Hippotese, Le cheval de Travail

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samedi 2 juin 2007

Arche de débardage à cheval à Montdenis mai-2007-4


Arche de débardage à cheval à Montdenis mai-2007-4
Vidéo envoyée par hippotese
D'autres images du "forwarder" (porteur) Ulvins Arch monté en "timber arch" (arche de débardage) comme disent les anglais...

NDLR : c'est le début de notre version internationale du blog Hippotese...

D'autres images bientôt sur le blog d'Hippotese

Débardage au traîneau à Montdenis-05-2007-3


Débardage au traîneau à Montdenis-05-2007-3
Vidéo envoyée par hippotese
Le passage des "broues" (talus) est souvent périlleux avec un traîneau de débardage.
Pour ne pas verser, il faut prendre la pente en enfilade et "crocher" long par sécurité...
C'est une des techniques enseignées pendant les chantiers-école de l'association Hippotese...

D'autres images bientôt sur le blog d'Hippotese

vendredi 1 juin 2007

Arche de débardage a cheval (trinqueballe) à Montdenis mai 2007-2


Montdenis-05-2007-2
Vidéo envoyée par hippotese
Les 1ers essais du porteur suédois Ulvins Arch, ici monté en arche de débardage (trinqueballe).
Les capacités de franchissement sont assez étonnantes...
Le harnais à chevilles latérales laisse une liberté de l'encolure suffisante malgré les brancards rigides.

D'autres images bientôt sur le blog d'Hippotese

Chantier Ecole de Debardage Montdenis 05-2007-1


Montdenis-mai-2007-1
Vidéo envoyée par hippotese
Les 1ères vidéo du chantier-école de débardage avec chevaux de trait 2007 de Montdenis (Maurienne, Savoie).

La prestation des Percherons... avec Christophe.

vendredi 25 mai 2007

Article : A Montdenis (Savoie), des chevaux de trait dans la pente

Nous avons eu droit aussi à un bel article dans La Maurienne du jeudi 24 mai 2007.

Je remercie Jean-Michel Reynaud, qui a su mettre en valeur l'approche Recherche de l'association Hippotese entre techniques traditionnelles et technologies modernes.

Dans cet article sont aussi présentés le porteur suédois (ici seulement le train-avant monté en Arche) dont nous venons de faire l'acquisition (et qui faisait sa première sortie en conditions réelles) et le 1er prototype opérationnel de harnais à chevilles latérales inspiré du modèle suédois mais fortement modifié Hippotese pour s'adapter à la pente.

Nous reparlerons en détails bientôt de ce matériel et de ce harnais dans des compte-rendus d'expérimentation sur le blog.

mardi 22 mai 2007

Article : Utilisation du cheval de travail, chantier école de Montdenis 2007 (Savoie)

Nous avons eu droit à un bel article dans le Dauphiné Libéré du dimanche 20 mai 2007.

Je remercie chaleureusement, Christine TREILLES, qui a su transcrire avec beaucoup de précision l'esprit de cette "autoformation" au débardage à cheval, en conditions de pente extrêmes et présenter l'association HIPPOTESE sous son volet "recherche et expérimentation de matériel" adapté à une traction animale moderne.

Mais je vous laisse apprécier ce bel article...

jeudi 17 mai 2007

Chantier Ecole de Montdenis (jeudi 17 mai 2007)

Sous une pluie diluvienne, débardage à la poulie avec moufflage, deux "petits" percherons à la manœuvre...

(photos d'Alex Modesto)
Cliquez sur une photo, puis sur "Débardage Montdenis 2007 (Set)" en bleu pour avoir l'ensemble des vignettes des photos.
www.flickr.com

Chantier Ecole de Montdenis (jeudi 17 mai 1897)

Souvenirs, souvenirs...

La fine équipe... Il pleuvait déjà beaucoup au début du siècle...

Merci à Alex pour la prise de vue...

mercredi 16 mai 2007

Règlements épreuves de maniabilité rurale et de débardage

C'est bientôt la période des concours d'utilisation de chevaux de traits...

J'ai eu plusieurs demandes de diffusion des règlements d'épreuves de Maniabilité Rurale et de Débardage.

