Hippotese, Le cheval de Travail

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lundi 18 novembre 2013

Collecte hippomobile de corbeilles de parc à Grenoble, été 2013 (suite)

Nous avons reçu encore quelques photos de la collecte hippomobile des corbeilles à Grenoble pendant l'été 2013.

Toutes ces photos sont de Emmanuel Breteau (merci à lui) et ont été prises la deuxième semaine (9 août).

Lolo, enfin à peu prés remise de l'accident a pu reprendre sa place et libérer "Camomille" qui avait assuré l'intérim au pied levé...


Signalisation gestuelle, il va falloir que les automobilistes réapprennent à les respecter...


Quartier La Villeneuve, les habitants sont conquis...


Chaque matin, les enfants attendent le passage de la benne et des "seuvôs"...


Dés que la benne est pleine, petit tour vers l’entrepôt municipal pour vider...


Circulation urbaine habituelle, les chevaux sont aux ordres, dans le calme et la sérénité...


Chaque matin, en fin de tournée, débriefing et petite remise à niveau sur le simulateur, sous l’œil sévère de l'équipage...

mercredi 27 octobre 2010

La commune de La Chapelle-Gaceline (Morbihan), a fait le choix de la traction animale pour ses services techniques

''La petite commune (620 habitants) de La Chapelle-Gaceline (Morbihan, Bretagne), a fait le choix de la recruter Nayak et Ugo, solides postier breton, pour aider au quotidien les agents municipaux.

Ils sont utilisés pour conduire en calèche, les enfants de l'école au restaurant scolaire et participer aux travaux communaux...''

Je laisse Didier Déniel du Télégramme de l'Ouest vous présenter le projet...


Vie communale. Le choix du cheval

La petite commune de La Chapelle-Gaceline, dans le Morbihan, a fait le choix de la traction animale pour ses services techniques. Nayak, un solide postier breton, aide au quotidien les agents municipaux. Il conduit aussi, en calèche, les enfants de l'école au restaurant scolaire.

Dans leur grand enclos à la sortie du bourg, Nayak et son jeune et fougueux congénère Ugo, qui est toujours en formation, ne sont pas farouches. Les visiteurs, ils connaissent. «Ce sont un peu les chevaux de tout le monde», commente Pierrick Lelièvre, maire de La Chapelle-Gaceline depuis 1989. Ce choix de l'équidé a été guidé par une volonté des élus de donner à leur petite collectivité de 620 habitants, proche de La Gacilly, une réelle identité autour du «mieux vivre».

La calèche des enfants

Aide au balayage des rues, transport de déchets verts, arrosage des jardinières municipales... Nayak a des journées souvent bien remplies. D'autant que, le midi, cette tonne de muscles tire une grande calèche qui emmène une vingtaine d'enfants de l'école vers le restaurant scolaire, situé à 500m de l'école. Pas besoin de faire un dessin : les bambins en oublieraient même le plat de frites fumantes qui les attend. Dans les côtes, ils encouragent le postier breton. Lançant des «Vas-y Nayak ! Vas-y Nayak !». «Pas trop fort, rétorque Aurore Dupuis, l'employée communale qui tient les rênes. Il ne va pas entendre les voitures. Il peut prendre peur». Dans le secteur, tout le monde respecte l'attelage. «Certains conducteurs pestent quand même derrière nous, raconte Aurore. L'autre jour, un semi-remorque nous a doublés à toute allure. Il s'est rabattu en klaxonnant juste sous les naseaux de Nayak qui n'a pas bronché. Par contre, il a parfois peur des tracteurs. Sauf de celui dont on se sert pour lui donner à manger».

Du lien social en crin

Le cheval a participé activement au tissage de ce lien social qui fait souvent défaut. Chez les anciens, il a fait remonter à la surface de vieux souvenirs. Les nouveaux habitants, eux, voient en lui une force motrice bien moins polluante et moins bruyante que le moteur à explosion. Reste qu'il laisse parfois des indices assez odorants de sa présence sur la chaussée. «Ça ne traîne pas. Les gens ramassent le crottin très vite. D'ailleurs, les fleurs n'ont jamais été si belles dans la commune», plaisante Aurore. Du côté des services techniques, l'arrivée des postiers bretons a été plutôt bien accueillie. Seul un agent, habitué depuis plus de 25 ans à manier le tracteur, émettait quelques réserves sur ce mode de propulsion ancestral. Réserves qui se sont estompées rapidement au contact de l'animal. Bientôt, Nayak ne sera plus seul à trimer sur les routes de la commune. Une fois dressé, Ugo le rejoindra pour, entre autres tâches, tracter une lourde tondeuse hélicoïdale de 3m de large. Mais aussi une balayeuse de rue entraînée par les roues. Également dans les cartons de la commune, l'installation, sur ses terres, de l'Equus Arte, une troupe de théâtre équestre. Et l'organisation d'une fête du cheval, l'an prochain, qui s'étalera sur trois jours. Le vendredi sera réservé au salon du cheval territorial. L'occasion pour les villes bretonnes qui le souhaiteraient de mettre le pied à l'étrier.

