Hippotese, Le cheval de Travail

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mercredi 1 janvier 2025

Le charbonnier Joseph et Hippotese vous souhaite une Bonne Année 2025 !

Il fut un temps où les combustibles étaient locaux et renouvelables car issus de la forêt...

Pas sûr que l'on puisse y revenir, à moins de baisser fortement notre consommation et de rouler au gazogène...

Mais un jour peut-être (sûrement ?), les enfants de nos enfants n'auront pas d'autres choix et que ce charbon de bois et la traction animale reprendront la place qu'ils ont laissé il y a seulement 3 ou 4 générations (mon grand-père était de 1902)... Pas si loin en fait...

Au nom de tous les membres actifs d l'association Hippotese : je vous souhaite une Bonne Année 2025 !

mercredi 20 mars 2024

Journee Colliers de traction, à Saint Pierre de Genebroz (73), le 13 décembre 2023, 1ère partie

Nous nous sommes retrouvés le 13 décembre 2023, à la Tit’ Ferme (73000 Saint Pierre de Genebroz), pour discuter collier de traction.
Cette journée était portée par Le Réseau Professionnel Auvergne-Rhône-Alpes de traction animale et Hippotese.
Au final, après avoir refusé quelques participants, nous étions une petite trentaine d’utilisateurs venant d’un peu partout en AuRA (Auvergne Rhône-Alpes) et de Suisse.


Une partie des participants à la journée collier de traction (photo Deny Fady).

1. Anatomie du collier

Dans un premier temps, nous avons révisé les bases avec Didier Mahillon (association le Kabassiou), qui nous a présenté les différentes parties d’un collier et les étapes de la fabrication traditionnelle.


Un corps de collier en paille de seigle (photo DF).

Didier nous présente un corps de collier. C’est la structure de base des colliers. Il est composé de paille de seigle uniquement. Les fibres de paille sont alignées et sont fortement serrées ce qui crée cette armature dure et solide.
C’est sur cette base qu’est ensuite installé le reste des éléments du collier. Il n’existe aujourd’hui que très peu de personnes qui détiennent encore ce savoir-faire.

"La fabrication des corps de colliers (ou torches) était l'œuvre exclusive du "piéçard" bourrelier travaillant aux pièces.
Celui-ci était généralement compagnon itinérant travaillant pour un artisan sédentaire qui le rémunérait pour la quantité de pièces réalisées en quelques jours voire quelques semaines. La moyenne étant de 3 corps de collier par jour !
Ce travail particulièrement harassant commençait au lever du jour jusqu'à la tombée de la nuit ; il exigeait une force particulière dans les poignets pour manier les rembourroirs."
(citation de https://sites.google.com/site/ifojoss/fabrication-dun-corps-de-collier-de-cheval)

"Le rembourrage de la verge consiste à enfiler la paille dans la verge à l’aide d’un rembourroir. À savoir, prendre quelques brins de paille dans la main, les torsader à l'endroit du pliage (en deux) et placer cette boucle dans l'encoche du rembourroir afin de permettre à celui-ci de les pousser. Ne pas se contenter d’enfiler la paille jusque pile au milieu. Il faut dépasser le milieu de la verge afin que la paille reste bien en place lorsque le corps de collier sera mis en forme (et donc tendu)."
(voir le pdf ici http://travail-du-cuir.fr/partage/Fabricationcorpscollierdetrait.pdf pour plus de détails).


photos d'un rembourroir de 63 cm de long et détails (photo Le Bon Coin).

Traditionnellement c’est le bourrelier qui est en charge de réaliser l’assemblage du corps de collier avec les attelles, le chapeau, les tirants. Il peut également garnir le corps de collier d’une renfonçure, coussin en textile bourré de crin qui permet de rendre la surface d’appui plus moelleuse sur l’épaule du cheval.

"Pour les renfonçures le crin de cheval était traité selon une procédure bien particulière. Après avoir été coupé, le crin était mis en torons qu’il fallait ensuite mettre à bouillir.
Au moment de les utiliser, les torons étaient "détortillés. Il fallait ensuite passer les crins à la cardeuse à balancier. (...) Toutes ces opérations lui avait donné du ressort sans lequel il aurait été inutilisable."
(citation de http://www.traitsensavoie.fr/spip.php?article260)

Le bourrelier peut aussi se charger de couper le bas du collier et d’ajouter un fermoir réglable ou non. Il existe donc des colliers dits "ouverts" et des colliers dits "fermés" qui s’enfilent par la tête du cheval.

