Thierry Bret m'a fait passé un document assez intéressant, où se trouvait entre autres cette photo que je soumet à votre sagacité...
Comme d'hab : lieu, date qu'est-ce qu'ils transportent...
J'attends vos commentaires...
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samedi 25 février 2012
Par Deny Fady le samedi 25 février 2012, 20:16 - Jeu-N16 : attelage multiple pour un transport exceptionnel
Thierry Bret m'a fait passé un document assez intéressant, où se trouvait entre autres cette photo que je soumet à votre sagacité...
Comme d'hab : lieu, date qu'est-ce qu'ils transportent...
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dimanche 12 février 2012
Par Deny Fady le dimanche 12 février 2012, 16:22 - General
Agenda 2012
Cet agenda (prévisionnel et évolutif) sera mis à jour au fur et à mesure des informations que nous recevrons...
Un lien permanent dans la colonne de droite du blog permet de le consulter régulièrement...
Date 1ère diffusion : lundi 12 février 2012
Dernière dernière Mise à Jour : dimanche 11 mars 2012
Janvier 2012
- (28-29 janvier) L'Assemblée Générale de la FECTU 2012 en Autriche (à Bad-Mitterndorf), les sam 28 et dim 29 janvier 2012
Février 2012
- (25 février au 4 mars 2012) Le Salon International de l'Agriculture se tiendra à Paris du 25 février au 4 mars 2012, Hippotese sera présente ponctuellement sur le stand du CERRTA/JEOL.
2 journées de présentation du matériel hippomobile moderne sont prévues le mardi 28 février et le jeudi 1er mars.
Trophée Trait d'Avenir, samedi 25 et dimanche 26, grand ring Hall 1.
Trophée Trait Sport, le vendredi 2 et samedi 3 sur les rings du Hall 1 et du hall 4.
Tout le programme ici...
Mars 2012
- (17-18 mars 2012) Chantier-collectif de débardage et de travail en vigne, en Bourgogne organisé par Gilbert Simond et Eric de Suremain. Accueil au Château de Monthélie chez Eric Suremain, chantier de débardage le samedi à Rully, à 18km. Renseignements par méls : traitdelabour@orange.fr
Avril 2012
- (dimanche 1er avril) Vide Sellerie et Matériel TA, à Le Monestier du Percy (en Triève, Isère), organisé par l'association Équipage...
Mai 2012
- (Samedi 5 mai) 5ème journée d'échange en maraîchage réservée aux professionnels, au Jardin d'Avenir, Le Colombier, 69850 St Martin en Haut.
D'autres infos ici...
- (Samedi 26, dimanche 27 Mai et lundi 28 mai 2012) 9ème Chantier-École d'autoformation au débardage de Montdenis (Savoie). Au programme : transport de bois longs (12 m), suite des expérimentations du câble porteur (hippotreuil) et débuscage en forte pente...
Exceptionnellement, cette année le Chantier-École aura lieu le week-end de la Pentecôte...
Renseignements ici...
Les autres dates bientôt...
Nouveauté : Recevoir un mél d'info "billet paru"
Petite nouveauté sur le Blog d'Hippotese, en réponse à de nombreuses demandes de votre part...
Il est maintenant possible de s’abonner au Mél d'info "billet-paru", qui vous permet de recevoir un mél chaque fois qu'un nouveau billet est mis en ligne (une à deux fois par semaine)...
Évidemment, nous nous engageons à ne pas utiliser les adresses mél ainsi récoltées pour des envois autres que ceux qui concernent l'association Hippotese et même, sauf cas exceptionnels, à ne pas les utiliser pour un autre usage que ce Mél d'info "billet paru".
Ce lien est accessible ici : il permet de vous abonner au mél, mais aussi de vous désabonner tout aussi facilement...
lundi 6 février 2012
Par Deny Fady le lundi 6 février 2012, 16:28 - General
Pour la deuxième année, l'association Équipage, organise un Vide-Sellerie et Matériel Traction Animale à Le Monestier du Percy en Triève (50mn de Grenoble en Sud-Isère), le dimanche 1er avril 2012, de 8h00 à 17h00.
Pour les exposants, l'inscription est obligatoire au 06 33 67 84 42 ou par mél à : contact@cheval-equipage.fr (2€ le mètre).
Pour les visiteurs, l'entrée est libre et gratuite, buvette, petite restauration, balade en calèche...
mercredi 1 février 2012
Par Deny Fady le mercredi 1 février 2012, 21:03 - General
Rubis45 nous a fait suivre le lien vers ce film d'archive de la société Bucher de 1936, on y voit de super images de labour et de culture du blé et des patates avec de nombreux outils, dont le porte-outils Bucher, dont nous avons souvent parlé ici...
Voir nos autres billets sur le sujet ici...
Le titre du film...
Landwirtschaft gestern: Ackerbau in der Schweiz um 1936
Aus dem Film-Archiv der Bucher Landtechnik AG (www.bucherlandtechnik.ch) : Alles, was man in den dreissiger Jahren über Anbaugeräte für den Pferdezug im Feldbau wissen musste. Zum Beispiel: Für tiefes Pflügen am Hang sind 3 Pferde nötig. Man bedenke: Der 2. Weltkrieg hat soeben begonnen und die "Anbauschlacht" ist in der Schweiz für die Landesversorgung in vollem Gange. Sämtliche Filme aus dem Archiv der Bucher Landtechnik sind als DVD erhältlich bei Bucher in Niederweningen/Schweiz (siehe www-Adresse oben).
