Hippotese, Le cheval de Travail

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jeudi 19 octobre 2023

Amélioration du harnais Chevilatte, quelques pistes à explorer...

Préambule 2023 :
Ce billet (et le 2 précédents) ont été diffusés sous forme papier dans l'Hippobulle N°30 qui n'est aujourd'hui plus disponible.
Comme je reçois toujours des demandes de renseignements sur le harnais "Chevilatte", je vous les redonne...
Et puis le 4ème billet concernera une fiche technique avec plan côté sur l'attelage Franc-Comtois "en cheville" que nous avons réalisé en mars 2023.

Préambule 2013 :
De janvier 2008 à septembre 2012, nous avons rendu compte, sur le blog d'Hippotese de nos recherches sur la création d'un harnais de travail mixte, utilisable aux traits ou en brancards, simple et efficace en toutes circonstances.
Ce troisième billet récapitulatif concerne les réflexions et améliorations qui ont suivi, (légèrement adaptés et allégés pour former une suite compréhensible).

Il reste un grand nombre de pistes d'amélioration à explorer pour le harnais Chevilatte et aussi pour avancer sur nos objectifs de normalisation et de simplification des harnais.

L'effet palonnier :
On peut craindre (même si nous n'avons pas constaté de problèmes, ni mesuré de pertes visibles) que l'efficacité de la traction soit diminuée ou que des blessures d'épaules puissent apparaître du fait de la rigidité des brancards (en mode "chevilatte") par rapport au mouvement des épaules du cheval.

Pour ceux qui le connaissent, le mode d'attelage du harnais chevilatte est proche de l'attelage en demi-trait (en chaîne) qui était utilisé en particulier sur les brancards des tombereaux agricoles, ce système qui était efficace pour le travail au pas lent, présente sans doute des limites en particulier au trot.

On doit donc réfléchir à des systèmes qui permettent, même avec le harnais Chevilatte, de maintenir l'effet palonnier.

NB : Les scandinaves qui sont utilisateurs de harnais à chevilles latérales depuis des décennies en ont inventés plusieurs que nous allons vous présenter.

1ère solution) Garder les traits et le palonnier : la première solution, la plus simple est de garder le palonnier et les traits pour la traction et les chevilles dans les brancards pour la direction (un peu comme en attelage traditionnel avec sellette et porte-brancard).
Il suffit de prévoir une mortaise (dans les brancards) avec un jeu longitudinal suffisant pour la cheville (une longueur d'une quinzaine de cm me semble adaptée, les scandinaves se contentent eux d'une liberté de 10 cm).


Le harnais scandinave peut aussi s'utiliser avec un palonnier.


La mortaise doit laisser un jeu suffisant pour que le palonnier soit efficient.

Certes, on perd un peu de rapidité à l'attelage (chevilles + traits à accrocher), mais on gagne en confort.

NB : Dans notre objectif de normalisation et de simplification des systèmes de harnachement, nous sommes aussi attentifs aux problèmes de sécurité et en particulier à l'ordre d'accrochage des brancards et des traits.
Chacun sait qu'au moment de l'attelage, on met les brancards dans les porte-brancards puis on accroche les traits au collier, et qu'au déttelage, on décroche les traits puis on dégage les brancards (pour une raison de sécurité évidente, imaginez un cheval qui s'emballe avec les traits encore accrochés et les brancards au sol !).
On pourait imaginer sur le harnais chevilatte, un système de verrouillage des chevilles sur les brancards qui soit aussi le système d'accrochage des traits.
Ainsi les traits, préalablement réglés en longueur, restent sur le palonnier et s'accrochent sur les chevilles une fois celles-ci passées dans les mortaises des brancards.
Dans ce cas, les traits sont bien obligatoirement accrochés après les brancards et décrochés avant... (cette solution reste cependant à valider...).

2ème solution) Utiliser un véhicule/outil avec une structure non rigide et qui donc se déforme avec le mouvement des épaules du cheval :
C'est le cas de notre porteur norvégien (de marque Ulvins) et de beaucoup d'arches de débardage.
C'est la mobilité relative des brancards l'un par rapport à l'autre qui permet de maintenir l'effet palonnier.
Les Scandinaves sont passés maîtres dans la fabrication de ces matériels qui semblent un peu désarticulés et où tous les assemblages autorisent un jeu, limité mais significatif. Il suffit de s'inspirer de leur travail, sans vouloir réinventer la roue.


Une arche de débardage d'inspiration scandinave, très "déformable".


Détail technique du montage à "liberté de mouvement".