Conformément à notre philosophie à Hippotese qui est de partager nos connaissances et nos travaux, je vous diffuse les règlements et plans des épreuves de débardage et de maniabilité rurale les plus récents que nous ayons créés, à savoir ceux de La Route des Vins et du Comté 2006 à Levier (25), où Hippotese a assuré les épreuves de Labour, de Maniabilité Rurale, de Débardage et le Village Traction Animale.

Les documents ont été réalisés sous Openoffice.org puis convertis en pdf ou xls, nous pouvons aussi vous les fournir dans d'autres formats.

Plan implantation épreuve de débardage RVC 2006 (jpg)

Règlement épreuve de débardage RVC 2006 (pdf)

Grille de notation épreuve de débardage RVC 2006 (xls)

Plan implantation épreuve de maniabilité rurale RVC 2006 (jpg)

Règlement épreuve de maniabilité rurale RVC 2006 (pdf)

Grille de notation épreuve de maniabilité rurale RVC 2006 (xls)

Liste matériel épreuve de maniabilité rurale RVC 2006 (pdf)

mardi 8 mai 2007

Jeu N3, Les chevaux de corporations, la solution 10/20

Aujourd'hui, (et sur plusieurs billets) je vais vous parler plus précisément des chariots surbaissés, les fameuses "voitures des Nations" (Natiewagen) qui sont spécifiques au port d'Anvers (ou presque, nous le verrons plus tard...).

Vous pouvez voir ci-dessous quelques documents qui permettent d'étudier en détail ces véhicules construits spécialement pour le transfert de docks à docks de marchandises le plus souvent en sacs, chargés à dos d'hommes, en empruntant une zone de circulation plate et pavée.

Lus Maes qui est allé sur place photographier et étudier un chariot au Musée Maritime d'Anvers nous a rapporté les mesures suivantes :

  • Longueur du plateau : 5,2 m
  • Largeur 1,25 m
  • Diamètre roue arrière 1,45 m, 14 rayons
  • Roue avant 0,75 m
  • Epaisseur des bandages métalliques 25 mm

Je rajouterai la hauteur du dessus du plateau que j'ai estimé entre 0,50-0,60 m (la hauteur d'un tabouret)
Et le poids à vide que nous avons estimé à une tonne environ.

Voici les photos de Luc Maes qui montrent en détail le chariot et en particulier le train avant et la plaque tournante :

Si l'on en croit le site :
http://users.pandora.be/onsbelgischtrekpaard/fr/geschiedenis.htm

"Le cheval de trait belge est sans conteste le plus puissant tracteur vivant qui existe au monde. Il fournit au pas, journellement des rendements de 2 millions à 3,5 millions de kilogrammètres. Les chevaux des nations du port d'Anvers, comme ceux de la firme de déménagement Vandergooten de Bruxelles, traînaient toute la journée sans fatigue apparente des charges de 5 tonnes."

En comptant le poids mort de la voiture, on peut conclure que la charge pouvait atteindre 4 tonnes, je suis plus sceptique sur le rendement journalier proposé et je vais tenter de vous le démontrer.

Pour vérifier l'hypothèse proposée (2 à 3,5 Mega kgm par jour), j'ai tenté de calculer le travail effectué par un cheval de corporations pendant une journée ordinaire.

Pour celà, j'ai fait calculer par Mappy la distance à parcourir pour aller de "Kattendijkdok Noordkaai" à "Vlaamsekaai" (soit du bassin le plus au nord à celui le plus au sud pour l'époque) en suivant l'Escaut, la distance à parcourir est d'environ 5 km (5,04 km).

En imaginant une voiture moyennement chargée à 2,5 tonnes (soit 3,5 tonnes de PTC, les omnibus parisiens pesaient 3,6 tonnes en charge), roulant au pas à 5km/h pendant 4 heures (les journées de l'époque sont de 10 heures, mais on sait que les chevaux ne peuvent pas tirer de fortes charges pendant plus de 4 à 6 heures, et compte tenu des manœuvres d'accrochage, on peut envisager des déplacements purs de 4 heures de temps à minima), soit 4 x 5 km = 20 km (ce qui correspond quand même à 2 aller-retours en charge entre les 2 quais les plus éloignés).