(source : Télégramme de Brest du 20 octobre 2010, merci à Nico Fady pour le lien...)


Une petite vidéo...

dimanche 3 janvier 2010

Les bonnes questions du maire de Phalsbourg, avant de créer son service hippomobile de collecte de déchets

Dans la vidéo de l'interview de Dany Kocher, maire de Phalsbourg (voir billet précédent), celui-ci recense les questions qu'il s'est posé avant d'expérimenter puis de valider le service municipal de collecte hippomobile des déchets.

La vidéo n'est pas toujours très compréhensible, et comme je l'ai retranscris pour moi, je vous donne la liste des (bonnes) questions qui ont interrogé Dany Kocher...
Elles peuvent peutêtre aider un maire ou une collectivité locale dans ses choix d'organisation...

Les (bonnes) questions du maire de Phalsbourg... Et ses propres conclusions...

- Quel est le poids moyen de déchets dans la collecte ? (et le poids total sur l'année)
- Quel est le volume réels de ces déchets (dans la mesure où il n'y a pas de compactage avec les véhicules hippomobiles) dans une collecte et sur l'année ?
- Quelle est la durée de la collecte actuelle et future, quelle sera la durée du travail effective (éventuellement préparation, nourriture du cheval, soins...) ?
- Problème d'un véhicule adapté (volume le plus grand possible, problème de la giration du véhicule, problème du freinage...)
- Un cheval ou deux chevaux ?
- Conclusion : Faire fabriquer un véhicule de 10 M3 de capacité (n'existe pas dans le commerce)
- Organisation actuelle de la tournée, aller-retour nombreux, organisation future
- Transfert ou pas dans les camions ?
- Distance entre les points de collecte, création de points de regroupement ?
- Appel d'offre d'une prestation extérieure complète à cheval (sans réponse satisfaisante)
- Conclusion : création d'une régie municipale
- Le choix retenu ne doit pas être plus cher. En fait le gain financier est léger mais réel... La régie municipale est plus économique...
- Choix d'un prestataire extérieur pour les chevaux et le cocher ?
- Choix d'un véhicule en propriété communale et 2 rippeurs employés municipaux ?
- Convivialité du service sans mélanger les genres, le véhicule ne sert qu'au ramassage des déchets (de jeunes mariés louraient-ils un camion poubelle pour leur mariage ?)
- Impact évident sur les conditions de travail des personnels et valorisation de leur activité.

mercredi 4 novembre 2009

Des nouvelles du cheval "cantonnier" du Parc de la Tête d'Or (Lyon)

En faisant des recherches sur les véhicules hippomobiles utilisés par les communes pour le ramassage des déchets verts, des ordures ou des corbeilles, je suis tombé sur une petite vidéo de Télé Lyon Métropole qui date de septembre 2009.

Voilà qui nous permet d'avoir des nouvelles des chevaux du Parc de la Tête d'Or (Lyon)...


Collecte des déchets : le grand retour du cheval (Lyon)
envoyé par telelyonmetropole. - L'actualité du moment en vidéo.

À Lyon, l'une des très rares villes de France dont la direction des espaces verts a obtenu la certification ISO 14001, le cheval a été réintroduit il y a deux ans pour collecter les déchets dans le parc de la Tête-d'Or, qui accueille l'été plus de 55 000 promeneurs par jour.

mercredi 26 août 2009

Vecotrtact, un véhicule hippomobile au design futuriste de SECOM Industries

JC Carretier m'a fait suivre le lien d'une brochure d'un nouveau véhicule hippomobile au design futuriste de SECOM Industries : Le Vecotrtact.

La brochure le présente ainsi :
Vecotract est le premier véhicule porte outils et passagers polyvalent 100% écologique, tracté par un cheval de trait avec une option de motorisation autonome entièrement électrique. L'énergie électrique est fournie par des batteries rechargées sur secteur et en partie par un panneau solaire.


