Article écrit et préparé (photos et vidéo comprises) par l'Association Equipage (http://www.cheval-equipage.fr), mise en page par DF Hippotese.
La collecte des corbeilles de parcs, ville de Grenoble, du 28 juillet au 9 août 2013.
Carnet de route, par Valérie Colin (Equipage)
Durant l’hiver 2012, nous avons proposé au service Espaces Verts de la ville de Grenoble nos prestations en traction animale.
Un appel d’offre a été lancé pour une éventuelle fauche d’herbe et le ramassage de corbeilles de parcs.
Nous avons proposé un devis et nous avons été retenu pour la collecte, pour une période de 15 jours du 28 juillet au 9 août 2013.
Le travail demandé consiste à ramasser les corbeilles dans différents parcs de la ville.
Pour cette collecte, nous avons loué, pour les 15 jours, une Hippoben dernier modèle, à Alain Perrier.
En allant la chercher, 2 jours avant le début du chantier, nous avons eu un accident sur l’autoroute, résultat : la remorque porteuse et l’Hippoben se sont retournées sur l'autoroute et le fourgon tracteur (qui a percuté fortement la barrière de sécurité), est rendu à l'état d'épave, mort !!!
Beaucoup de dégâts matériels mais on est, heureusement encore là pour en parler !!
Notre Lolo blessée quand même un peu... Donc repos.
C’est Capucine, alias "Camomille", qui la remplace au pied levé...
Mais plus de benne, du coup : "Allo Hippotese Assistance" : Didier et Deny s’organisent pour nous trouver une benne de ramassage d'ordures en remplacement, dans les 2 jours et nous la livrer sur Grenoble pour le dimanche soir...
Ils apportent une benne à ordures suisse, un petit modèle Ochsner qui a appartenu au Grand Hôtel de Zermatt (Station huppée de Suisse) et que Deny a acheté et remis en état récemment...
On se donne rendez-vous sur le campement (dans un parc en face du stade de Grenoble), nous, avec les chevaux, eux, avec la benne...
Et on se retrouve tous ensemble, à boire des bières à 2h du mat, dans le camion malgré un orage de fou. Mais la benne est livrée. Mission accomplie ! Ça assure chez Hippotese !!!
SEMAINE 1 : centre ville, Parc Paul Mistral
Lundi : Stresso-mètre au max !!! Tout revient à la gueule, l’accident, l’Hippoben, les réglages de l’Ochsner, la météo pourrie... Quelle horreur !
Pluie battante, orage, très mauvaises conditions pour attaquer le chantier, heureusement, les services techniques décident de décaler le ramassage d'un jour (on travaillera donc le samedi) et la collecte débutera seulement le mardi, ce qui nous laisse une journée pour finir d'aménager l’Ochsner (adaptation du timon et pose d'un gyrophare).
Mardi : On commence notre première tournée, accompagnées d’un employé municipal qui nous indique le parcours et l’emplacement des poubelles.
La tournée fait 8 km, à plat et comporte 5 parcs.
Il y a des portails et des bornes rabattables à ouvrir, il faut aussi emprunter les voies ouvertes à la circulation, Les Grands Boulevards, les feux, les stops, les voies de tram, les ralentisseurs... La ville, quoi !
Il y a aussi différents modèles de poubelles suivant les parcs. Certaines sont pratiques et d’autres beaucoup moins.
Nous nous levons à 4h30, soins aux chevaux, petit déj... On garnit et on va atteler l’Ochsner qui est stockée dans un local de la mairie, à quelques centaines de mètres des parcs des chevaux et de notre campement.
À 6h00, on commence la tournée, 140 poubelles en tout (le grenoblois aime la bière et la pizza !).
4h de tournée et environ 3,5 m3 de déchets, soit 2 bennes (l’Ochsner a une contenance d’environ 1,7 m3).
Nous vidons dans un benne Lely semi-enterrée (qui dépasse de 30cm du sol). Une manœuvre précise s’impose en marche arrière car en largeur, on est "pile-poil".
Ensuite, direction les services techniques de la mairie pour le nettoyage de la benne au Karcher.
