Hippotese, Le cheval de Travail

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Mot-clé - débuscage

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mercredi 30 avril 2025

Bientôt le 21ème chantier-école d'autoformation au débardage de Montdenis du 29 mai au 1er juin 2025

Comme chaque année, le 21 ème chantier d'autoformation au débardage au cheval de Montdenis (Savoie, Maurienne) se déroulera le week-end de l'Ascension à partir du jeudi 29 mai au dimanche 1er juin 2025.


"Fin de journée", chantier-école de 2024, photo Jonathan C.

Rappel des objectifs du chantier-école : C'est un chantier d'autoformation au débardage et d'échanges de pratiques, ouverts à tous les membres et futurs membres de l'association (les personnes non à jour de leur cotisation devront s'acquitter, le 1er jour, de leur 20 € pour une question d'assurance). la participation est gratuite mais vous pouvez/devez apporter vos spécialités culinaires...


"La belle équipe", chantier-école de 2024, photo Manon L.

NB : Pour l'instant, nous n'avons pas encore trop d'équidés inscrits (ânes, mulets, chevaux...), si vous souhaitez apporter le votre, c'est possible...

Rappel de l'organisation du Chantier-École : Ce chantier annuel d'autoformation au débardage de Montdenis se déroule comme chaque année le week-end de l'Ascension (du mercredi soir au dimanche soir), vous pouvez venir un jour ou plusieurs...


"Transport de fumier avec Eglantine et Noémie...", chantier-école de 2024, photo Manon L.

Pour les débutants, il y a du transport bâté de bois de faible diamètre et de branchages avec les 2 ânes de la maison.
Vous pourrez aussi vous essayer aux chevaux mis à disposition.


"Rejoindre le chantier en haut du village...", chantier-école de 2024, photo Deny Fady

Et voici, pour ceux qui veulent en savoir plus, quelques généralités sur le chantier-école Hippotese de Montdenis...

Difficulté : Le chantier ou plutôt l'ensemble des activités proposées sont de difficultés variable, de facile à plutôt complexe, il n'est pas adapté aux vrais débutants en terme de menage mais possible en observateur ou coup de main pour les moments dangereux et ou compliqués.


"Suite de chantier, Odile, Mathilde, Ruby...", chantier-école de 2024, photo Deny Fady

Nous n'avons pas de contrainte de résultat mais les travaux sont des travaux réels de débuscage de bois de chauffage ou d'entretien d'espaces naturels et sont donc idéaux pour de l'auto-formation.


"Accrochage du câble tracteur...", chantier-école de 2024, photo Manon L.

Chaque chantier permet de tester des nouveaux systèmes de débardage, d'accrochage, de traction, des poulies, de faire des mesures au dynamomètre, d'échanger des idées, des techniques...
Apporter vos prototypes de matériel, de harnais... On les testera...


"Cône de débuscage, fait maison...", chantier-école de 2024, photo Deny Fady

L'accueil : Vous êtes accueillis (gratuitement) chez Deny Fady et Odile Mouchet, à 1400 m d'altitude, (dans un dortoir et la salle commune de la ferme), prévoyez duvets, couvertures et pantoufles, les nuits peuvent être fraîches (et tentes si vous le souhaitez).


"Suite de chantier, Lilou, Ilir, Ruby...", chantier-école de 2024, photo Deny Fady.

Pensez aussi à vos casques, gilets fluo, protection auditive, chaussures et pantalons de sécurité...

NB : Il y a aussi quelques gîtes de France sur le village, chercher sur "73870 Saint Julien Montdenis", au moins 3 gîtes sont situés sur le hameau d'altitude de Montdenis...

Vous devez apporter vos spécialités, pour manger, boire (on apprécie les bons vins et les bières belges) et faire la fête... (animation musicale et chants sont au programme). On vous offre les plats chauds de base... En général on est de 10 à 30 adultes, prévoyez large...

Le plan d'accès ici

D'autres billets sur les précédents chantiers-école de Montdenis ici

D'autres photos pour l'ambiance...


"Rejoindre le jardin, avec Guy, Billy et Julien...", chantier-école de 2024, photo Manon L.


"Sous-solage de printemps, avec 2 ânes en ligne et des balances de coller...", chantier-école de 2024, photo Manon L.


"Sous-solage de printemps, avec 2 ânes en ligne et des balances de coller...", chantier-école de 2024, photo Manon L.


"Sous-solage de printemps, Eglantine, Guy, Joël, Pierre et Lilou...", chantier-école de 2024, photo Manon L.