"Mon père se déplaçait à Troyes pour acheter ses cuirs de bovins. Le dos, appelé dosset, servait à la confection des harnais neufs ; le ventre, le flan, étaient utilisés pour les réparations. Les cuirs légers, fleur ou croûte, les cuirs de veau et de mouton, appelés basanes, entraient dans la fabrication des corps de colliers.
Le fil utilisé (pour les coutures) était en chanvre, traité avec de la poix de Suède, un produit à base de résine. La poix était chauffée puis mise dans la pièce-à-poix qui servait à en enduire le fil. Celui-ci était ensuite glacé et mis en écheveau."
(citation de http://www.traitsensavoie.fr/spip.php?article260)

Nota 1 : À la fabrication l'opération de glaçage d'un fils consiste à le passer dans un bain d'amidon dans lequel est ajouté de la cire d'abeille. Il subit ensuite un brossage au crin de cheval et un étirage. Ces opérations donnent un fil lisse et résistant qui a de la rigidité et de la tenue.
Nota 2 : De nos jours, on utilise souvent du fil de lin câblé glacé idéal pour la couture du cuir, il provient de la marque française « Fil au chinois » fabriqué dans le nord. Ce fil spécial pour la maroquinerie a été tordu puis tordu une deuxième fois lors de son câblage ou du fil de lin poissé très collant, et pas toujours agréable pour certaines tâches, il est surtout utilisé pour le matériel d’harnachement, soumis à la transpiration de l’animal, pluie, soleil, poussière, frottement etc.


Collier de traction (type belge) ouvrant (photo DF)

2. Différents types de colliers

Nous avons pu comparer différents types de collier que l’on peut trouver en France : de Gauche à droite : Collier Suisse rénové (10 à 11 kg), Collier Américain avec Pad (10,3 kg), Collier Suisse, Collier Français (15,2 kg), Collier Belge (16,1 kg).


Collier Suisse, Collier Américain, Collier Suisse, Collier Français, Collier Belge (photo DF).

De Gauche à Droite : Collier d’omnibus (8,15 kg) en tôle de zinc, Collier Suisse Réglable de partout (armée ?).


Collier d’omnibus, Collier Suisse Réglable (photo DF).

Certains participants avaient également amené leurs colliers : Collier Réglable Perrin (Equi-Val.fr), Collier réglable AFH (12,9 kg)...


Collier Réglable Perrin (Equi-Val.fr), Collier réglable AFH (photo DF).

Et aussi un Collier réglable de la sellerie Baude et une Colanne (14,2 kg) qui est un collier ouvrant dessus et s'enfile donc par en dessous...
Désolé, comme nous n'avions pas de photo disponible, nous avons utilisé des photos prises en d'autres occasions...


''Collier Réglable des Établissements Baude, photo de leur site web"


''Collane savoyarde prise en photo aux Contamines (photo Deny Fady) et sur un cheval aux tourbières de l'Herrétang (38), (photo Thierry Bret)"

Nous avons ensuite évoqué comment prendre les mesures de son collier. Néanmoins, ces informations restent assez imprécises car les colliers peuvent avoir des formes différentes, et donc se positionner de façon totalement différente sur l’encolure du cheval.


Didier nous montre sur un collier suisse, les différentes manières de prendre des mesures (photo DF).

Et selon le pays ou le bourrelier, les mesures ne sont pas prises de la même manière. La mesure d’un collier ne sera donc pas un critère suffisant pour savoir si le collier conviendra à un équidé.

Quelques techniques de prises de mesure trouvées sur 3 sites de bourrelier français... Les liens sont indiqués sur les captures d'écran et en légende.


Prise de mesures pour un collier : https://www.harnais-colliers-chevaux.fr


Prise de mesures pour un collier : https://www.randoline.com/


Prise de mesures pour un collier : https://www.sellerie-baude.com/

Compte-rendu de Estelle et Julie (avec la complicité de Deny)
Suite de ce compte-rendu dans un prochain billet...
Pour patienter utilement et mieux comprendre le placement du collier sur le cheval, nous vous offrons une belle vue du squelette du cheval à étudier pour la suite...


dimanche 2 octobre 2016

Travailler avec des chevaux de trait aujourd’hui : héritage, innovation, transmission (Colloque d'Alençon, 2014)

Bonjour à tous, je n'ai pas été très présent sur le blog ces dernières semaines, en tout cas pour des billets de fond...