Que je traduirait par :
L'agriculture autrefois : L'agriculture en Suisse en 1936
Tiré des archives cinématographiques de la société BUCHER Landtechnik AG (www.bucherlandtechnik.ch) : Tout ce que vous deviez savoir dans les années trente sur les outils tirés par des chevaux dans l'agriculture.
Par exemple, pour le labour profond en pente, où 3 chevaux sont nécessaires.
Considérez ceci : Le 2e Guerre mondiale vient de commencer et la "bataille pour l'approvisionnement" du pays, est en Suisse, en plein essor.
Tous les films provenant des archives de la société BUCHER Landtechnik sont disponibles sur DVD chez Bucher Landtechnik AG, 8166 Niederweningen, Telefon +41 44 857 26 00, Fax +41 44 857 22 94 (voir l'adresse www ci-dessus).
jeudi 26 janvier 2012
Par Deny Fady le jeudi 26 janvier 2012, 19:32 - Ressorts de traction
Comme nous vous l'avions indiqué dans un précédent billet, à l'association Hippotese, nous préconisons l'usage des ressorts de traction depuis 1987...
Je mes suis amusé à plonger dans les archives de notre journal Hippobulle pour vous faire une compilation de tous les articles que nous avons fait sur le sujet et qui ont été diffusés depuis 1986...
(NB : A ce propos, pour les amateurs, nous diffusons toujours l'ensemble des numéros d'Hippobulle, voir ici...)
J'ai fait un scan de toutes ces pages pour mémoire...
dimanche 22 janvier 2012
Par Deny Fady le dimanche 22 janvier 2012, 00:44 - Recherche-Matériel-Harnais
Les 28-29 janvier 2012, aura lieu l'Assemblée Générale 2012 de la FECTU en Autriche.
En attendant voici quelques photos de l'AG FECTU 2011 en Suède...
Comme à notre habitude, après avoir diffusé quelques photos avec le compte-rendu en juin 2011 (voir billet précédent), voici, comme promis, l'ensemble des photos des matériels que nous avons pu voir...
Et nous devons remercier notre hôte Lars-Göran Göransson pour le nombre, la diversité et la qualité des matériels présentés aussi bien traditionnels que modernes.
notre hôte Lars-Göran Göransson
Les matériels, dans l'ordre alphabétique :
Une arche de débardage simple...
Un épandeur à fumier monté avec un avant-train amovible à roues directionnelles...
Un avant-train à moteur auxiliaire (américain ?)
Une jolie collection d'épandeurs à fumier...
Une jolie collection de canadiens et cultivateurs...
Faucheuse à entraînement par les roues
Une arracheuse à patates reconvertie en fraise à neige...
Utilisation du harnais en simple (à chevilles latérales) en attelage au timon...
Gros plan collier-harnais suédois
Traîneau traditionnel à 2 lugeons, équipé de son "panier" de transport
Traineau simple utilisé en porte-balle
Porte-harnais à poulies pour harnacher sans se fatiguer...
Autre porteur forestier plus récent à grue manuelle
Porteur forestier à 8 roues et essieux "boggie"
Tondeuse hélicoïdale à traction animale
Nous aurons l’occasion de reparler plus en détails de certains de ces matériels dans de prochains billets...
lundi 16 janvier 2012
Par Deny Fady le lundi 16 janvier 2012, 23:15 - Ressorts de traction
Encore un petit document inédit sur les ressorts de traction...
Perfectionnements aux ressorts de traction.
Dans son numéro du 3 novembre 1906, La (revue La) Nature signalait les avantages obtenus par l'emploi des ressorts à boudin ou ressorts de traction interposés entre le palonnier et les traits des animaux attelés.
M. Clovis Mortagne, 4, rue du Pont-aux-Choux, à Paris, a apporté d'intéressants perfectionnements à ces utiles appareils, qui procurent une économie de traction de 25 à 30 p. 100.
Dans les premiers ressorts de traction, il n'y avait qu'un seul ressort à boudin dont l'extension ou la rétraction produisaient un effet de torsion sur le trait ; celui-ci pouvait alors gêner ou même écorcher la peau de l'animal ; en outre, le ressort à boudin retenait la boue et l'eau entre ses spires, ce qui produisait de la rouille et détériorait rapidement le ressort, à moins d'un entretien qu'il est difficile d'obtenir des charretiers.
Les ressorts de traction de M. Mortagne sont constitués par deux ressorts à boudin enroulés en sens contraire, ce qui évite les effets de rotation lors de la contraction et de la détente des ressorts.
Ces deux ressorts concentriques sont enfermés dans une boîte cylindrique étanche, le glissement de la tige qui comprime les ressorts étant aussi rendue étanche par deux rondelles de matière compressible, de façon qu'aucune poussière ni goutte d'eau ne peut pénétrer dans l'appareil.