Puis retour au hangar de l'orangerie où nous stockons l’Ochsner pour la nuit et enfin, nous douchons les chevaux.
Le campement est situé dans une zone du parc Paul Mistral, au cœur de la ville.
Les chevaux sont parqués près de nous. Il y a de l’herbe "à gogo", un point d’eau se trouve à proximité. Il ne manque plus que la piscine !!
L'après midi, c'est relâche, nous faisons la sieste dans le van, un œil sur les chevaux...
La nuit après un souper "camping" préparé dans le fourgon, nous couchons dans le van et le fourgon.
Cette nuit, nous avons été réveillées par la police municipale qui se demandait quel genre de Rom pouvait bien squatter là et avec des chevaux !!! La tête dans le ...bip..., on leur explique ce qu’on fait là, ils contrôlent l’arrêté préfectoral... et... "Nous sommes désolés, nous n'étions pas au courant !".
Les jours suivants, même déroulement, même quantité de déchets.
Les gens du quartier apprécient de se faire réveiller par le son des sabots et de voir des chevaux parqués près de chez eux. Les enfants viennent caresser les chevaux et les chiens citadins font une découverte !
Le travail est plutôt agréable, poubelles pas trop sales, peu de circulation aux heures où nous empruntons les Grands Boulevards. Pour les chevaux c’est un travail trop facile, à plat (ça change du Trièves !) la benne est très roulante et maniable.
Par contre les après-midi sont longues, alors après le repos, bourrellerie... Mais on reste H24 avec les chevaux et l'une de nous reste tout le temps près du campement.
Le bilan de cette 1ère semaine est positif, le service Espace Vert est satisfait de notre prestation. De notre coté, tout s’est bien passé, l’Ochsner est hyper fonctionnelle, et très adaptée à ce genre de travail : faible charge, beaucoup de manœuvres et des accès étroits.
SEMAINE 2 : Quartier Villeneuve
Samedi : Aujourd’hui, nouvelle tournée. Équipées d’un plan et de notre sens de l’orientation légendaire, nous voilà parties...
1er parc, 2ème parc : Tout va bien ! Puis, en route pour le troisième, on tombe sur 6 "gonz" qui tenaient encore le bar à 7h00 du matin !
En voyant les chevaux, ils accourent vers nous et là, on se dit "m..., ils vont nous squatter !". Pas loupé ! L’un s’assoit sur le timon, l’autre demande à se faire fouetter, le
suivant essaie de monter dans la benne... Le bordel, quoi !!
Heureusement notre paparazzi adoré a la présence d’esprit de leur demander ce qu’ils fêtent... Une naissance !! Et voilà la situation décoincée, ils nous lâchent et nous, on poursuit notre collecte.
Plus loin, une bande d’ados est venue nous "brancher", ils trouvaient ça "trop chelou" de ramasser les poubelles avec des chevaux. En plus "c’est 2 meufs" ! Un échange bien marrant...
Dimanche : Retour au vert, un petit jour de repos.
Lundi : Le campement est moins calme que celui de la semaine dernière. On est à l’entrée d’un parc, proche de la rue, en face d’un quartier. Pas beaucoup d’espace à faire pâturer.
Les soirées durent longtemps, impossible de dormir avant minuit, trop de passage.
En tout cas, on est en sécurité !! Une caméra est dirigée vers nous H24 !! On se sent mieux d’un coup...
Cette seconde tournée est riche en échanges. Les gens sont très curieux. Certains apprécient, d’autres critiquent les choix politiques... C’est parfois animé !
La benne est stockée sur un parking des services techniques de la ville.
Au niveau circulation, c’est comme la semaine dernière... La "p’tite nouveauté" pour les chevaux, c’est de traverser une galerie, sous un immeuble, sur un sol carrelé. Avec les fers aux pieds, contact bizarre !
Nous vidons l'Ochsner sur un tas de déchets, au sol. Ils sont ensuite repris au chargeur et évacués en camion. Puis, nous lavons la benne à la Propreté Urbaine, à côté des autres camions poubelle.
Cet après midi, un monsieur est venu nous brancher, pour récupérer le crottin pour son jardin. Du coup, il passe 3 fois par jour en vélo, armé de son cabas et de sa pelle, et il ramène un sac à chaque voyage !!