"Estelle, son petit cheval et son harnais auto-construit...", chantier-école de 2024, photo Deny Fady


"Estelle démontre qu'on peut coudre à la main du biotane (succédané de cuir)...", chantier-école de 2024, photo Deny Fady


"Les outils d'Estelle pour fabriquer son harnais...", chantier-école de 2024, photo Deny Fady


"Billy et son nouveau collier américain (très confortable, merci !)...", chantier-école de 2024, photo Deny Fady


"Rejoindre le chantier... Nina, Manon (notre photographe) et Estelle...", chantier-école de 2024, photo Deny Fady


"Débuscage montant... Ruby et Deny", chantier-école de 2024, photo Manon L.


"Reprise au câble avec mouflage et poulie de renvoi,après accrochage par Julien et Loup...", chantier-école de 2024, photo Manon L.


"Reprise au câble avec mouflage et poulie de renvoi, par Noémie...", chantier-école de 2024, photo Manon L.


"Seconde reprise, passage de broue (talus) au sapy (pic à bois)...", chantier-école de 2024, photo Manon L.


"Pause de midi bien méritée...", chantier-école de 2024, photo Manon L.


"Puis traîne longue à plat...", chantier-école de 2024, photo Manon L.


"Retour à vide...", chantier-école de 2024, photo Manon L.


"Avant reprise montante...", chantier-école de 2024, photo Manon L.


"Mise en cône de débuscage (du commerce)...", chantier-école de 2024, photo Manon L.


"et un 3ème mouflage quelques jours plus tard avec Mathilde...", chantier-école de 2024, photo Deny Fady


"et Ruby...", chantier-école de 2024, photo Deny Fady


"Le bois est ensuite débité et stocké pour séchage...", chantier-école de 2024, photo Manon L.


"Sous la ferme des Brebiquettes, commanditaire du chantier...", chantier-école de 2024, photo Manon L.


"Y'a pas besoin d'être gros pour bosser...", chantier-école de 2024, photo Manon L.


"Y'a même pas besoin d'être un cheval...", chantier-école de 2024, photo Manon L.


"Y'a juste besoin de courage et de bonne humeur...", chantier-école de 2024, photo Manon L.


"Y'a juste besoin de courage et de bonne humeur...", chantier-école de 2024, photo Manon L.


"Y'a juste besoin de courage et de bonne humeur...", chantier-école de 2024, photo Manon L.


"Y'a juste besoin de courage et de bonne humeur...", chantier-école de 2024, photo Manon L.


"Y'a juste besoin de courage et de bonne humeur...", chantier-école de 2024, photo Manon L.


"Y'a juste besoin de courage et de bonne humeur...", chantier-école de 2024, photo Manon L.


"Y'a juste besoin de courage et de bonne humeur...", chantier-école de 2024, photo Manon L.


"Y'a juste besoin de courage et de bonne humeur...", chantier-école de 2024, photo Manon L.


"Y'a juste besoin de courage et de bonne humeur...", chantier-école de 2024, photo Manon L.


"Y'a juste besoin de courage et de bonne humeur...", chantier-école de 2024, photo Manon L.


"On attend plus que vous...", chantier-école de 2024, photo Mathilde G.

dimanche 20 novembre 2016

Le Parc National Des Pyrénées préfère les mules au tracteur pour le débardage prés du Cirque de Gavarnie

Alex m'a fait passé un petit reportage et un article de mules en joug landais qui débardent pour le Parc National des Pyrénées une parcelle de forêt près du Cirque de Gavarnie.

Afin de préserver le sous-bois, le Parc National des Pyrénées a mené en collaboration avec l’Office National des forêts une opération d’abatage et de débuscage d’arbres sur une parcelle d’affouage du bois d'Arribama, propriété de la commission syndicale de la vallée du Barège à proximité du cirque de Gavarnie.

"L'affouage est une pratique historique qui autoriser l'exploitation du bois de chauffage aux habitants de la commune", replace Julien Rondeau, technicien ONF du secteur. "Nous avions l'habitude d'exploiter une autre parcelle mais qui méritait d'être au repos. Ce sont les affouagistes qui ont abattu les arbres, préalablement marqués par nos soins."


(Crédit photo : PNP, Sylvain Rollet)

Le débardage de cette parcelle a été effectué par les deux mules percheronnes, Tartine et Loura, de Julien Latapie.
Les mules se substituent aisément au tracteur pour effectuer les opérations de débuscage (traînage des arbres abattus depuis le lieu de coupe jusqu'au chemin d'exploitation où il pourront être repris) quand il s’agit de zones difficiles d’accès et de territoires protégés par la convention du patrimoine mondial de l’UNESCO.
Au total, dix lots et près de 65m3 de bois à sortir de cette zone au cœur du Parc, inaccessible sans aménagements aux engins mécaniques.