Comme mes activités professionnelles ne me permettront pas beaucoup de disponibilités, encore quelques temps, j'en profite pour vous diffuser des infos (toutes prêtes) que je gardais sous le coude...

Aujourd'hui, c'est le compte-rendu d'un travail de réflexion auquel j'ai participé avec Bernadette Lizet (auteur(e) bien connue d'ouvrages sur le cheval de trait dont le célèbre "Cheval dans la vie quotidienne" qui reste une source d'informations inépuisable pour nous tous).

Ce travail de réflexion a donné lieu à une communication lors du colloque "Le patrimoine du Cheval au travail" en juin 2014 à Alençon (Orne), sous le nom de : "Travailler avec des chevaux de trait aujourd’hui : héritage, innovation, transmission".


Avant Hippotese, le groupe "Traction Animale" du CEP Savoie, dans les années 1980...

Ont participé à ce travail , outre Bernadette Lizet, Ramon Garcia, Vincent Seïté et moi-même (Deny Fady).
L'idée de Bernadette, dans son approche d'ethnologue, était de réunir trois personnes qui gravitent autour du cheval de trait mais qui ont des parcours très différents.

Et voici le résumé de cette communication écrit par Bernadette Lizet :
Faire le choix de travailler en France aujourd’hui en s’appuyant sur la force des chevaux implique une motivation patrimoniale à plusieurs titres.
Les hommes et les femmes qui ont recours à la traction animale partagent en effet le désir de sauvegarder les races, mais aussi le système constitué par le matériel (le harnachement, les outils attelés) et les compétences mobilisées dans la relation entre les hommes et leurs chevaux.
Ces nouveaux professionnels sont animés par le souci de ménager la nature, prendre soin des sols, considérer l’effet de leur action sur les milieux et les espèces.
Ils aiment s’immerger dans les paysages qui reflètent cette qualité de lien entre les hommes et le vivant.

Le même en anglais (pour nos lecteurs du monde) :
Working with horses today, heritage, innovation and transmission. In France today, choosing to rely on horse power involves a heritage motivation at several levels.
Men and women who use animal traction share the same desire to save not only the different races of horse but also the system, comprising the equipment used (harnesses, harnessing tools), as well as the skills involved in the relationship between humans and their horses.
New professionals are often motivated by their concern to preserve nature, to take good care of the soil and to measure the effects of their work on the environment and the species. They appreciate living in landscapes that reflect the high quality of the relations between humans and other living creatures.


Un des premiers stages d'initiation à la traction animale, organisé par Hippotese au début des années 1990...

Peutêtre que certains d'entre vous seront intéressés par cette réflexion sur le cheval de trait aujourd'hui, sans doute que beaucoup en apprendront un peu plus, sur l'origine de l'association Hippotese et du CERRTA...

Le PDF en entier de la communication "Travailler avec des chevaux de trait aujourd’hui : héritage, innovation, transmission" (2,5 Mo) ici...

samedi 2 avril 2016

La 9ème Journée technique sur le maraîchage en traction animale, organisée par Hippotese aura lieu le jeudi 26 mai 2016 à Montoison (Drôme)

La 9ème journée technique maraîchage, organisée par l'association Hippotese, aura lieu le jeudi 26 mai 2016, à partir de 9h, sur la ferme de Nicolas Koziel (lieu dit "Les Vallons", 26800 Montoison) ou le 2 juin si des intempéries rendent impossible la tenue de démonstrations le 26 mai.

Au programme :

  • Présentation de la ferme de Nicolas (3ha de cultures diversifiées : maraîchage et plantes aromatiques).
  • Présentation et démonstrations de divers outils disponibles sur le marché, pour différentes utilisations (en simple ou en paire, pour âne-mulet-cheval, en mono ou multirangs...).
  • Présentation et discussions autour des itinéraires techniques en maraîchage et traction animale.
  • Repas tiré du sac.

Renseignements sur le blog d'Hippotese ou par téléphone :

Nicolas Koziel 06 23 25 82 83
Vincent Bastard 06 52 06 26 77

PDF de l'affiche et du programme téléchargeable ici...