Cependant, si ce système est très efficace au bois et en terrain irrégulier avec les outils traînés, il n'est peut-être pas adapté à tous les véhicules ou à toutes les allures... (à vérifier...).

3ème solution) Utiliser des brancards-palonnier (les "brancalonniers" comme les a surnommés Mourad Manesse), là aussi, les Scandinaves ont trouvé des solutions multiples (pour les véhicules à 2, 4, 6 ou 8 roues) qui semblent bien fonctionner et qu'il nous reste à valider, donc...


Système de brancalonnier adapté à un avant-train à 2 roues.


Autre système de brancalonnier sur un porteur à 6 roues.


Autre système de brancalonnier sur un porteur à 8 roues


Le harnais chevilatte (en simple) est utilisable au bois et en double sans aucune modification...

Les avant-traits rigides :
On peut avoir besoin d'utiliser des avant-traits rigides avec un harnais chevilatte (chacun connaît l'intérêt de ce système qui évite les blessures d'épaules en particulier aux chevaux à l'avant-main éclatée et aux épaules saillantes).
Personnellement, je n'étais pas très favorable à ce système qui alourdit et rigidifie le harnais, préférant les avant-traits en chaîne (gaînés caoutchouc), facilement réglables et souples. C'est l'apparition de marques de frottement sur mon cheval, suite à des labours difficiles, qui m'a fait reconsidérer la question.

NB : La solution des Scandinaves de faire un avant-trait en cuir ne convient que si celui-ci est réglable, mais ce réglage est difficile et demande un fastidieux montage-démontage. Cette solution en cuir est aussi plus coûteuse.


Avant-trait Scandinave traditionnel, réglable, en cuir.

La particularité de l'avant-trait rigide en harnais chevilatte (par rapport au harnais de débardage) est qu'il est relié aux brancards par la cheville, il faut donc veiller à ce qu'il ne pousse pas le collier dans les descentes ou les reculés ou se glisse entre la renfonçure du collier et l'épaule du cheval.
On doit aussi veiller à ce que l'avant-trait rigide ne bloque pas la liberté d'encolure qui est un des grands avantages de ce mode de harnachement.
Il faut donc limiter la longueur de celui-ci (32-33 cm sur mon prototype) et terminer l'avant-trait rigide côté collier par quelques maillons de chaîne (3 à 4 maillons semblent suffisants)... à tester sur le long terme.


Prototype d'avant-trait rigide en acier (dia 12 mm, longueur 33 cm) adapté au harnais chevilatte.

Le passage du harnais traditionnel au harnais chevilatte :
Un des intérêts du harnais chevilatte est qu'il peut être utilisé avec votre collier, votre sellette et votre reculement habituel, seul le "porte-cheville" et le brancard sont à adapter.


Porte-cheville chevilatte avec un Collier suisse, une sellette Hippotese et un reculement Grand-Vallier.


Porte-cheville chevilatte avec une Collane savoyarde, une sellette de trait et un reculement Grand-Vallier.


Porte-cheville chevilatte avec un collier américain, une sellette de trait et un reculement classique.

En cas d'usage mixte, on peut aussi faire le choix de garder un système traditionnel de bracelet de brancard amovible et remplaçable par un porte-cheville au besoin...


Didier Mahillon a réalisé plusieurs harnais mixtes à porte-brancard et porte-cheville interchangeables.

De même, un brancard d'attelage peut être modifié sans empêcher son utilisation avec des bracelets porte-brancard par le simple ajout d'une mortaise soudée...


Un brancard de marathon, modifié pour accepter le harnais chevilatte...


Le même brancard en utilisation.

...Ou d'un passant en plat métallique plié et soudé ou boulonné sous l'extrémité des brancards (même en bois).


Différentes techniques de modification simples de brancards traditionnels pour qu'ils soient compatibles "chevilatte".

Nota-Bene : Pierre Gallet a testé un "brancalonnier" dont nous avons diffusé quelques vidéos :

ou en suivant le lien : https://www.youtube.com/shorts/b6TR53an5g8

Conclusion provisoire...

On voit bien avec ces exemples et ces réflexions qu'il y a encore des pistes à explorer pour améliorer nos harnais "chevilatte" et bénéficier ainsi de leurs avantages, sans abandonner nos éléments de harnais habituels...

Il faut juste un peu de courage pour laisser une partie de nos habitudes de côté et tester cette manière d'atteler qui rend nos harnais de travail bien plus polyvalents et libère l'encolure de nos chevaux même aux brancards...

