permis de construire, comme il en existe beaucoup dans les DOM TOM pourrait aussi tomber sous le coup de cette procédure d’exception, car une construction sans permis est “illicite”. Cette procédure menace également les squatters : le Ministère de l’Intérieur a annoncé son intention de l’étendre aux occupants de locaux lors de la deuxième lecture à l’Assemblée Nationale.

L’article 32 ter A de la LOPPSI 2 est une mesure d’exception car elle bafoue les principes de la protection par le juge du domicile, des biens, de la vie familiale et privée, et donne un pouvoir arbitraire et disproportionné au Préfet : en effet, la procédure d’expulsion en vigueur actuellement sur les logements de fortune, nécessite une décision du juge, elle protège d’une expulsion en hiver, elle permet d’être pris en compte dans des dispositifs de relogement voire d’hébergement, elle doit respecter des délais et des actes de procédure délivrés par un huissier, elle prévoit la protection des biens des personnes expulsées ....

Elle est une mesure arbitraire car elle est justifiée par « un risque grave d’atteinte à la salubrité, à la sécurité, à la tranquillité publiques », notions extensibles et floues qui laissent la place à toutes les interprétations. Elle vise toute personne qui aura décidé en réunion (2 personnes et plus), de s’installer sur un terrain quel que soit le propriétaire, et la nature de la relation entre le propriétaire du terrain et les habitants. Même si un des habitants est le propriétaire du terrain, ou si l’utilisation du terrain est contractualisée avec les occupants, ou si simplement le propriétaire n’est pas opposé à cette installation, le Préfet peut employer cette procédure d’exception dans un délai de 48h.

L’article prévoit une sanction financière pour ceux qui ne s’exécuteraient pas assez vite, ainsi que la destruction de l’habitation et des biens qu’elle renferme, sur procédure accélérée. La destruction au bulldozers et le vol des biens d’autrui seront ainsi légalisés. Cette disposition ouvre la voie à une atteinte au droit de propriété.

Cette loi, viendrait faciliter la destruction autoritaire des construction dite « illicite », et la réalisation de la « lutte anticabanisation » lancée notamment par le Préfet des Pyrénées Orientales depuis 2007.

Cette disposition vise et accable les personnes les plus gravement touchées par la crise du logement. A l’opposé des politiques conduites il y a 50 ans, elle répond à la recrudescence des bidonvilles et des formes les plus aigües de mal-logement par la répression et par une procédure d’expulsion expéditive.

En effet, alors que le Gouvernement prétend mettre en œuvre le droit au logement, il n’est prévu ni relogement ni hébergement pour les expulsés. Ils doivent quitter les lieux et se rendre “invisibles”.

- Nous demandons le retrait de cet article, le retour et le respect de la Loi d’origine sur les terrains d’accueil, adoptée en 2000 dans le cadre de la Loi SRU, et des mesures législatives qui reconnaissent la qualité de domicile et son caractère permanent à l’habitat choisi, au lieu de le réprimer et le stigmatiser.

- Nous exigeons que la politique de résorption des bidonvilles et des habitats de fortune s’inscrive dans les politiques du logement, la mise en œuvre de la loi DALO et des procédures d’insalubrité…, afin que chacun et chacune puissent être logés dignement,

- Nous dénonçons la politique répressive et stigmatisante du Gouvernement qui s’attaque aux plus modestes et aux plus fragiles, et demandons l’abandon de tout projet antisquat.

-Fin du COMMUNIQUÉ-

http://www.halemfrance.org/spip.php?article67

http://www.liberation.fr/societe/01012309415-loppsi-2-une-loi-extremement-dangereuse-et-regressive

http://www.liberation.fr/societe/01012308029-loppsi-2-quand-les-faits-divers-dictent-leur-loi

http://www.lemonde.fr/politique/article/2010/09/10/le-senat-adopte-la-loppsi-2-embleme-securitaire-du-quinquennat-de-nicolas-sarkozy_1409727_823448.html


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