La boîte cylindrique renfermant les ressorts est en acier embouti très solide, elle contient une douille en acier, concentrique à la tige de compression des ressorts, qui limite la course de cette tige ; les ressorts ne peuvent ainsi en aucun cas se briser, même si l'effort de traction dépasse de beaucoup, à un moment donné, leur charge normale, par exemple, si l'on attelle en volée des chevaux de renfort.
Le prix de la paire de ces ressorts de traction est des plus minimes, eu égard aux efforts qu'ils économisent aux animaux de trait, il varie de 10 à 20 francs selon la charge à traîner.
L'article original dans son entier...
jeudi 12 janvier 2012
Par Deny Fady le jeudi 12 janvier 2012, 20:06 - General
Les navettes qui transporteront les visiteurs des parkings au Mont Saint Michel devraient démarrer début 2012, c'est le moment de faire le point de la situation.
Cet été, en août, profitant des vacances, nous sommes allés à la mer, du côté de la baie du Mont Saint Michel.
Vue de Savoie, cette région est un havre de paix propice aux promenades pédestres et équestres (la fameuse traversée de La Baie), à la pêche à pied, aux dégustations de coquillages, à la baignade...
Évidemment nous avons profité de la proximité du Mont Saint Michel pour faire une visite (non pas au Mont surfréquenté, ou alors à faire de nuit), mais aux chantiers et aux travaux d'aménagement (Voir billet précédent).
Le barrage "chasse d'eau" sur le Couesnon est terminé, bel ouvrage qui offre une jolie perspective vers le Mont, imaginez... debout sur la proue du Titanic...
A voir aussi une expo didactique superbe sur le(s) chantier(s)...
Les travaux d'aménagement sont bien avancés... On apprend que :
Au cœur de cet immense parking, plusieurs bâtiments sortent de terre. Ce sont les futurs bureaux du personnel administratif de Véolia transport, les vestiaires, les bâtiments d'entretien des navettes et le chenil pour les animaux de compagnie.
45 personnes, chauffeurs des navettes et meneurs de maringotes travailleront dans ces locaux sans oublier les 15 gardiens du parking.
Très bien, mais où sont situées les écuries des 40 chevaux et la remise des 6 maringotes ?
Les hôtesses de l'expo ne savent pas nous répondre...
Nous devrons aller jusqu'à l'hippodrome du Mont-Saint-Michel (au delà du village de La Grève au lieu-dit l'Anse de Moidrey en face du Moulin du même nom, pour trouver une réponse...
En trainant entre les boxes (entre gens de chevaux), nous apprenons qu'il n'y aura pas d'écurie en dur pour les chevaux...
ceux-ci ne seront même pas logés sur place, mais à 4,4km de la place des navettes, à la ferme de Dailly, dans le polder, à l'ouest du village de La Grève, ferme que Norbert Coulon aurait acquise.
La ferme de Dailly (photo D. Fady)
Si cette ferme pourra accueillir les 40 chevaux nécessaires à la traction des maringotes, ceux-ci devront, pour prendre leur service à la Caserne en face du barrage sur le Couesnon, circuler en camions !
En effet, on imagine mal, qu'en plus de leur 12 km de course, les chevaux fassent les 8,8 km d'approche (aller-retour)...
4,4 km pour aller de la ferme de Dailly à la place des navettes (image Google)
NB : si j'ai bien tout compris, il faut environ 20 mn aux maringotes pour rallier le Mont depuis la place des navettes (2km), soit un aller-retour de 4 km par heure, compte-tenu des pauses et donc 3 aller-retours pendant les 3 heures de travail d'une paire. On est donc à 12 km de traction intensive, ce qui me semble déjà pas mal...
Mais alors, les chevaux feront 12 km à pied pour prés de 9 km en camion...
On marche sur la tête...
Et puis, sur le lieu de départ des Maringotes, point d'écurie en dur non plus, un camion à chevaux, spécialement aménagé en sellerie servira, nous dit-on, de lieu d'harnachement-désharnachement des attelages...
A croire qu'il fait toujours beau dans ce pays et que les chevaux n'auront jamais besoin d'un abri (du vent ou de la pluie) pour sécher après leur course...
On peut donc raisonnablement se poser des questions sur l'intérêt et la pérennité d'une telle installation...
Les responsables du projet qui communiquent pourtant facilement sur le sujet, ne semblent pas beaucoup croire aux maringotes pour en laisser la seule responsabilité à Norbert Coulon...
Voilà une opération de communication (Rappelez-vous : Le Mont-Saint-Michel sera ainsi le premier site touristique en France desservi en hippomobile, selon François-Xavier de Beaulaincourt, directeur du syndicat mixte) qui n'aura pas coûté grand chose en investissement...
Véolia n'aura pris aucun risque et réalisé aucun investissement pour prévoir l'hébergement des animaux, des meneurs, et même des harnais dans des conditions d'exploitation acceptables...
Les politiques et le Syndicat Mixte de la Baie du Mont-Saint-Michel, maitre d’œuvre de l'opération, portent également la responsabilité de cette ineptie...