Les chevaux sont fatigués du passage incessant des curieux. Plein d’enfants viennent, coupent le jus, leur donnent des trucs à manger, comme au zoo...
Mais aussi, certains sont bien "partants" pour transporter les seaux d'eau depuis le point d'eau et leur donner à boire...
Les parcs de cette tournée sont peu fréquentés, donc il y a peu de déchets. A peine une demi-benne par jour, pour 3 heures de tournée.
Il y a beaucoup de distance entre les parcs. Certains modèles de poubelles prennent plus de temps (ouverture avec une clé). Il y a une cinquantaine de poubelles en tout.
Mardi : Ce soir, une dame est venue nous apporter des "Samoussas" et des gâteaux marocains... On est aux petits soins !!!
Des fois, on a l’impression d’être un "cabinet psy", certaines personnes viennent discuter, nous raconter leurs histoires... Parfois, cela dure longtemps... Et "allez ! au suivant !".
La suite de la semaine de collecte se déroule sans incident. Le bilan est le même que la semaine précédente.
Un petit regret : La presse et les élus devaient venir faire une inauguration, puis une visite et au moins un bilan du chantier... Mais comme Monsieur l’Elu n’était pas dispo, personne n'est venu... Cette action sera donc passée (presque) incognito...
Toutes les photos ici... dans
"Collecte hippomobile de corbeilles de parc à Grenoble, Asso Equipage (été 2013)"
Et enfin une petite vidéo de Didier, pour l'ambiance...
Le charretier "Formingo" du service public de nettoiement de Marseille, le chargeur "Viale" et "Hippotese" vous souhaitent une bonne et heureuse année 2012 !
Le "cheviller" et son collier provençal, le "limonier" et sa bâtine, et leur tombereau impressionnant vous débarrasseront de vos ordures tout au long de cette nouvelle année...
Faites leurs bon accueil !
Après les 1ers essais de la benne hippomobile en matériaux composites utilisée par Véolia Propreté (et conçue par Arc Industries) pour la collecte d'un quartier d'Hazebrouck, la collecte s'est étendue à toute la ville.
C'est le moment de faire un petit point sur l'expérimentation...
L'expérimentation lancée en février est concluante. Elle est généralisée à tout Hazebrouck dès lundi.
Les Hazebrouckois du quartier du Nouveau-Monde ne seront plus les seuls à apprécier le bruit des sabots lors de la collecte des emballages recyclables.
A compter du 5 septembre, la collecte hippomobile est généralisée à tous les quartiers d'Hazebrouck. "Excepté les écarts car le trajet est trop long pour le cheval", précise Didier Tiberghien, président du Smictom (Syndicat mixte de collecte et de traitement des ordures ménagères) des Flandres.
Hazebrouck a montré l'exemple.
L'expérience menée depuis le mois de février avec la société Véolia est concluante. "Le coût est un peu plus important qu'une collecte classique mais il reste pondéré et au global il en ressort des effets positifs", indique Wielfried Stelmasiak, directeur du centre Véolia de Strazeele.
Outre les emplois directs, la collecte à cheval génère de l'activité indirecte, rien que pour s'occuper des chevaux. Véolia travaille avec les écuries Santrain à Hazebrouck. Le partenariat tissé entre la ville d'Hazebrouck, le Smictom et Véolia se doit d'apporter une alternative durable à la collecte par camion.
Wielfrid Stelmasiak loue le courage de la mairie d'Hazebrouck et de Didier Tiberghien, premier adjoint au maire d'Hazebrouck mais aussi président du Smictom. "Hazebrouck a été la première à opter pour ce type de collecte. J'ai le sentiment qu'il en fallait une pour encourager les autres", note le représentant de Véolia, estimant que la collecte hippomobile ne demande qu'à s'étendre en Flandre, dans la région mais aussi en France.
L'expérience a d'ailleurs eu des échos outre-atlantique. Après la parution d'un article sur l'expérimentation hazebrouckoise, Wielfried Stelmasiak a reçu un appel intéressé des Etats-Unis.
Un gain social et environnemental.