En considérant que le coefficient de traction est de 2%, je reprends ici les résultats des études de la CGO, (voir un précédent billet sur la puissance réelle des chevaux de trait), soit que pour déplacer 100kg, on doit exercer une traction au crochet de 2kg.
On obtient donc, pour une charge de 3,5 tonnes déplacée sur 20 km (à plat), un travail de (3 500 kg x 0,02) x 20 000 m = 1 400000 kgm (soit 1,4 million de kilogrammètres) par attelage et donc 0,7 millions de kilogrammètres par cheval).

NB : La force au crochet développée par chaque cheval de l'attelage est alors de (3500 kg x 2% / 2) 35 kgf à 1,4 m/s (5km/h).

On sait, par ailleurs que 1 kgm = 9,8 joules, donc 0,7 Mega kgm = 6,86 Mega Joules.

La Puissance étant le rapport entre le Travail (en Joule) et le Temps (en Seconde), si l'effort a duré 4 heures (4 x 3600) soit 14 400 secondes, la puissance développée en continu pendant ces 4 heures a été de 6,86 M / 14 400 = 476 watts soit 0,65 CV (ce qui est important ! Pour mémoire un cheval vapeur (CV) fait 735 watts.

Mais il faut ramener celà à la journée de 10 heures...

Notre cheval d'hypothèse, qui aura fait ses 2 aller-retours en charge (en imaginant qu'il a emporté des marchandises et qu'il en a ramené d'autres) pendant 4 heures de traction continue sur sa journée de 10 heures aura développé une puissance moyenne de 6,86 M / (10 x 3600) = 190 watts soit 0,26 CV (pour ce seul déplacement de 20 km).
Celà semble déjà une puissance moyenne adaptée, compte-tenu du fait qu'il aura sans doute fait d'autres efforts par ailleurs (en effet on considère qu'un cheval d'omnibus par exemple ne pouvait pas développer plus 1/3 de CV moyen pendant une journée, sachant qu'il devait le faire le lendemain puis les jours suivants...).

On voit donc, qu'un cheval qui développerait 3 Mega kgm (comme proposé en moyenne sur le site cité précédemment), soit 29,4 Mega Joules sur 10 heures de travail, produirait une puissance moyenne de 816 watts, soit 1,11 CV de moyenne, pendant 10 heures, ce qui semble, à mon avis, impossible de façon régulière !

NB : sauf erreur de calcul de ma part...

vendredi 4 mai 2007

Ruses de maquignon de Georges Dubosc (1898)

J'ai trouvé ce texte sur le web, sur le site de la bibliothèque municipale de Lisieux (http://www.bmlisieux.com/).
J'ai trouvé ça pas mal... A vous de voir...
NB : j'ai ajouté quelques cartes-postales d'époque de ma collection pour s'imprégner de l'ambiance...

Première parution dans le Journal de Rouen du 23 octobre 1898. Texte établi sur l'exemplaire de la médiathèque (Bm Lx : norm 1496) de Par-ci, par-là : études d'histoire et de moeurs normandes, 6ème série, publié à Rouen chez Defontaine en 1929.

Saisie du texte : S. Pestel pour la collection électronique de la Médiathèque André Malraux de Lisieux, diffusion libre et gratuite (freeware), orthographe et graphie conservées.

Chaque année, la foire aux chevaux bat son plein. C’est un des grands marchés de la région, avec la foire de Guibray au mois d’août, celle de Caen, la foire du Grand-Lundi, à Alençon, la Saint-André à Mortagne, la Foire des Barricades à Chartres ou la Foire fleurie à Bernay. Bien souvent, elle a changé d’emplacement, depuis le moyen-âge, où elle se tenait au Champ-du-Pardon, tantôt à la Vieille-Tour, tantôt au Vieux-Palais où l’on vendait les chevaux sous la domination anglaise, puis dans la rue du Marché, à la Rougemare et enfin sur les boulevards. Mais, à toutes les époques, elle fut toujours aussi fréquentée, aussi suivie, et il y avait foule, alors, autour des bons chevaux normands mis en vente, comme il y a foule sur la place Cauchoise.

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samedi 28 avril 2007

Jeu N3, Les chevaux de corporations, la solution 9/9

Voilà enfin des nouvelles des chevaux de travail du port d'Anvers.

Je sais, je vous avais un peu abandonné sur cette saga, mais le printemps est une période chargée pour tous et je ne trouvais pas assez de temps pour me remettre sur ce projet...