Avis aux amateurs...

dimanche 16 décembre 2012

Chariot hippomobile à avant train amovible

Chacun sait que ce qui est particulièrement coûteux dans la fabrication d'un chariot 4 roues, c'est la partie avant avec son poste de pilotage (siège, dispositif de freinage (mécanique et frein au pied), pare-crotte, marche-pied... éventuellement essieu directeur ou plaque tournante...).

La partie arrière "porteuse" muni d'un plateau, d'une benne, de ranchers ou autre... est, en général (sauf système tribenne), plus facile à construire et donc moins chère.

On pourrait donc être tenté de fabriquer un train-avant indépendant que l'on viendrait "connecter" à différentes parties arrières suivant les utilisations...

Nous avions repéré lors de notre visite en Suède, des "arrières de chariot porteur" mais nous n'avions pas alors, plus étudié, la partie avant et "fait cas" de l'ingéniosité du système...

Une photo d'un avant-train amovible, connecté à un épandeur américain à prise de force sur les roues de marque PEQUEA

On voit déjà que le système "avant-train amovible" peut s'adapter à des remorque comme un épandeur (américain) du commerce.

Le système de connexion est simplement constitué de 2 forts tubes carrés qui s’emboîtent l'un dans l'autre, d'un axe horizontal de verrouillage et de 2 vis pointeau montées en coin pour le rattrapage de jeu.

Ce qui est génial sur ce chariot, c'est la qualité de la fabrication de l'avant-train, qui est un mélange d'essieu directeur (l'essieu "autovireur" des Franc-Comtois) commandé par le timon/brancard et de plaque tournante (en fait une chape à rotation limitée).
On a donc la plaque tournante pour une partie de la rotation de l'essieu (mais sans mettre en péril la stabilité du chariot) et l'essieu directeur pour le reste. On obtient donc un bon rayon de giration en combinant les 2 systèmes.

On peut aussi noter une certaine liberté en rotation longitudinal entre les parties avant et arrière qui évite que le châssis (ou le tube de liaison central) ne soit vrillé (je n'ai pas pu voir sur les photos, la solution constructive utilisée).
On peut aussi noter l'essieu avant freiné, le siège courroie, la rambarde de protection avant et les 3 palonniers (l’utilisation d'un épandeur à prise de force sur les roues est très tirant et nécessite 3 chevaux).

L'extrémité des brancards (à passant long) autorise le jeu longitudinal qui permet d'utiliser un harnais chevilatte avec les palonniers (voir l'étude sur le sujet dans l'HIPPOBULLE N°30).

Voici l'autre partie arrière (en porteur de grumes) qui peut se connecter au même train avant.
On peut noter, l'essieu arrière "boggie" qui permet d'absorber les irrégularités du terrain plus aisément qu'un essieu simple.
On remarquera aussi sur l'avant droit du porteur (dans le sens de la marche), le berceau de chargement manuel (ici en position repliée), qui permet de gerber à la main les petites grumes quand les ranchers amovibles sont enlevés.

Nous verrons prochainement d'autres systèmes de chariots à avant-train amovible...

samedi 17 avril 2010

7eme Chantier-Ecole de Montdenis (Savoie), les 13, 14, 15 et 16 mai 2010

Comme chaque année, Hippotese organise le chantier-école annuel de Montdenis (73) pour le week-end de l'ascension qui tombe cette année les 13, 14, 15 et 16 mai 2010...

A priori au programme cette année "traîneau, traîneau à roues, traîneau à brancards" en plus des habituels exercices de débardages en forte pente, travaux à la poulie et mouflage...

Pour vous donnez une petite idée de l'ambiance, voici quelques photos (129 exactement) du 6ème chantier de 2009. Merci aux participants et aux photographes...

Vous pourrez aussi retrouver quelques petites vidéos en cherchant "chantier-école 2009" dans le module de recherche du blog ou sur le compte dailymotion d'Hippotese ou cherchez sur dailymotion : "hippotese débardage 2009"

Objectifs des chantiers-école : Ce sont des chantiers d'autoformation au débardage et d'échanges de pratiques, ouverts à tous les membres et futurs membres de l'association (les personnes non à jour de leur cotisation devront s'acquitter, le 1er jour, de leur 20 € pour une question d'assurance).

Difficulté : Le chantier ou plutôt l'ensemble d'activités proposées sont de difficultés diverses, sans contraintes de résultat et donc idéal pour de l'auto-formation.

Chaque chantier permet de tester des nouveaux systèmes de débardage, d'accrochage, de traction, des poulies, faire des mesures au dynamomètre, échanger des idées, des techniques...
Apporter vos prototypes de matériel, harnais... On les testera...