NB : et en exclusivité, vous pourrez voir en action sur le terrain et même essayer le dernier modèle de présérie (003) du NéoBucher.

mardi 21 avril 2015

Présentation diapos du projet NeoBucher avec commentaires (ver française, avril 2015)

Lors de l'AG de la FECTU en Italie (voir billet précédent), nous avons présenté sous forme de Diapos un résumé de l'histoire du Projet NeoBucher...

Comme certains d'entre-vous nous l'ont demandé, c'est avec plaisir que nous la diffusons aujourd'hui avec les commentaires, intercalés avec les diapos...
Vous trouverez en fin de billet la présentation et les commentaires sous forme de 2 fichiers au format PDF...

Nous diffuserons prochainement une version anglaise de cette présentation (et des commentaires) pour l'international (sic)...

Histoire du projet Néo Bucher


01 : Nous allons vous présenter le projet NeoBucher qui raconte l'histoire de la renaissance du porte-outils de maraîchage à Traction Animale Bucher.
Ce projet, encore en cours aujourd'hui, est porté par l'association Hippotese qui est une association de promotion du Cheval de Travail.


02 : L'association Hippotese est une association loi de 1901 qui a été créée en 1986 par la fusion du groupe Traction Animale du CEP Savoie et du groupe Traction Animale ARTAP de Franche-Comté.
Le nom "HIPPOTESE" signifie Ass HIPPOmobile de Technologie et d'Expérimentation du Sud-Est, car la Savoie et la Franche-Comté sont situées dans la quart Sud-Est de la France.


03 : Depuis 1986, l'association Hippotese fait de la recherche technique (colliers, harnais, matériel agricole, forestier, urbain...), de la formation, de la collecte et de la diffusion d'informations (sur son site web, son blog, dans son journal Hippobulle et par une lettre d'information mensuelle HippoNews), organise des manifestations de promotion de la Traction Animale et soutient ses membres dans leur activités (prêt de matériel, chantiers collectifs, coups de main...).


04 : Le porte-outils de maraîchage en traction animale Bucher (Bucher Guyer AG) est un outil d'origine suisse, qui existe depuis les années 30 et qui a été commercialisé jusque dans les années 60.
Il est adapté à la culture de légumes de plein champ et au maraîchage.
Il est équipé d'un système de relevage d'outils et son châssis est de conception simple et légère.


05 : Le porte-outils Bucher a des qualités rares, outre qu'il permet de travailler 2 rangs en même temps (3 rangs possibles), il propose deux systèmes de correction de trajectoire qui permettent de sarcler les plantes au plus prés et il peut être utilisé avec un seul cheval (2 chevaux possibles).


06 : A Hippotese, nous avons découvert ce porte-outils dans les années 1990 et nous avons diffusé une première documentation technique en 1992 dans l'Hippobulle n°15/16.
En 2006, dans un billet du blog, nous nous posions déjà la question de refaire fabriquer de manière semi-industriel cet outil, sans donner suite.


07 : Entre 2000 et 2008, nous avons importé plusieurs dizaines de porte-outils Bucher d'occasion de Suisse jusqu'à en épuiser la source.
La question d'une re-fabrication s'est de nouveau posée mais sans réponse satisfaisante.


08 : À partir de 2010, il est sorti sur le marché français de nombreux prototypes de porte-outils de maraîchage mais aucun ne s'inspirait vraiment du Bucher.
Il nous semblait idiot de vouloir réinventer la roue, alors que nous avions une base de travail à la fois simple et très sophistiquée, qui a été perfectionnée pendant plus de 20 ans, qui a été diffusée à plusieurs centaines d'exemplaires et reste très facile à reproduire.
De plus, aucun de ces nouveaux porte-outils ne répondait aux 3 fonctions principales du Bucher : 1 cheval, 2 rangs et correction de trajectoire.


09 : En juillet 2014, nous avons décidé de faire dessiner les plans du porte-outils Bucher (existant) pour pouvoir les diffuser à ceux qui voudraient en construire un.
Dans un deuxième temps, à partir des plans de définition, nous avons essayé de simplifier la construction de l'outil en limitant le nombre de sections (de profilés métalliques) utilisées.
Puis on a réfléchit au remplacement de certaines pièces en fonte moulée (sur le Bucher original) par des pièces mécano-soudées, réalisables plus simplement.