Mettez des chevaux ça fait "vert", c'est porteur et puis ça nous coûte rien même pas le risque que ça se plante... Pensent-ils surement... Je cite :
Le Président du Conseil Régional se réjouit de ce que « le cheval, identité de la Normandie, transporte le public vers ce monument emblématique » et y voit « une motivation supplémentaire pour préserver les races de trait dans leur berceau ». On pourrait aussi y ajouter que chaque trajet effectué en hippomobile épargnera sa petite part d'émissions de CO2 et de pollution, dont le mont n'a vraiment pas besoin
Comme disait Coluche, ils nous prennent vraiment pour des C...
- Déjà que les maringotes seront payantes (6,5€, l'aller-retour) alors que les navettes automobiles seront elles, gratuites... (à croire que les passagers des maringotes n'auront pas laissé leur voiture au parking payant pour financer leur voyage comme les autres).
- Que le poids des Maringotes, initialement donné à 1,5 tonne est passé à 2 tonnes à vide...
Que comme le poids moyen en charge annoncé est de 3 tonnes il reste donc 1 tonne de capacité de charge (soit 1000/75 = 13) soit 13 personnes transportées, (75 kg étant le poids moyen utilisé pour les calcul des ascenseurs), si on abaisse à 50 kg, ça ne fait toujours que 20 personnes, bien loin des 50 personnes annoncées...
NB : en usage régulier, tous les auteurs qualifiés s'accordent sur le fait qu'un véhicule hippomobile à pneus (omnibus) de 3 tonnes semble correctement dimensionné pour une paire de chevaux, si on veut passer à 4,5 T, il faut prévoir un cheval de plus et à 5,5 T, on doit passer à 4 chevaux ou placer le véhicule sur des rails (tramway).
Les maringotes se cachent derrière les navettes automobiles ?
- Que les Maringotes sont des véhicules à impériale de 7 m de long et 2,5 m de large et d'au moins 3,50 mètres de haut (il faut bien loger les 50 places sur les 2 étages), je vous laisse imaginer la prise au vent... j'aimerai bien avoir la paire de chevaux qui tirera ça les jours où ça souffle, pendant 3 heures, mais c'est vrai qu'il n'y a jamais de vent sur un pont en baie du Mont Saint Michel...
Courage Norbert ! Tu vas en avoir besoin pour que le projet des maringotes ne se perde pas dans les sables mouvants de la Baie...
Mais peutêtre qu'on sortira les Maringotes seulement les jours d'inauguration et de discours politiques...
NB : Pour info, une présentation du projet du Syndicat Mixte du Mont...
dimanche 8 janvier 2012
Par Deny Fady le dimanche 8 janvier 2012, 22:07 - Ressorts de traction
Cette publicité date du 1er septembre 1907, elle nous apprend que le fabricant Émile DE FRENNE & Cie, fabrique à Bruxelles, des Ressorts de Traction brevetés pour les chevaux.
Mais je vous laisse, découvrir le texte au complet...
Spécialité de Ressorts de Traction (Brevetés)
Émile DE FRENNE & Cie
Rue Henri Wafelaerts, 28, BRUXELLES (Saint Gilles)
Lorsqu’il y a quelques années nous fîmes présenter aux propriétaires de chevaux les premiers modèles de Ressorts de Traction, nous fûmes accueillis avec de petits sourires incrédules et ironiques, mais l'expérience eut tôt fait de convaincre les plus irréductibles et aujourd'hui, tant en France qu'en Belgique. 15 000 paires de contre-chocs fonctionnent dans les mines et 250 000 chez les divers propriétaires de chevaux. Ce qui paraissait comme superflu, il y a dix ans, est maintenant reconnu indispensable et il est avéré que tout propriétaire soucieux de ses intérêts, doit munir ses attelages de CONTRE-CHOCS,
Parce que :
Avec les CONTRE-CHOCS, il n'y a plus de démarrages brusques. donc plus d'épaule froissées chez les animaux. Avec les CONTRE-CHOCS, la traction est douce et régulière ; les chevaux ne cassent plus leurs traits et se conservent plus longtemps au travail. Avec les CONTRE-CHOCS, il n'y a plus de chevaux cabochards ou rétifs ; les jeunes chevaux peuvent être employés à la voiture. Avec les CONTRE-CHOCS, les vieux chevaux gardent leur service de nombreuses années en plus, rendant cent fois le prix des appareils. Avec les CONTRE-CHOCS, on obtient une énorme conservation du cheval à l'usage.
L'emploi des CONTRE-CHOCS constitue donc une économie importante.
Spécialisé dans la fabrication des Ressorts de Traction, nos produits sont indiscutablement les mieux faits et les meilleur marché.
LES ESSAYER, C'EST LES ADOPTER
La page de publicité complète des ressorts de traction du fabricant Émile DE FRENNE & Cie...
En plus d'un l'argumentaire complet sur l'intérêt de l'utilisation des ressorts de traction hippomobile, cette publicité nous apprend l'étendue de la diffusion de ces appareils (15 000 dans les mines et 250 000 chez les propriétaires...).
On se demande pourquoi la traction animale moderne a presque complètement oublié l'usage de ces appareils pourtant si simples...
Je pense que le renouveau récent de la traction animale est issu en grande partie de l'agriculture et de l'attelage qui sont des milieux particulièrement conservateurs et qui ne connaissent pratiquement pas l'usage des ressorts de traction.