Une bonne nouvelle toutefois, j'ai (nous avons) trouvé pas mal de nouvelles infos et de nouvelles images.

Un grand merci à Luc Maes pour sa superbe contribution, ses photos sur place pour vérifier nos hypothèses, ses traductions du Flamand et tous ces documents rares qu'il est allé chercher dans les musées d'Anvers ...

Amis lecteurs, soyez heureux, les articles sur "les voituriers des Nations du port d'Anvers" ne s'arrêteront donc pas au numéro 9/9 comme je le pensais quand j'ai entrepris (presque par hasard) cette "Histoire des chevaux de Corporations".

Et pour commencer un document extraordinaire que m'a offert Luc, il s'agit d'une carte d'État Major, datée de 1903 (justement, la période qui nous intéresse).

Je vous livre cette carte d'État Major d'Anvers (1903) en 500 pts

Pour comparaison une photo aérienne actuelle d'Anvers en 500 pts (accessible en ligne ici)

Et la carte d'État Major d'Anvers 1903 (partielle) en 2500 x 3500 pts (attention c'est un peu lourd : 2,9 Mo)

Les lecteurs intéressés pourront étudier à loisir ce document qui m'aurait bien facilité la vie s'il avait été en ma possession il y a quelques mois...
On y voit clairement les docks sud et leur ligne de tramway, les hangars le long des quais St Anne (sur l'Escaut), les douves et les fortifications de l'enceinte de la ville aujourd'hui transformées en périphérique routier et les bassins nords déjà nombreux avec leur écluses qui communiquent avec l'Escaut.

Un autre document intéressant qu'a déniché Luc est la liste des Nations et leur couleur (voir l'article 7/9 précédent)

Luc a aussi réalisé une traduction et un résumé de quelques pages du livre "de Antwerpse naties" Les Nations d'Anvers. De Gustaaf Aschaert, 1990, Lannoo Edit. Isbn 90 209 1816 8, pages 173-179.
voici quelques explications sur les noms, les couleurs et l'inventaire de leurs biens...

Il s'agit de la période fin 19eme, début 20eme siècle. A cette époque les nations prenaient de plus en plus le statut de société.

Sur les noms et les couleurs :
A cette époque les noms des nations liés à leur lieu de résidence ou au nom de leur fondateur commencent à disparaître pour être remplacés par des noms liés aux marchandises comme nation-du-vin, nation-du-coton, nation-du-fer, nation-du-tabac.
Ces noms sont parfois trompeurs, par exemple la nation-du-lait était aussi spécialisée en tabac que la nation-du-tabac et la nation-du-vin s'occupait aussi du commerce des métaux.

Une 2ème catégorie de noms était plutôt lié aux lieux d'exportation : nation-de-Cuba, nation-de-Finlande, nation-d'Amérique.

Mais il y avait aussi des nations avec des noms de peuples ( les turcs, les grecs,...) ou des noms comme "paix", "avenir", "espoir" ou "union".
Le plupart des nations avaient leurs propres couleurs pour marquer leur matériel en propriété.

Les statuts :
Les statuts des différentes nations était en général le plus large possible. La formule la plus répandue était "Charger et décharger des bateaux, peser, transporter et transformer et stocker des marchandises et toutes activités liés au commerce et à l'industrie".
Comme la loi le prévoit, le capital social était marqué dans les statuts et dans certains cas bien détaillé. Par exemple, dans les statuts de la Valkeniersnatie de 1891 on trouve : à part une propriété au 7 de la Gildenkamerssraat :

  • 20 chevaux avec harnachements complets,
  • 50 chars donc 9 avec ridelles,
  • 3 grues, 26 pelles, 6 petits pelles, 270 toiles, 24 balances,
  • 700 battons de nation (?),
  • 7 charrettes à bras, 5 bascules,
  • et 20 cordes et crochets, le tout estimé à 100.000 francs (belges de l'époque ?)

Beaucoup des bâtiments des nations à cette époque était battis sur un même plan ; coté rue, on trouvait souvent une auberge et au premier étage l'appartement du régisseur.
Via une porte cochère on accédait à une place centrale avec autour les bureaux, les écuries, les magasins,et pour les nations plus importantes, une forge, une charronnerie, une menuiserie...