Si les stylistes et les ingénieurs s'intéressent aux véhicules hippomobiles (et s'ils gardent un oeil de meneur et prennent l'avis des utilisateurs), je crois que c'est positif pour la traction animale...


Moi j'aime assez le design du modèle utilitaire et surtout la cabine anti-pluie panoramique...


Je suis plus nuancé sur l'attelage en bricole pour un véhicule qui, à vide, pèse 1,3 tonne...
A mon avis, en usage territorial, le cheval "en simple" s'impose et les véhicules ne doivent pas dépasser 500-600 kg à vide...

Vous trouverez une brochure ici...

Et le site (une simple page web) ici...

mardi 21 juillet 2009

A Lampertheim (Bas-Rhin) Quadrille est cheval cantonnier depuis 2007...

Nous continuons notre tour de France des chevaux en ville avec un petit retour en arrière en 2007 et la jument Quadrille à Lampertheim...

Distribuer les plis municipaux à cheval, chercher les enfants de la halte-garderie en calèche hippomobile, utiliser une jument pour vider les poubelles ou arroser les fleurs et les espaces verts, oui, c'est possible et c'est économiquement rentable !

Quadrille, est une jolie Ardennaise de trois ans, au look comtois (c'est à dire blonde) par ses crins, qui officie depuis le mois de janvier 2007, comme cheval municipal à Lampertheim.(petite ville de la communauté urbaine de Strasbourg).
En fait, en décembre 2006, les autorités des haras de Strasbourg avaient sélectionné pour Lampertheim un cheval sur les trois en lice. Mais la jument retenue, répondant au joli nom de « Kiss me », a vite révélé des problèmes au niveau des pattes. C'est donc la seconde jument, Quadrille, âgée de 2 ans et demi, qui a été promue cheval cantonnier.

Les enfants en sont fous, les adultes aussi.
Mais comment la commune de Lampertheim en est-elle arrivée à faire ce choix-là ?
Annick Poinsignon, adjointe au maire, témoigne de la réflexion municipale : «Nous avons engagé depuis longtemps des actions en faveur de la préservation de l'environnement : utilisation de papier recyclé en mairie, tri sélectif, récupération des eaux de pluie, désherbage thermique… Nous souhaitions aller plus loin dans cette démarche. Lorsque s'est posée la question d'embaucher une personne de plus dans l'équipe technique et d'acheter un véhicule, l'idée d'employer un cheval de trait et son meneur a doucement fait son chemin.
Le projet s'est précisé grâce aux conseils d'autres communes déjà engagées dans ce type d'expérience – en particulier en Normandie –, et avec le soutien des Haras nationaux.
Ceux-ci, notamment par le biais de leur délégué régional, le docteur Christian Haessler, ont apporté leurs compétences techniques, aidant la commune à mener une étude de faisabilité chiffrée, dans un cadre très précis.
Les Haras ont également sélectionné un cheval adapté, de race Ardennaise – traditionnellement utilisée en Alsace – et jeune, afin de soutenir l'élevage local. Gagnés par l'enthousiasme de la municipalité, les Haras ont offert gracieusement Quadrille à Lampertheim !

C'est ainsi que la belle blonde est arrivée dans la vie des habitants de la commune où elle a su gagner tous les cœurs, autant par la douceur de son tempérament que par son ardeur au travail. La Ville a eu la chance de pouvoir embaucher, pour la mener, un agent détaché des Haras nationaux, Charles Ludwig, qui s'est très bien intégré à l'équipe technique.
Aujourd'hui, Quadrille, harnachée d'une « bricole » réalisée sur mesure dans la plus pure tradition du Kochersberg par un bourrelier d'Achenheim, fait partie du quotidien du village. « Beaucoup de personnes nous arrêtent dans la rue et témoignent leur contentement de voir la jument effectuer des taches d'intérêt général », témoigne Charles Ludwig, tout sourire. Même les personnes âgées qui parfois s'inquiétaient de ce retour à des pratiques d'une époque dont elles ont connu les difficultés, ont fini par se montrer conquises. Praticité, maniabilité, force de traction et économie d'énergie font de surcroît du cheval cantonnier une bonne affaire sur le plan budgétaire !
D'autres communes en Alsace s'intéressent déjà à ce « retour aux sources » très tendance, qui apporte un véritable plus à l'image d'une ville et renforce le lien social !

Librement adapté d'après un article de CUS Magazine N° 35 - Octobre 2007 à février 2008


Lampertheim (Bas Rhin), un cheval en ville, reportage de FR3 Alsace.




Cheval cantonnier à Lampertheim (reportage TF1)
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