J'ai trouvé ce texte sur le web, sur le site de la bibliothèque municipale de Lisieux (http://www.bmlisieux.com/).
J'ai trouvé ça pas mal... A vous de voir...
NB : j'ai ajouté quelques cartes-postales d'époque de ma collection pour s'imprégner de l'ambiance...
Première parution dans le Journal de Rouen du 23 octobre 1898. Texte établi sur l'exemplaire de la médiathèque (Bm Lx : norm 1496) de Par-ci, par-là : études d'histoire et de moeurs normandes, 6ème série, publié à Rouen chez Defontaine en 1929.
Saisie du texte : S. Pestel pour la collection électronique de la Médiathèque André Malraux de Lisieux, diffusion libre et gratuite (freeware), orthographe et graphie conservées.
Chaque année, la foire aux chevaux bat son plein. C’est un des grands marchés de la région, avec la foire de Guibray au mois d’août, celle de Caen, la foire du Grand-Lundi, à Alençon, la Saint-André à Mortagne, la Foire des Barricades à Chartres ou la Foire fleurie à Bernay. Bien souvent, elle a changé d’emplacement, depuis le moyen-âge, où elle se tenait au Champ-du-Pardon, tantôt à la Vieille-Tour, tantôt au Vieux-Palais où l’on vendait les chevaux sous la domination anglaise, puis dans la rue du Marché, à la Rougemare et enfin sur les boulevards. Mais, à toutes les époques, elle fut toujours aussi fréquentée, aussi suivie, et il y avait foule, alors, autour des bons chevaux normands mis en vente, comme il y a foule sur la place Cauchoise.
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