Hippotese, Le cheval de Travail

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dimanche 6 juin 2010

Journal L'indépendant (Perpignan) : Viticulture : traction animale ou désherbants, il faut choisir... (Revue de presse)

Voici un article du journal "l'indépendant.com du 25 mai 2010, que m'a fait suivre Jérémy Fady.

Jérémy se pose, à juste titre à mon avis, des questions sur la teneur des infos diffusées, je ne doute pas que nos amis "prestataires en vigne" sauront compléter ou corriger celles-ci si besoin...

Peutêtre, est-ce une bonne nouvelle pour la Traction Animale, à condition, quand même, que cette mutation se fasse avec les producteurs et non contre eux...



Je vous ai mis une petite photo de Franck Gaulard, prise en 2006, prés de Perpignan (Photo D. Fady)

PERPIGNAN Viticulture : traction animale ou désherbants, il faut choisir...

Le cliquetis des harnais et la démarche assurée du laboureur vont-ils refaire leur apparition à Banyuls et dans les Fenouillèdes ?
C'est parce qu'il va falloir trouver une alternative aux désherbages chimiques qu'éleveurs cerdans de chevaux lourds et viticulteurs du cru Banyuls se sont retrouvés à l'occasion d'une journée organisée par la Chambre d'agriculture des P.-O. Car comment faire pour entretenir, à l'avenir, ces parcelles en pente, non mécanisables au tracteur et bientôt interdites aux désherbants ?
Le mulet, à condition qu'il soit dressé pour effectuer ce genre de travail, peut répondre à cette préoccupation, même si le coût de son utilisation demeure très élevé. En effet, selon Eric Noémie, technicien agricole sur le cru Banyuls, "l'enjeu est important car, considérant les zones de captage sur le cru, il faut s'attendre à une pression importante de la part de l'administration dans les années à venir pour que soient limitées les utilisations de désherbants. Mais il faut savoir qu'au-dessus de 40 % de pente initiale, les terres ne sont plus labourables par traction animale. Sur Banyuls, cette superficie correspond à la moitié du cru. Il faut considérer que seulement 1 700 hectares pourraient être concernés, sachant que, si l'on tient compte du revenu viticole actuel, 80 % des vignerons ne peuvent accéder à ce type de reconversion car la traction animale est très exigeante en main- d'oeuvre et en temps de travail". Lorsqu'il faut à un agriculteur deux heures de temps pour labourer en plaine un hectare de terre, il lui en faut vingt avec un mulet pour la même surface sur des terrains accidentés comme ceux des Fenouillèdes ou du cru Banyuls.

Une enquête lancée Le but de ces rencontres et du travail accompli autour de cette démarche vise donc la mise en place d'une Mesure agri-environnementale territorialisée (MAET) avec aide de l'Europe et de l'Etat.
S'ils sont actuellement une vingtaine de viticulteurs, tous installés en cave particulière, à utiliser le mode de traction animale pour entretenir leurs vignes, afin de mieux appréhender l'opinion des professionnels, la Chambre d'agriculture vient de lancer une enquête auprès de 100 vignerons. Car si l'émulation semble vérifiable auprès des producteurs bio, la viticulture conventionnelle, au regard du coût généré par cette pratique, demeure encore bien réticente.
D'autant plus que, notamment sur le cru Banyuls, revenir au labour impliquerait le nécessaire retour à un entretien accru des murettes.

Contraints aux exigences environnementales dictées par Bruxelles nos vignerons vont donc devoir s'adapter une fois de plus. Avec, cette fois-ci, une démarche qui peut séduire mais qui demeure plus que jamais conditionnée par le revenu du producteur.

Jean-Paul Pelras

lundi 13 juillet 2009

Culture du safran en traction animale avec Solidart

A l'invitation de Solidart, Hippotese est allé participer à l'inauguration de la vigne et la safranière de Saint Julien Montdenis (Savoie)...

Je vous laisse lire les 2 articles parus à cette occasion dans la presse locale (merci à Alex)...


Le Safran et la vigne pour un territoire, article du Dauphiné Libéré du 5 juillet 2009, de Christine Treilles


Avec Solid'art, La vigne et le Safran sont de retour, Article de La Maurienne, du 9 juillet 2009, de Magalie Julliard

dimanche 30 avril 2006

Décavaillonage en vigne

envoyé par hippotese

Vidéo tournée mercredi 26 avril 2006 aux alentours de Nimes, au cours d'une démonstration effectuée pour les CS cocher du CFPPA de Montmorot (39) par Jean Clopes, au Mas de Theyron à Boisseron (Hérault).

Le travail de décavaillonage est l'une des interventions la plus difficile et la plus précise, réalisée par les prestataires de services en vigne.

Deny Fady

Olivier Pichaud, l'agronome laboureur de vignes, dans le Midi-Libre

Olivier Pichaud, cet agronome laboureur qui se loue avec son cheval, a eu les faveurs du Journal Le Midi-Libre.

Comme nous l'avons visité pendant le voyage d'étude avec les CS cochet du lycée de Montmorot (39), vous aurez bientôt plein de photos et un compte-rendu détaillé.

En attendant, l'article du Midi-Libre et le même en pdf (si le 1er disparait).


Olivier Pichaud au travail dans la vigne