L'accueil : Vous êtes accueilli (gratuitement) chez Deny Fady et Odile, à 1400 m d'altitude, (dans un dortoir et une salle commune de la ferme), prévoyez duvets et couvertures, les nuits peuvent être fraîches (et tentes si vous voulez).

Vous pouvez (devez) apporter vos spécialités, pour manger, boire (on apprécie les bons vins et les bières belges) et faire la fête... (animation musicale et chants sont au programme).

Les chevaux : Il est souhaitable d'avoir une dizaine de chevaux dressés au travail (pas forcément au bois), vous pouvez donc amener votre compagnon et son harnais (collier, porte-traits, traits et palonnier à prévoir, mais on peut vous prêter un palonnier). Vous devez prévoir la nourriture (foin et compléments) de vos chevaux, mais ceux-ci auront une pâture à coté du chantier à disposition.

Les débardeurs en traction animale, professionnels ou semi-professionnels de la région, sont aussi les bienvenus, s'il veulent se faire connaître.

Ce genre de manifestation intéresse toujours le milieu forestier (ONF, Parcs, Conservatoire naturel, Donneurs d'ordre) et la ppresse, et c'est aussi le but de ces chantiers collectifs que d'aider les meneurs qui vivent du cheval.

Si vous souhaitez participer seul ou avec votre cheval, vous devez contacter Deny fady par mél de préférence : hippotese@free.fr ou au 04.79.59.65.50 pour vous inscrire...

Plan d'accès à Montdenis ici...

Voici quelques photos de 2009, les autres ici...

dimanche 12 avril 2009

Discussion sur le timon rotatif du porteur forestier (Forwarder) de Doug Joiner

Suite à la vidéo sur le porte-outil pegase de Bernard Michon, et en particulier son timon assez sophistiqué, j'ai repensé à une vidéo que j'avais fait pour mémoire du timon de son porteur 8 roues par Doug Joiner (notre cher Horse-logger britanique) ici à la Route des Vins et du Comté en 2006...
Doug Joiner et son Forwarder à la RVC 2006 (photo : Deny Fady)Doug Joiner et son Forwarder à la RVC 2006 (photo : Deny Fady)

Vidéo envoyée par hippotese
Filmé à Detmod (Allemagne) en août 2007 lors de la fête du cheval de trait.
Doug Joiner explique à Deny Fady l'intérêt du timon rotatif sur le porteur de débardage (forwarder) qu'il fabrique et commercialise.

Ce porteur forestier à 2 essieux boggie, qui peut être utilisé par un seul cheval de trait est bien adapté aux petits bois, il dispose en particulier d'un frein à inertie (un peu comme les remorques automobiles) et d'un brancard-palonnier (brancalonnier ?) assez ingénieux.

Plus d'infos sur ce forwarder sur le site de Doug Joiner

vendredi 11 janvier 2008

Recherche sur un harnais à chevilles latérales dit harnais chevilatte (1ere partie)

Vous avez été nombreux à nous demander des informations sur nos recherches sur notre nouveau harnais de travail mixte (attelage et en traits) que nous appelons harnais à chevilles latérales (ou harnais Chevilatte).

Dans cette première partie, je vais essayer de vous expliquer l'origine de cette recherche.

Depuis le début d'Hippotese (21 ans cette année), nous cherchons à améliorer les harnais des chevaux de travail, afin qu'ils soient plus légers, plus rapides à poser, plus faciles à fabriquer, plus efficaces...

Nous nous sommes toujours aussi fixé comme règle d'étudier les matériels existants, traditionnels ou non, de toutes les régions ou pays, avant de créer de nouveaux modèles, persuadés que nous sommes qu'il ne faut pas toujours ré-inventer la roue, mais plutôt recréer en mélangeant les genres.

Nous sommes arrivés, entre autres, à deux modèles pour chevaux en simple, qui sont bien fixés aujourd'hui.

1) Le harnais que nous appelons "Franc-Comtois" qui est un harnais mélangeant le mode d'attelage "en cheville" des monts du Jura (rapide à garnir, simple et sans sellette) et un reculement "Grand-Vallier" très solide et très bien adapté à la pente et au reculé en charge, avec ses 2 avaloires qui empêchent le cheval de s'asseoir.
Il était utilisé par le limonier des "Trains Grand-Vallier" (attelages de 4 chevaux) qui emportaient les mâts de bateau du Haut Jura jusqu'à Nantes ou Bordeaux.
Le harnais "Franc-Comtois" est très rapide à atteler en brancards (2 chevilles à mettre, 2 reculements), il n'a pas de culeron et pas de sellette (donc pas de blessure de sangle).