Ces deux milieux, qui ont conservé plus longtemps que l'industrie l'usage des chevaux ont transmis une importante littérature qui reste malheureusement la seule référence de l'usage et du harnachement des chevaux actuels.
C'est sans doute la raison de la quasi absence des ressorts de traction dans les utilisations récentes de l'énergie animale (la conservation des œillères sur les harnais en est un autre exemple, mais c'est un sujet dont nous reparlerons...).
L'association Hippotese tente depuis 1988 (par de nombreux articles dans Hippobulle) de réhabiliter l'usage des Ressorts de Traction, nous avons gagné la partie dans la conception des palonniers de débardage ou agricoles, il nous reste à vous convaincre pour les autres usages, par des démonstrations scientifiques et des recherches expérimentales...
C'est ce que nous allons tenter de faire dans de prochains billets...
mercredi 4 janvier 2012
Par Deny Fady le mercredi 4 janvier 2012, 20:11 - General
Le Dauphiné Libéré (quotidien de la région Rhône-Alpes), dans son édition du 3 janvier 2012, nous annonce la création de la Fédération des éleveurs de Mulet des Alpes, 3ème race de mule récemment reconnue (oct 2011) en France.
Petite vidéo des 8èmes Rencontres des Muletiers aux Contamines-Montjoie en 2010, pour vous rappeler ce qu'est le mulet...
Nota : à mon avis, la journaliste se trompe dans la ration qui me parait excessive, mais pour le reste c'est plutôt bien fait.... (NDLR)
Le Mulet des Alpes est le résultat du croisement entre une jument comtoise ou ardennaise et un baudet du Poitou ou un âne Martina Franca.
Nota : L'âne Martina-Franca est un âne originaire d'Italie du sud (Région des Pouilles, dans le talon de la botte italienne), utilisé surtout comme reproducteur pour la production de mulets.
C'est un âne robuste, vif qui se caractérise par sa robe sombre. Hauteur : environ 1.35m (jusqu'à 1,55 m).
Par sa morphologie, il se prête aussi particulièrement bien au travail et au bât.
Et si en France, il y a dix races de chevaux de trait reconnues et sept races d’ânes, le mulet des Alpes est la troisième race de mules reconnue après la mule poitevine et celle des Pyrénées.
On pourra s'étonner que "Jura ou Ardennes" + "Poitou ou Italie" , donne le mulet des Alpes, et pourtant c'est justement le côté hybride du mulet qui fait la valeur de cet animal.
Le mulet a pris le meilleur de ses parents pour devenir l'animal de bât/trait sans doute le plus performant en terme énergétique (rapport entre sa consommation et l'énergie qu'il peut développer), très résistant, au pied sûr et très fruste il est adapté au milieu montagnard, comme son caractère, parfois entier, qui en fait un compagnon fidèle pour celui qui sait le comprendre.
La Fédération des éleveurs de mulet des Alpes est l'union des syndicats d’éleveurs du Val d’Arly (vallée entre la Savoie et la Haute Savoie), des Basses-Alpes (Alpes de Hautes Provence depuis 1970) et de Ardèche.
Son président est Luc de Montal, elle a son siège social au lycée agricole de Contamine-sur-Arve (Haute-Savoie).
Je lance un Spécial Bravo à Serge Tuaz, artisan infatigable de la reconnaissance du Mulet des Alpes et de la création de la Fédération des éleveurs de mulet des Alpes. Les lecteurs du blog d'Hippotese se rappelle de nos photos des Rencontres annuelles des Muletiers aux Contamines-Montjoie (Haute-Savoie).
NB : Pour mieux connaitre le caractère du mulet je vous conseille de lire ce livre dont nous parlions dans un précédent billet : La grande histoire du mulet, de Adolphe Guénon (1899, réédité en 1999), ISBN 2-9508486-5-6. Sur ce lien vous pourrez aussi lire un résumé du livre et une introduction d'Olivier Courthiade (autre grand défenseur de la cause du mulet).
Un scan de l'article du Dauphiné Libéré du 3 janvier 2012 sur la création de la Fédération des éleveurs de Mulet des Alpes.
Un lien vers une vidéo de France3 sur la sauvegarde du Mulet des Alpes... avec François Duvillard éleveur à Combloux (74).
dimanche 1 janvier 2012
Par Deny Fady le dimanche 1 janvier 2012, 01:02 - Photo-insolite-de-la-semaine
Le charretier "Formingo" du service public de nettoiement de Marseille, le chargeur "Viale" et "Hippotese" vous souhaitent une bonne et heureuse année 2012 !
Le "cheviller" et son collier provençal, le "limonier" et sa bâtine, et leur tombereau impressionnant vous débarrasseront de vos ordures tout au long de cette nouvelle année...
Faites leurs bon accueil !
jeudi 29 décembre 2011
Par Deny Fady le jeudi 29 décembre 2011, 19:29 - Ressorts de traction
Cette publicité (ou plutôt cette page de catalogue) date du 1er septembre 1921 (mais semble encore en cours en 1925).