En Flandre, Bailleul pourrait être la prochaine ville à revoir un attelage circuler dans ses rues. Nieppe serait également intéressée. Véolia fera comme à Hazebrouck, un pas à la fois. "Le dispositif demande à être adapté aux spécificités locales. Bailleul est plus vallonnée qu'Hazebrouck ", poursuit Wielfried Stelmasiak, conscient des enjeux de cette nouvelle activité moins pénalisante pour l'environnement pour Véolia.
"Nous offrons une alternative durable et nous nous démarquons de la concurrence. On peut imaginer transposer la collecte hippomobile en ville la nuit car on s'affranchit des nuisances sonores. Les perspectives de développement sont multiples", avance-t-il.
Hazebrouck a donc été divisée en six secteurs pour la collecte de recyclable. Le cheval collectera également les ordures ménagères dans l'hyper-centre d'Hazebrouck et les corbeilles de ville comme cela était déjà le cas. Les camions viendront récupérer les caissons, brevetés par Véolia, en périphérie de la ville.
La mairie d'Hazebrouck va distribuer dans toutes les boîtes aux lettres des imprimés avec les différents secteurs et jours de collecte. Ces informations sont également disponibles sur le site internet du Smictom (www.smictomdesflandres.fr).
La collecte hippomobile a permis de créer 3,5 emplois directs. "Sans compter l'activité indirecte au niveau local", ajoute le représentant de Véolia. Elle a aussi permis, au moins dans le quartier du Nouveau-Monde, de sensibiliser les habitants au tri. "Le tonnage des déchets recyclables a augmenté", indique Didier Tiberghien, qui attend les résultats à l'échelle de la ville entière pour tirer des conclusions.
C'est l'entreprise VEOLIA PROPRETE qui a commandé à la société ARC Industrie la mise au point de cette remorque hippomobile afin d'alléger au maximum son poids.
(Photo ARC Industrie)
Pesant 350 kg, cette remorque est fabriquée en aluminium et en matériaux composites.
Le poids de la remorque permet à un seul cheval de pouvoir collecter une quantité suffisante de déchets pour pouvoir rivaliser avec un camion.
(Photo ARC Industrie)
Le cheval, conduit par un seul cocher, permet la collecte des sacs jaunes en porte à porte. Deux agents de propreté (rippeurs) ramassent les sacs et les jettent à l'arrière de la benne, comme sur le camion.
(Photo ARC Industrie)
Une fois la remorque pleine, la cargaison est déchargée dans un camion par simple renversement à l'aide d'un portique à chaîne, puis elle est emportée vers le centre de tri de Strazeele.
(Photo ARC Industrie)
L'étude de cette remorque hippomobile s'est faite en trois étapes. Chacune de ces étapes faisant l'objet d'un déplacement dans le pays des Flandres :
Entre le 05 et le 09 juillet 2010 : Présentation aux écuries Bahuchet à Gremevillers (60), aux ingénieurs de VEOLIA ainsi qu'aux élus locaux, d'un premier prototype de châssis avec une benne en aluminium. Première collecte dans les rues effectuée avec un vif succès.
Entre le 08 et le 10 novembre 2010 : Présentation à la presse locale, aux écuries Santrain à Hazebrouck (59), d'un nouvel attelage avec benne en composite.
Le 03 février 2011: Début de la première collecte permanente à Hazebrouck, assurée par un nouveau châssis aluminium et une nouvelle benne composite.
La collecte hippomobile des déchets concilie plusieurs exigences de développement durable :
Réduction des nuisances sonores pour les habitants de Hazebrouk,
Diminution des émissions de gaz à effet de serre,
Création d’emplois (équivalent 3, 5 temps pleins) et amélioration des conditions de travail pour les rippeurs,
Protection du cheval de trait, menacé d’extinction, qui retrouve ici une utilité.
Depuis février 2011, le SMICTOM des Flandres réalise donc, la collecte hippomobile en remplacement du camion poubelle habituel.
Après le succès remporté par cette collecte des déchets recyclables dans le quartier test, le SMICTOM, depuis septembre 2011 a décidé d'étendre l'expérimentation au ramassage des corbeilles de ville et des déchets ménagers dans le centre de la ville.