Après une sélection minutieuse des arbres, réalisée à la fin de l’été par les agents de l’Office National des Forêts et du Parc national : les arbres présentant des atouts de biodiversité (cavité par exemple) ont été préservés. Les autres ont été abattus.

Les impacts du débardage notamment aux abords de la piste qui mène au Cirque de Gavarnie sont ainsi minimisés. Les bois seront ensuite récupérés par les affouagistes de la commune.

"Ça ne se faisait plus depuis un demi-siècle", explique Sylvain Rollet, chargé de mission eaux et forêts au Parc National, qui a pris en charge une partie du surcoût. "Là, on voulait un chantier exemplaire, mais les habitants étaient perplexes sur ce retour en arrière."

Des sceptiques rapidement convaincus par les premiers pas du trio, voilà trois semaines. "Des types comme Julien, ça ne court pas les rues. C'est un passionné de forêt, de nature, des bêtes." Pas étonnant de le voir passer la nuit dans son camion avec Sylvie, à quelques mètres de ses mules, parquées près du chantier.

Après quinze années dans le bûcheronnage, Julien Latapie "avait fait le tour du milieu". Exit les grosses sociétés, exit même ses salariés. "Je ne rendais plus service aux gens d'ici", avoue celui qui a dressé sa maison autonome à Gaillagos et sa société à Puntous.

Cette opération qui intervient dans le cadre de la Convention interrégionale du massif Pyrénées doit s’étaler sur deux ans pour un montant global de 3 400€.

Sources : Articles et reportage de Sylvain Rollet, Régis Cothias, Emmanuel Fillon, et Andy Barréjot (FR3 le 17 nov 2016 et La Dépêche du 19 nov 2016).

dimanche 12 juin 2016

Moufle à 5 brins en arrachage et débuscage au cheval, au 13ème chantier-école de Montdenis

Comme nous vous l'avions promis dans un commentaire du billet sur l'arrachage d'arbustes en zone pavillonnaire, nous avons testé, par nous même, le moufle que Pierre Gallet (son constructeur) nous a gentiment prêté lors du 13ème chantier-école de Montdenis.

Bien sûr, nous en avons profité pour faire des photos et des plans...

Et pour commencer, une petite vidéo de présentation des essais...

Quelques photos de détail du moufle :


Le moufle 1 à 3 poulies.


Le moufle 2 à 2 poulies et un tirant


Vue par la tranche du moufle 1

Et puis un schéma coté du moufle 2 (sur le moufle 2 le tirant remplace la petite poulie du moufle 1) :

Merci à Christian Deiber pour la prise de cotes...

Pour info, Pierre utilise un câble d'un diamètre de 6 mm, on peut descendre à 5 mm mais dans ce cas, on ne prendra pas un câble trop souple (plus de risque "d’emmêlage"), celà, étant, un câble trop rigide se déformera à la traction au passage des poulies...
Dans la réalité, il est difficile de choisir un câble sans le toucher et apprécier sa souplesse et sans le tester...

Enfin, 2 proposition d'amélioration :

1) Proposition d'amélioration des dimensions de la taille de la petite poulie du moufle 1 (à valider), qui me semble d'un trop faible diamètre.

En effet, le faible diamètre de la petite poulie peut causer des problèmes de déformation de certains câbles à cause d'un "rayon de giration" trop court. Ici on passe la petite poulie d'un diamètre de 40 mm à un diamètre de 60 mm (les plaques des flasques restant de même taille).

A droite vous avez le schéma côté du modèle de Pierre, à gauche, vous avez la proposition de modification des côtes. Nous n'avons pas testé cette fabrication, si vous le faites, envoyez-nous quelques schémas et photos, nous les publierons ici...

2) Une deuxième proposition de modification est de monter 6 poulies (3 sur chaque moufle) comme dans un montage traditionnel, celà permet d'augmenter un peu la force de traction... (de 5x à 6x, voir schéma ci-dessous).
Dans ce cas, le tirant est fixé sur les flasques de l'un des moufle à l'aide d'une chape (ou d'une grosse manille, dont le manillon est l'axe de la petite poulie).