Elle nous apprend que le fabricant G. Carlier (successeur de N. Simon) fabrique à Paris (Ateliers : 2 rue Fontaine-au-Roi, bureaux et magasins : 114 rue de la Folie-Méricourt) 3 modèles (au moins) de ressorts de trait.
Modèle N°1, crochets (queue de cochon) aux deux extrémités
Modèle N°2, anneau à une extrémité, crochet (queue de cochon) à l'autre
Modèle N°3, anneaux forgés carrés pour traits cuir
Tous les ressorts de traits, sont fournis avec enroulement acier poli. Supplément pour étamage, galvanisation ou nickelage, ainsi que pour les anneaux forgés N°3.
Nous apprenons aussi que les anneaux sont vendus par paire ou par douzaine de paires.
Qu'il existe des modèles pour les chariots de 750 kg, 1000 kg, 2000 kg, 3500 kg, 5000 kg et même 8000 kg, en 3 qualités, à simple ou double enroulement...
Un exemple d'utilisation des ressorts de traction, en bout des limons, sur les traits du "cheviller", tractant, avec son comparse le limonier, un énorme tombereau...
NB : les brancards ou limons (que supporte le cheval limonier) sont terminés par des trous, dans lesquels s'engagent des chevilles qui arrêtent les traits du cheval juste devant appelé "cheval en cheville" ou "cheviller".
La page de publicité complète...
Je profite de l'envoi de la photo d'un ressort de ce type par Denis Julien (en commentaire) pour la rajouter au billet...
Photo d'un de ces ressorts (merci à Denis Julien)
Descriptif technique : la partie ressort seule fait 115mm de long, le diamètre du ressort fait 47mm et la masse de l'ensemble est de 1,095 kg.
mercredi 28 décembre 2011
Par Deny Fady le mercredi 28 décembre 2011, 22:22 - Bucher-NeoBucher
Nous sommes assez nombreux à utiliser des porte-outils Bucher (ou équivalents plus récents).
Olivier Pichaud qui est prestataire en vigne et maraîchage nous a envoyé une petite fiche technique pour le rayonnage (*) des cultures à biner avec le porte-outils Bucher.
(*) Rayonneur (mécan. agr.) : Instrument servant à tracer des rayons pour la plantation ou les semailles des végétaux qu'on veut cultiver en lignes...
Ils sont ordinairement tirés par un attelage ; mais il en existe cependant qui peuvent être tirés à bras d'homme...
LAROUSSE AGRICOLE Ed. 1922
Vous trouverez plein d'autres infos sur le Bucher sur le blog ici...
En trois aller-retours on réalise facilement ce travail dans les serres de 7,50m, (Photo : Olivier Pichaud)
Réglages des écartements pour un binage au Bucher :
Pour biner des planches en multirangs il faut préalablement avoir tracé et planté rigoureusement les lignes.
Ce premier travail est assez difficile à réaliser par un meneur et/ou un cheval non expérimenté.
Barre porte-outils et rouleau-marqueur... (Dessin : Olivier Pichaud
Une solution consiste à rayonner sa parcelle à l'aide d'un rouleau-marqueur muni de ceintures serrables donc réglables, sur lesquelles sont soudés des tubes carrés. Ils marquent l'emplacement des plants (épinards, salades, blettes, oignons...).
l'espacement idéal pour les lignes de ces plants en mottes est de 31 cm avec un passage de 62 cm pour le cheval (largement suffisant pour un assez gros comtois). En trois aller-retours on réalise facilement ce travail dans les serres de 7,50m et 8m par exemple.
Temps 1 : rayonnage au Rouleau-marqueur de 2 m
Temps 2 : binage avec la barre du Bucher 1,60 m et 6 éléments bineurs
Vue détaillée du travail (Photo : Olivier Pichaud)
NB :
Texte, dessin et photos d'Olivier Pichaud
mardi 27 décembre 2011
Par Deny Fady le mardi 27 décembre 2011, 19:12 - General
Aller, pour fêter noël, je vous offre, en plus du jeu port de Hoboken (voir billet précédent du 25 décembre) ce petit cadeau typique des montagnes de Savoie...
C'est un petit film de Pierre Granger (né le 28 février 1926 à La Biolle, Savoie) tourné dans les années 70 en format 8 mm et numérisé par la Cinémathèque des Pays de Savoie...
Sujet : Dans les années 1970, Polyte et son frère, déjà âgés, vont chercher leur bois d'affouage en forêt. Ils utilisent d’ingénieux procédés pour ramener cet énorme fagot de perches avec leur mule, jusqu'à leur ferme.
Le Polyte d'Allèves from Archivalp on Vimeo.
NB : Pour les amateurs, Il existe une Association pour l’œuvre de Pierre Granger, créée en 2007, qui propose un DVD regroupant trois films de Pierre Granger ("Requiem pour Adolf", "La Batteuse de St Ours" et "Le Polyte d'Allèves") au prix de 12 Euros, par chèque, à l'ordre de "Association pour l'oeuvre de Pierre Granger" (chez M. François Granger, 2546 route de la Chambotte, 73410 La BIOLLE), envoi sous 8 jours.
dimanche 25 décembre 2011
Par Deny Fady le dimanche 25 décembre 2011, 21:27 - General
Pour vous souhaiter un joyeux noël, je vous ai trouvé un petit jeu facile, tiré du formidable catalogue de photos (haute définition) de Shorpy...