NB : Personnellement, j'aimais bien le modèle tricycle (un Cabri bigsize...), mais je crois qu'ils sont revenus depuis à un modèle 4 roues avec amortisseurs...
On peut se réjouir sans doute que la Revue des Maires, d'octobre 2010, fasse un article sur le coût d'installation et d'utilisation d'un cheval territorial...
Celà donnera peutêtre des idées à l'un ou l'autre des maires de France...
Cependant, on peut regretter que ces coûts soient plus que fantaisistes...
Comment justifier et permettre à des éleveurs et dresseurs de vivre, quand le prix du cheval annoncé dans l'article est celui du 1er cheval de boucherie !
Que fait-on de la patiente sélection sur la docilité et les qualité de "cheval de travail" réalisée par des générations d'éleveur alors ?
Que dire encore du débourrage annoncé à 800 €. Comme si un simple débourrage permettait d'utiliser un cheval de travail en sécurité ! Et le dressage alors ?
Celà laisserait penser qu'il suffit de récupérer un gros cheval au pré, de donner 800 € au 1er utilisateur venu qui vous fera bien un "petit débourrage" et "vogue la galère", on attelle et on part en ville au milieu de la circulation, avec des meneurs qui ne seront pas (du moins les premiers temps) des meneurs aguerris...
Pour avoir un accident et faire les gros titres des journaux, on fait difficilement plus rapide...
Et je ne parle pas des coûts annoncés pour les véhicules, qui seraient sans doute à préciser en fonction de tel ou tel usage spécialisé... (une calèche pour des chevaux territoriaux ou un avant-train sans remorque me semble inadaptés...). Je laisse les constructeurs et fournisseurs nous donner quelques exemples plus proches de la réalité...
Voilà le parfait exemple d'un article écrit à partir d'une ou deux expériences (non reproductibles), et qui généralise (mal à propos) une présentation économique bien loin de la réalité ou du moins de l'idéal...
A mon avis, un tel article mériterait au moins un droit de réponse ou de précisions... Qui s'y colle ?
Dans la vidéo de l'interview de Dany Kocher, maire de Phalsbourg (voir billet précédent), celui-ci recense les questions qu'il s'est posé avant d'expérimenter puis de valider le service municipal de collecte hippomobile des déchets.
La vidéo n'est pas toujours très compréhensible, et comme je l'ai retranscris pour moi, je vous donne la liste des (bonnes) questions qui ont interrogé Dany Kocher... Elles peuvent peutêtre aider un maire ou une collectivité locale dans ses choix d'organisation...
Les (bonnes) questions du maire de Phalsbourg... Et ses propres conclusions...
- Quel est le poids moyen de déchets dans la collecte ? (et le poids total sur l'année)
- Quel est le volume réels de ces déchets (dans la mesure où il n'y a pas de compactage avec les véhicules hippomobiles) dans une collecte et sur l'année ?
- Quelle est la durée de la collecte actuelle et future, quelle sera la durée du travail effective (éventuellement préparation, nourriture du cheval, soins...) ?
- Problème d'un véhicule adapté (volume le plus grand possible, problème de la giration du véhicule, problème du freinage...)
- Un cheval ou deux chevaux ?
- Conclusion : Faire fabriquer un véhicule de 10 M3 de capacité (n'existe pas dans le commerce)
- Organisation actuelle de la tournée, aller-retour nombreux, organisation future
- Transfert ou pas dans les camions ?
- Distance entre les points de collecte, création de points de regroupement ?
- Appel d'offre d'une prestation extérieure complète à cheval (sans réponse satisfaisante)
- Conclusion : création d'une régie municipale
- Le choix retenu ne doit pas être plus cher. En fait le gain financier est léger mais réel... La régie municipale est plus économique...
- Choix d'un prestataire extérieur pour les chevaux et le cocher ?
- Choix d'un véhicule en propriété communale et 2 rippeurs employés municipaux ?
- Convivialité du service sans mélanger les genres, le véhicule ne sert qu'au ramassage des déchets (de jeunes mariés louraient-ils un camion poubelle pour leur mariage ?)
- Impact évident sur les conditions de travail des personnels et valorisation de leur activité.
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