Avec l'arrivée des bateaux à vapeur et l'activité de plus en plus soutenu dans le port, une nouvelle catégorie de travailleurs voit le jour : les dockers.
Les dockers travaillent sur le bateau pour charger ou décharger, les travailleurs des nations travaillent sur le quai.

Voilà, c'est tout pour aujourd'hui...

vendredi 20 avril 2007

Le code de la route : "Convois et véhicules à traction animale"

Il existe dans notre code de la route un certain nombre de panneaux ou de règlementations propres à la traction animale.

Voici les panneaux :

Et voici les articles de la règlementation :

NB : "Sauf dans le cas d'un transport exceptionnel ou d'un convoi de véhicules... Il ne peut être attelé... plus de huit chevaux... (aux) véhicules à quatre roues..." de nos jours, ça laisse rêveur... (NDLR)

Chapitre IV : Convois et véhicules à traction animale...

Article R434-1

I. - Sauf dans le cas d'un transport exceptionnel ou d'un convoi de véhicules, il ne peut être attelé :
1º Aux véhicules servant au transport des marchandises, plus de cinq chevaux ou bêtes de trait s'il s'agit de véhicules à deux roues, plus de six boeufs ou de huit chevaux ou autres bêtes de trait s'il s'agit de véhicules à quatre roues sans que, dans ce dernier cas, il puisse y avoir plus de cinq animaux en enfilade ;
2º Aux véhicules servant au transport de personnes, plus de trois chevaux s'il s'agit de véhicules à deux roues, plus de six s'il s'agit de véhicules à quatre roues.
II. - Toutefois, cette limitation du nombre des animaux d'attelage n'est pas applicable sur les sections de route offrant des rampes d'une déclivité ou d'une longueur exceptionnelles.
III. - Le fait de contrevenir aux dispositions du présent article est puni de l'amende prévue pour les contraventions de la deuxième classe.

Article R434-2

Pour un convoi de deux véhicules, le nombre d'animaux attelés ne peut dépasser quatre pour le premier et deux, attelés de front, pour le deuxième.
Pour un convoi de trois véhicules, seul le premier peut avoir deux animaux attelés, les deuxième et troisième ne devant en comporter qu'un seul.
Les animaux attelés au deuxième véhicule et, éventuellement, au troisième doivent être attachés à l'arrière du véhicule qui les précède et de manière que chacun de ces véhicules ne puisse s'écarter sensiblement de la voie suivie par le précédent.
Le fait de contrevenir aux dispositions du présent article est puni de l'amende prévue pour les contraventions de la deuxième classe.

Article R434-3

Par dérogation à l'article R. 412-6, un convoi de véhicules à traction animale peut ne comporter qu'un seul conducteur sous réserve que le convoi ne comprenne pas plus de trois véhicules.
Ce conducteur, s'il n'est pas à pied, doit se trouver sur le premier véhicule.
Le fait de contrevenir aux dispositions du présent article est puni de l'amende prévue pour les contraventions de la deuxième classe.

Article R434-4

Quand le nombre de bêtes de trait d'un attelage est supérieur à six ou excède cinq en enfilade, il doit être adjoint un aide au conducteur.
Le fait de contrevenir aux dispositions du présent article est puni de l'amende prévue pour les contraventions de la deuxième classe.

jeudi 19 avril 2007

Compte-rendu AG FECTU 2007 à Libramont (Belgique)

Samedi 10 Mars 2007, à Libramont (Belgique) avait lieu l’assemblée générale de la FECTU.
Deny FADY, Didier MAHILLON et Christian DEIBER ont fait le déplacement pour représenter HIPPOTESE.

Nous sommes partis Vendredi soir, pour arriver à 05h30 du matin à Libramont, à WALEXPO, sur le site de la foire.

Le Samedi matin, nous avons été convié à une démonstration d’un chantier de débardage, dans une éclaircie de Douglas. Des bois d’une vingtaine de mètres, abattus à la main, ébranchés à la machine, sont sortis en simple, même pour des bois assez volumineux.
Belle démonstration de travail exécuté par 7 chevaux déterminés et des meneurs aguerris et pour certains assez jeunes.