Vous pourrez même jouer avec les enfants...
Il s'agit de trouver le nombre de chevaux présents sur cette image d'une journée ordinaire de livraison, devant le "Holland America Docks" du port de Hoboken, New Jersey (USA) 1910.
Question subsidiaire, combien de chevaux sont laissés arrêtés, sans surveillance apparente...
Vous pourrez aussi étudier les modes d'attelage des chevaux en paire au timon, assez particuliers...
Et le mode de menage "debout" derrière leur "comptoir" des meneurs d'attelage de livraison...
Lâcher vos coms... comme on dit chez les djeuns...
Cliquez sur l'image pour voir celle-ci en haute définition (4000 pts), Attention fichier un peu lourd : 2,0 Mo
samedi 24 décembre 2011
Par Deny Fady le samedi 24 décembre 2011, 00:18 - Ressorts de traction
Nous avons déjà diffusé pas mal d'infos sur les ressorts de traction en particulier dans Hippobulle.
Mais devant l'intérêt de ces appareils, nous avons décidé de diffuser un certain nombre de documents assez rares sur le sujet, et même de créer une catégorie spéciale sur le blog...
Si vous avez des documents sur le sujet, photos, articles, expériences...
Et aujourd'hui, la copie d'un article paru dans la revue "La Nature" en 1906...
Je vous met bientôt le contenu de l'article en mode texte...
Remarques : Nous reparlerons bientôt des expériences de M. Marey en 1894 et surtout de la confirmation des résultats de celles-ci par MM. Machart et Ferrus en 1897...
lundi 12 décembre 2011
Par Deny Fady le lundi 12 décembre 2011, 18:00 - General
Après les 1ers essais de la benne hippomobile en matériaux composites utilisée par Véolia Propreté (et conçue par Arc Industries) pour la collecte d'un quartier d'Hazebrouck, la collecte s'est étendue à toute la ville.
C'est le moment de faire un petit point sur l'expérimentation...
La collecte hippomobile étendue à toute la ville, (tiré d'un article de l'Indicateur des Flandres).
L'expérimentation lancée en février est concluante. Elle est généralisée à tout Hazebrouck dès lundi.
Les Hazebrouckois du quartier du Nouveau-Monde ne seront plus les seuls à apprécier le bruit des sabots lors de la collecte des emballages recyclables.
A compter du 5 septembre, la collecte hippomobile est généralisée à tous les quartiers d'Hazebrouck. "Excepté les écarts car le trajet est trop long pour le cheval", précise Didier Tiberghien, président du Smictom (Syndicat mixte de collecte et de traitement des ordures ménagères) des Flandres.
Hazebrouck a montré l'exemple.
L'expérience menée depuis le mois de février avec la société Véolia est concluante. "Le coût est un peu plus important qu'une collecte classique mais il reste pondéré et au global il en ressort des effets positifs", indique Wielfried Stelmasiak, directeur du centre Véolia de Strazeele.
Outre les emplois directs, la collecte à cheval génère de l'activité indirecte, rien que pour s'occuper des chevaux. Véolia travaille avec les écuries Santrain à Hazebrouck. Le partenariat tissé entre la ville d'Hazebrouck, le Smictom et Véolia se doit d'apporter une alternative durable à la collecte par camion.
Wielfrid Stelmasiak loue le courage de la mairie d'Hazebrouck et de Didier Tiberghien, premier adjoint au maire d'Hazebrouck mais aussi président du Smictom. "Hazebrouck a été la première à opter pour ce type de collecte. J'ai le sentiment qu'il en fallait une pour encourager les autres", note le représentant de Véolia, estimant que la collecte hippomobile ne demande qu'à s'étendre en Flandre, dans la région mais aussi en France.
L'expérience a d'ailleurs eu des échos outre-atlantique. Après la parution d'un article sur l'expérimentation hazebrouckoise, Wielfried Stelmasiak a reçu un appel intéressé des Etats-Unis.
Un gain social et environnemental.
En Flandre, Bailleul pourrait être la prochaine ville à revoir un attelage circuler dans ses rues. Nieppe serait également intéressée. Véolia fera comme à Hazebrouck, un pas à la fois. "Le dispositif demande à être adapté aux spécificités locales. Bailleul est plus vallonnée qu'Hazebrouck ", poursuit Wielfried Stelmasiak, conscient des enjeux de cette nouvelle activité moins pénalisante pour l'environnement pour Véolia.
"Nous offrons une alternative durable et nous nous démarquons de la concurrence. On peut imaginer transposer la collecte hippomobile en ville la nuit car on s'affranchit des nuisances sonores. Les perspectives de développement sont multiples", avance-t-il.
Hazebrouck a donc été divisée en six secteurs pour la collecte de recyclable. Le cheval collectera également les ordures ménagères dans l'hyper-centre d'Hazebrouck et les corbeilles de ville comme cela était déjà le cas. Les camions viendront récupérer les caissons, brevetés par Véolia, en périphérie de la ville.