NB : Bague bronze ou roulement ? Au moment où j'écris ce billet, j'avoue que je ne sais pas si les réas du moufle de Pierre sont équipées de bagues bronze, de roulements ou d'un simple trou (axe acier sur acier). Je demanderai à Pierre et vous donne l'info dés que possible...

NB2 : A noter, pour ceux qui voudraient fabriquer un moufle du même type, on trouve dans le commerce des réas à bague bronze ou roulement à l'unité (compter environ 20 à 30 € par réa), voir par exemple ici. La difficulté est de trouver des réas de même épaisseur pour que les flasques guident correctement le câble qui doit absolument rester sur les poulies. Je sais que Pierre, lui, a fait tourner ses réas en acier par un artisan tourneur.

lundi 23 juillet 2007

Vidéo du porteur 4 roues et plein de photos du chantier de débardage au cheval, en Dévoluy, mai 2007


Débardage au porteur en Dévoluy, mai 2007
Vidéo envoyée par hippotese
Il me restait une petite vidéo de retour de chantier à Saint Disdier en Dévoluy en mai 2007 (voir aussi nos autres vidéos sur le blog, diffusées le 3 juin).
Les chevaux de Florent Daloz rapportent une charge de bois chez Didier, ce qui nous permet de tester le Ulvins Arch Comby Drag en configuration porteur 4 roues sur la route et à la montée...

Vidéo : Didier Mahillon

Et aussi plein de photos (50) du chantier visibles ici

mardi 22 mai 2007

Article : Utilisation du cheval de travail, chantier école de Montdenis 2007 (Savoie)

Nous avons eu droit à un bel article dans le Dauphiné Libéré du dimanche 20 mai 2007.

Je remercie chaleureusement, Christine TREILLES, qui a su transcrire avec beaucoup de précision l'esprit de cette "autoformation" au débardage à cheval, en conditions de pente extrêmes et présenter l'association HIPPOTESE sous son volet "recherche et expérimentation de matériel" adapté à une traction animale moderne.

Mais je vous laisse apprécier ce bel article...

dimanche 31 décembre 2006

Doug Joiner, constructeur anglais d'avant-train et trinqueballe

Nous avons souvent des demandes d'adresses de fabricants de matériel...

Et en vous préparant la compilation des photos de la fête de Levier, j'ai trouvé quelques images du matériel de débardage que Doug Joiner, "horselogger" (débardeur à cheval) britannique réputé, fabrique et commercialise.

Ce matériel, d'inspiration suédoise, est fabriqué en Angleterre et peut être livré en France, j'ai pensé que celà en intéresserait certains...

Vous trouverez plus de renseignements sur le site web de Doug (en anglais)

Vous trouverez aussi des photos d'utilisation "in situ" dans le compte-rendu du voyage d'étude d'Hippotese en Grande Bretagne.

Nota1 : aujourd'hui, 1 livre anglaise (1 pound ou 1£) vaut 1,56 euro (10,23 F pour les anciens...), mais il faut compter aussi les frais de change et le port.

Nota2 : Doug parle assez bien le français mais il boit un "horrible" cidre de sa fabrication... ;-)
Vous pouvez néanmoins lui écrire de notre part, en français (contact Doug by phone or fax: (+44) 01531 640 236 or on his mobile: (+44) 07773 900 751) ou adresse mél : doug@heavyhorses.net.

Quelques photos prises (par votre serviteur) à Levier en août 2006 (et c'est ma Castille qui joue le mannequin avec un superbe collier Amish canadien et un harnais suédois !) :


Le rouleau brise-fougère (on appelle ça "bracken basher"), environ 1400 £ (2200 €)


Le porteur 8 roues (on appele ça "forwarder"), environ 3200 £ (5000 €)



Beaucoup de monde intéressé lors de la fête de Levier


Le porteur offre une maniabilité impressionnante...


En revenant du bois, le porteur chargé et le trinqueballe croché derrière...


Le trinqueballe (on appelle ça "timber arch"), environ 1075 £ (1700 €)


Adaptation possible d'une barre d'attelage chape/boule.

jeudi 30 novembre 2006

Enlèvement d'embâcles et débardage sur La Valloirette (Savoie)

Jean Paul Maujonnet de l'Asinerie de la Vallée d'Or débarde avec Jumbo les arbres arrachés par les crues de cet été dans le torrent de La Valloirette à Valloire (Savoie).

L'enlèvement d'embâcles est une activités de débuscage en forte progression en traction animale, surtout avec la prise en compte de la protection des berges.

Merci au Dauphiné Libéré du 11 octobre 2006, pour l'article ci-dessous...