Après un sympathique repas/barbecue pris dans les bois, nous avons regagné Walexpo pour l’assemblée générale proprement dites.

En ouverture de séance, nous avons eu une pensée pour Marc MOUSNY, absent pour maladie, à qui nous souhaitons un prompt rétablissement.
Marc Guillaume pour le CECD a accueilli les participants.
Puis Pit SCHLECHTER a présidé cette séance en Anglais et en Français.
La Pologne et la Norvège sont nouveaux adhérents à l'association FECTU.
Pit nous a fait un rapport des activités de 2006 et donné les objectifs pour 2007: pas trop nombreux, mais ciblés en moyens et en temps.

  1. Création d’un document commun pour les formations de cocher, à partir de ce que chacun a déjà mis en place. Chaque pays enverra ses référentiels à Pit qui les redistribuera à la commission.
  2. Élaboration d’une bibliographie (études intéressantes, livres, documents) pour faciliter le travail des chercheurs et éviter les doublons. Manu De Meulenaer collecte les informations.
  3. Listes des activités couvertes par la traction animale, à l’attention des collectivités et exemple de projets les utilisant (Bruno ... collecte les réponses).

Des dépenses sont provisionnées pour les 3 projets, (à concurrence de 3000 € au total) et seront utilisées en fonction des besoins.

La cotisation annuelle est maintenue à sa valeur actuelle (100 €).
Présentation des statistiques d'accès du site Internet de la FECTU.
L’assemblée générale prochaine 2008 aura lieu en Allemagne.

Le repas du soir a été pris sur place, autour de quelques bonne bières (de l’abbaye d’Orval).

Dimanche matin, nous sommes allés faire une promenade en calèche, sur un parcourt fort agréable, dans la campagne Wallonne. Cette balade était organisée par un éleveur de chevaux croisés Ardennais/Arabes (programme Aratelle). L'Aratelle est un mélange arabe ardennais afin de créer un cheval d'attelage plus léger et plus réactif (modèle " Postier "). Il y a plusieurs "niveaux" suivant le pourcentage d'arabe, la génération F3 semble stabilisée et répondre aux attentes).

Retour dans nos foyers en début d’après-midi, après un repas pris chez l’éleveur et élaboré par le CECD..

Il faut noter l’accueil très sympathique et chaleureux de nos amis du CECD (Comité Européen du Cheval de Débardage) ainsi qu’une organisation au " cordeau ". Qu’ils en soient ici, tous, grandement remerciés.

Christian Deiber

Ici vous trouverez le compte-rendu précis et officiel de l'Assemblée Générale.

Les photos et les vidéos des démonstrations du samedi sont visibles ici

mardi 17 avril 2007

Le langage des chevaux, texte poétique de Bertrand Redonnet

En me promenant sur le web (je crois bien que c'était à propos de cocher d'ailleurs), je suis tombé sur le blog d'un citoyen du monde, français de naissance et exilé volontaire en Pologne, qui se souvient des chevaux de son pays dans un billet sur le langage de nos compagnons de culture qui m'a bien plu.
Après autorisation de l'auteur (merci Bertrand), je vous livre ici ce texte...
Vous pouvez retrouvez l'auteur poète sur :
http://www.letempsecoute.blogspot.com/

Au pays et ses chemins de pierres où cahotaient mes premiers pas, vivaient aussi de fiers et robustes chevaux.

Ils tiraient la charrue sous les cieux tourmentés de novembre ou menaient la charrette par des champs humides, aux clairs matins d’avril.
On les conduisait à la voix. C’était « hu-o » et ils avançaient, c’était « hue » et ils prenaient le chemin de droite, c’était « dia » et ils bifurquaient sur celui de gauche et c’était enfin un « woooooo », long comme une blanche pointée.
Alors les chevaux s’arrêtaient.

Mais, secouant le harnais, ils avançaient encore d’un pas jusqu’aux buissons et de leurs grosses babines retroussées arrachaient des bouquets d’épines que leurs longues dents jaunes et déchaussées par le mors entravées, mastiquaient bruyamment en une écume verdâtre.
Ces chevaux avaient une langue.

Je veux dire qu’ils entendaient un langage. Comme l’enfant du berceau. Est-ce à dire qu’ils avaient une conscience ?
Plutôt un récipient pour stocker quelques mots ?