2) Le harnais de débardage Hippotese (et pour le travail "aux traits" en général), certains modèles sont fabriqués en Biotane (matière synthétique imitant le cuir), il est simple, très stable sur le dos du cheval et adapté à la traction vers le bas avec sa sous-ventrière renforcée.

Ces deux harnais sont très performants dans leur fonction (l'attelage en brancards ou l'attelage en traits), leur seul défaut est d'être "deux" justement.

Quand je vais au bois avec ma petite carriole et mon Cabri (véhicule à trois roues), j'utilise le harnais Comtois, arrivé sur place, je change pour le harnais de débardage pour atteler le traîneau et aller débarder.
Au retour, je rechange de harnais pour rentrer avec le Cabri.

Si j'avais un harnais susceptible de remplir les 2 fonctions, j'économiserai du temps et j'éviterai d'avoir un 2eme harnais à apporter au bois.
Voilà la raison principale qui nous a poussé à rechercher un harnais mixte.

Il y a aussi d'autres raisons :

  • Le harnais "en cheville" comtois ne peut pas être utilisé avec des véhicules à 2 roues non équilibrés (dont les brancards appuient sur le collier) à cause de l'absence de sellette,
  • Il ne peut pas non plus être utilisé dans des terrains accidentés (typiquement avec des porteurs ou des arches de débardage) dans la mesure ou l'encolure est relativement bloquée par les brancards (ce qui influe sur l'équilibre du cheval).

Le harnais de type scandinave (Suède, Norvège, Finlande) qui possède une sellette et des chevilles au niveau des flancs nous semblait offrir une solution technique intéressante à ces problèmes, d'autant qu'il est utilisable avec des traits.

Nous verrons dans la deuxième partie que ce n'est pas si simple...

vendredi 17 août 2007

"Porteur de grume" hydraulique vu à Montmorillon

Christophe Marichaud nous a ramené quelques photos du salon de la Traction Animale de Montmorillon (86) qui a eu lieu début juillet et que je vous diffuserai à l'occasion...

J'ai remarqué ce porteur de grume hydraulique assez original, je ne peux pas vraiment en parler car je n'y étais pas, mais les photos parlent d'elles même...

Lire la suite...

dimanche 3 juin 2007

Porteur 4 roues de débardage à cheval, Dévoluy (mai 2007)


Porteur de débardage, Dévoluy (mai 2007)
Vidéo envoyée par hippotese
Sous la pluie, dans 20 cm de boue quand ça passe pas avec un cheval, ça passe à 2...

dimanche 31 décembre 2006

Doug Joiner, constructeur anglais d'avant-train et trinqueballe

Nous avons souvent des demandes d'adresses de fabricants de matériel...

Et en vous préparant la compilation des photos de la fête de Levier, j'ai trouvé quelques images du matériel de débardage que Doug Joiner, "horselogger" (débardeur à cheval) britannique réputé, fabrique et commercialise.

Ce matériel, d'inspiration suédoise, est fabriqué en Angleterre et peut être livré en France, j'ai pensé que celà en intéresserait certains...

Vous trouverez plus de renseignements sur le site web de Doug (en anglais)

Vous trouverez aussi des photos d'utilisation "in situ" dans le compte-rendu du voyage d'étude d'Hippotese en Grande Bretagne.

Nota1 : aujourd'hui, 1 livre anglaise (1 pound ou 1£) vaut 1,56 euro (10,23 F pour les anciens...), mais il faut compter aussi les frais de change et le port.

Nota2 : Doug parle assez bien le français mais il boit un "horrible" cidre de sa fabrication... ;-)
Vous pouvez néanmoins lui écrire de notre part, en français (contact Doug by phone or fax: (+44) 01531 640 236 or on his mobile: (+44) 07773 900 751) ou adresse mél : doug@heavyhorses.net.

Quelques photos prises (par votre serviteur) à Levier en août 2006 (et c'est ma Castille qui joue le mannequin avec un superbe collier Amish canadien et un harnais suédois !) :


Le rouleau brise-fougère (on appelle ça "bracken basher"), environ 1400 £ (2200 €)


Le porteur 8 roues (on appele ça "forwarder"), environ 3200 £ (5000 €)



Beaucoup de monde intéressé lors de la fête de Levier


Le porteur offre une maniabilité impressionnante...


En revenant du bois, le porteur chargé et le trinqueballe croché derrière...


Le trinqueballe (on appelle ça "timber arch"), environ 1075 £ (1700 €)


Adaptation possible d'une barre d'attelage chape/boule.