10 : En octobre 2014, on a décidé d'apporter des améliorations au modèle original tout en gardant une compatibilité avec les barres d'outils existantes. Le projet NéoBucher est lancé !
On a alors créé un groupe de travail pour écrire un cahier des charges des éléments à garder et des éléments à améliorer.
C'est aussi à ce moment là qu'Hippotese s'est associée avec la Coopérative d'Autoconstruction l'Atelier Paysan, qui pouvait nous apporter sa compétence technique et son expérience sur la conception d'outils de maraîchage autoconstruits et la formation.
Ensemble, nous avons cherché des solutions techniques, simples, originales ou éprouvées.


11 : Nous avons décidé :
- De diffuser le résultat de notre travail en licence libre "Creative Common",
- De réfléchir dés la conception à la possibilité d'auto-construire le porte-outils (choix de solutions nécessitant peu de compétences techniques),
- De rendre possible, avec l'Atelier Paysan, l'organisation de formations à l'autoconstruction,__
- Et aussi d'autoriser la fabrication partielle ou totale des porte-outils par des artisans, pour les utilisateurs qui ne souhaitent pas réaliser eux-même le leur.


12 : Nous nous sommes imposé la recherche de solutions constructives adaptées à l'équipement d'un atelier mécanique de base.
À savoir : un poste à souder, une disqueuse, une perceuse à colonne, et des profilés métalliques courants.
En nous réservant la possibilité de faire réaliser à l'extérieur quelques pièces complexes (tournage, découpe laser...).
Ce qui ouvrait la possibilité de construire des NeoBucher partout dans le monde en utilisant des moyens techniques locaux.


13 : Axel, élève ingénieur, en service civil à l'Atelier Paysan, a accepté de travailler sur les plans 3D du NéoBucher et nous a proposé des solutions constructives qui répondaient au cahier des charges.
De nombreux échanges entre les membres du groupe de travail (Hippotese, Atelier-Paysan, simples utilisateurs de Bucher...) ont permis de sélectionner les meilleures solutions.


14 : Février 2015, organisation d'un premier stage d'auto-construction qui réunit 13 stagiaires sous la direction d'Axel et de Joseph de l'Atelier Paysan à Valence (Drôme).
En 3 jours (et plus de 300 heures d'atelier), les prototypes 001 et 002 sont construits et valident du même coup la faisabilité technique des solutions retenues.


15 : Dans la foulée, Hippotese est invitée à présenter 15 jours plus tard, un prototype de NéoBucher au Salon International de l'Agriculture de Paris. Nous nous empressons de rendre présentables les prototypes.


16 : Début mars 2015, le prototype 002 est présenté aux 2 démonstrations de matériel hippomobiles innovants du salon en présence du Ministre de l'agriculture.


17 : Mi-mars 2015, Hippotese a atteint la limite de ses capacités d'auto-financement, nous lançons une collecte en financement participatif sur le site KissKissBankBank.com avec l'objectif d'acheter des outils modernes pour équiper nos porte-outils et ainsi permettre des essais en conditions d'utilisation réelle pour finaliser rapidement le projet.


18 : Fin mars 2015, nous présentons l'un des deux prototypes et le projet NeoBucher à l'Assemblée Générale de la Fédération Européenne du Cheval de Trait (FECTU), en Italie, devant nos partenaires européens.


19 : La suite du projet reste à écrire...
Nous pensons réaliser des essais sur le terrain et la mise au point des prototypes d'avril à septembre 2015.
Mi-septembre 2015, le NeoBucher sera présenté au salon Tech&Bio à Valence (Drôme).
A partir d'octobre 2015 et jusqu'à la fin 2015, nous établirons les plans définitifs et le tutoriel de fabrication.
Début 2016 : Nous espérons pouvoir diffuser les plans et organiser les premières formations à l'autoconstruction en vue de la multiplication des porte-outils NeoBucher...
A suivre sur le Blog d'Hippotese : http://hippotese.fr


La présentation de l'Histoire du projet Néo Bucher (version française, d'avril 2015) au format PDF téléchargeable ici.

Les commentaires de la présentation de l'Histoire du projet Néo Bucher (version française, d'avril 2015) au format PDF téléchargeable ici.