La mairie d'Hazebrouck va distribuer dans toutes les boîtes aux lettres des imprimés avec les différents secteurs et jours de collecte. Ces informations sont également disponibles sur le site internet du Smictom (www.smictomdesflandres.fr).
La collecte hippomobile a permis de créer 3,5 emplois directs. "Sans compter l'activité indirecte au niveau local", ajoute le représentant de Véolia. Elle a aussi permis, au moins dans le quartier du Nouveau-Monde, de sensibiliser les habitants au tri. "Le tonnage des déchets recyclables a augmenté", indique Didier Tiberghien, qui attend les résultats à l'échelle de la ville entière pour tirer des conclusions.
Par Deny Fady le lundi 12 décembre 2011, 11:28 - General
Nous avons reçu ce guide "La Traction Animale en débusquage forestier" aujourd'hui même et je dois avouer que je l'ai lu avec avidité et sa qualité justifie absolument notre empressement à vous le faire partager...
Je reprend d'ailleurs à Jean-Pierre Masseret, Président du Conseil Régional de Lorraine, son texte de présentation de la préface, que je ne saurai mieux écrire...
Ce document technique sur la traction animale est une première pour notre région forestière. Destiné aux gestionnaires et propriétaires forestiers publics ou privés, il doit servir à les informer sur les meilleures conditions dans lesquelles la traction animale a toute sa place dans les travaux d’exploitation.
La traction animale ménage les sols, les arbres en place et l’environnement par l’économie de carburant effectuée. C’est aussi un métier vital à conserver en milieu rural qui permet à des races françaises de chevaux de trait de se maintenir, en Lorraine le plus souvent la race ardennaise. Pour toutes ces raisons, la traction animale mérite amplement d’être mise en avant au travers de ce guide pratique.
Ce métier est en effet menacé par la tentation de mettre systématiquement la traction animale en concurrence avec les moyens mécanisés et de vouloir raisonner uniquement à court terme.
Or le recours au cheval en forêt n’est ni un acte humanitaire pour sauver quelques emplois, ni un moyen folklorique de faire plaisir au grand public, il est une des techniques de débusquage de la sylviculture moderne qui a toute sa place et qui doit être développée en complémentarité d’autres méthodes respectueuses des sols car il y va de la qualité des sols forestiers et de l’avenir de nos forêts.
En effet dans le contexte incertain du changement climatique, les forêts auront plus que jamais besoin de sols intacts.
Enfin, un guide sur l’usage moderne de la traction animale dans une région d’un pays riche est aussi un message envoyé à tous les pays qui auraient la tentation de se priver définitivement de l’énergie animale pour cause de modernité.
A travers ce guide qu’elle soutient, la Région Lorraine entend montrer son intérêt pour la traction animale et souhaite mobiliser les communes forestières et les propriétaires privés pour recourir à cette technique soutenable pleine d’avenir.
Jean-Pierre Masseret
Président du Conseil Régional de Lorraine
Ce guide, a été rédigé principalement par Christian Apffel, technicien forestier ONF à HOMBOURG-HAUT (Lorraine) et prescripteur sur la forêt dont il a la charge, de l'utilisation régulière de la TA depuis 1997.
Ce guide issu de son expérience de terrain, rassemble tous les éléments indispensables au bon déroulement des chantiers de débusquage en Traction Animale et en particulier :
Sans avoir la prétention d’être exhaustif (mais pourtant très complet ), ce manuel de 70 pages, fait le point sur des pratiques rationnelles en matière d’exploitation forestière par la traction animale.
Il apporte des solutions qui, d’une part se veulent opérationnelles (mise en œuvre globale du chantier) et d’autre part sont compatibles sur le plan financier avec la mobilisation durable de la ressource bois.
De nombreuses fiches-exemples de chantiers illustrent les tenants et aboutissants de la technique dans des situations variées.
Du vrai bon boulot !
''Guide "La Traction Animale en débusquage forestier" à télécharger ici (PDF, 8 Mo)''
vendredi 9 décembre 2011
Par Deny Fady le vendredi 9 décembre 2011, 20:33 - General
Voici les compte-rendus du déroulement et des débats du 9ème congrès des chevaux territoriaux du 15/ 16 octobre 2011, organisé par Lydia Mallet, et Olivier Linot, sur l’hippodrome de Deauville-Clairefontaine (Calvados).
le nouveau matériel du baudet cantonnier de Trouville sur Mer, photo : Patricia GUINOT
Le Compte rendu du déroulement du 9ème congrès des chevaux territoriaux 2011 ici...
Le Compte-rendu complet des débats du 9ème congrès des chevaux territoriaux 2011 ici...
mercredi 7 décembre 2011
Par Deny Fady le mercredi 7 décembre 2011, 19:55 - General
Pit m'a fait suivre une étude technico-économique de mars 2011, réalisée par "le groupe de promotion pour l’utilisation du cheval en forêt", dirigé par Urs Moser (Suisse).
Plein d'infos intéressantes, utiles à tous ceux qui œuvrent à la ré-introduction des chevaux en forêt...
et puis un article de sept 2011 sur la position du gouvernement (cantonal) suisse sur le subventionnement des débardeurs avec chevaux, en Suisse...
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