Ces onomatopées d’un monde oublié me sont revenues en ce lointain pays et je les ai entendus, les conducteurs de ces plaines et des forêts, menant d’immenses chevaux rouges, masses impressionnantes de muscles et de force et qu’on m’a dit être ceux montés jadis par les effroyables chevaliers teutoniques, terreurs des villageois, exterminateurs incendiaires des campagnes.

Le christianisme au bout du glaive à coups de têtes tranchées qui roulaient dans les herbes rougies.

Ces grands chevaux là n’entendent ni « hue », ni « dia » ni même l’impératif « woooooo.» Pourtant ils tournent à droite et prennent à gauche et ils reculent et ils s’arrêtent. « Wio, wio » ponctué d’un bruit de bisou pour partir et un long « prrrrrrrr » pour arrêter tout net. Ils reculent aussi sur un vocable étrange « Nazad. » Ce sont des chevaux slaves.
Leur récipient est slave.
J’ai voulu caresser le bout de leurs grands museaux où fumaient deux farouches naseaux plus doux que le velours. Mais en quelle langue ?

Au-dessus pérorait un pinson sur la branche en bourgeons. Je ne le voyais pas tant le ciel étincelait mais je savais que ce chant sortait du petit poitrail rose d’un mâle. Dans ces trois notes, inlassablement répétées, j’ai entendu les couleurs des marais et l’odeur des marées.

Mais il est vrai que les hommes ne parlent pas aux oiseaux.

Alors, des plages de l’océan aux frontières de la steppe, ils pépient une chanson qui m’a semblé universelle.

L’exilé cherche partout des sons qui le ramèneraient chez lui.

samedi 14 avril 2007

Syndicat des Cochers Professionnels (SNCUPAA) et Cocher parisien en 1904

Vous êtes nombreux à nous demander où en est le Syndicat des Cochers Professionnels (SNCUPAA)...

Nous n'avons pas vraiment de nouvelles (je ne reçois malheureusement pas leur bulletin), les anciennes adresses et téléphones ne répondent plus et toutes nos recherches sur le web n'ont rien donné de récent...

J'avoue ne pas comprendre pourquoi un tel organisme professionnel n'a pas plus de visibilité ?

Je crois que vous pouvez néanmoins les joindre par mel à (mise à jour 2008 NDLR) webmestre@syndicatdescochers.info

(Y'a maintenant un site, maj 2008 : http://www.syndicatdescochers.info

En attendant de pouvoir vous donner des nouvelles récentes, j'ai trouvé quelques images "humoristiques" sur les cochers parisiens (en 1904) et leur légendaire "mauvais caractère".

Ne voyez d'ailleurs aucun rapport entre les deux infos, sinon qu'elles parlent de cocher...

Lire la suite...

vendredi 13 avril 2007

Débardage Belgique AG FECTU2007 10/10


Débardage Belgique AG FECTU2007 10/10
Vidéo envoyée par hippotese
Démonstration de débardage avec chevaux, organisée par le CECD en Belgique, en mars 2007, lors de l'AG de la FECTU à Libramont. Image de Deny Fady pour HIPPOTESE. Vidéo 10/10

Débardage en Belgique AG FECTU2007 9/10


Débardage en Belgique AG FECTU2007 9/10
Vidéo envoyée par hippotese
Démonstration de débardage avec chevaux, organisée par le CECD en Belgique, en mars 2007, lors de l'AG de la FECTU à Libramont. Image de Deny Fady pour HIPPOTESE. Vidéo 9/10

Débardage en Belgique AG FECTU2007 8/10


Débardage en Belgique AG FECTU2007 8/10
Vidéo envoyée par hippotese
Démonstration de débardage avec chevaux, organisée par le CECD en Belgique, en mars 2007, lors de l'AG de la FECTU à Libramont. Image de Deny Fady pour HIPPOTESE. Vidéo 8/10

Débardage en Belgique AG FECTU2007 7/10


Débardage en Belgique AG FECTU2007 7/10
Vidéo envoyée par hippotese
Démonstration de débardage avec chevaux, organisée par le CECD en Belgique, en mars 2007, lors de l'AG de la FECTU à Libramont. Image de Deny Fady pour HIPPOTESE. Vidéo 7/10

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