Hippotese, Le cheval de Travail

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Mot-clé - Gilbert Simon

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jeudi 19 avril 2012

Toutes les photos du chantier collectif de débardage Hippotese en Bourgogne (mars 2012)

A l'invitation de Gilbert Simon et sur le domaine d'Eric de Suremain à Rully (Bourgogne) nous sommes allés débarder des pins et des chênes, le samedi 17 mars 2012.


Gilbert Simon, roi de l'organisation...


Eric de Suremain, notre hôte, nous fait visiter sa cave...

Le chantier comportait deux parties de part et d'autre d'une jolie demeure sur les contreforts de Rully.


Une jolie demeure...


... sur les contreforts de Rully.

Une bande de pins en contre-haut d'une vigne, de gros chênes dans un talus calcaire au dessus d'une autre parcelle et quelques sapins à sortir au câble de mouflage.


Une bande de pins en contre-haut d'une vigne...


... de gros chênes dans un talus calcaire au dessus d'une autre parcelle.

Une dizaine de chevaux étaient présents plus ou moins expérimentés au débardage et une paire d'ânes débutants.

Les complices...


Gilles Bernigaud...


Christian Deiber venu sans cheval (mais qui n’hésite pas à emprunter celui des autres)...


Les 2 ânes de (j'ai oublié le nom) ...


Bernard Michon et sa paire de percherons...


Thierry Bret et son comtois-percheron...


Jean Louis Cannelle et son comtois...


Laurent Roulet à l'accrochage (prise de tête ?) et à l’accordéon (à 4 doigts)...


Laurent et un copain de Jean Louis (dont j'ai oublié le prénom)...


Votre serviteur avec Ruby et un collier Espedis en test...


Nous en avons profité pour faire une petite visite de cave avec Eric, notre hôte, et même un petit conseil d'administration Hippotese...


A oui, aussi un petit faire-part de naissance de Cresus de Mavilly (c'est déjà pas un nom présomptueux mais bon...), qui est né 15 jours après le chantier...


On pouvait déjà remarquer sa présence dans le ventre de sa maman, le jour du chantier... Bravo à la maman et au "papa d'adoption" Gilbert Simon...


NB : merci à Odile, Laurence et à toute la famille d'Eric de Suremain pour la logistique et l'accueil...

NB2 : Merci à tous les photographes qui nous ont donné leur photos (Odile Mouchet, Juliette Rhety, Joseph-Foret, Florent Simond et Choteau Jean Marie).

Les 244 photos du chantier (Chantier collectif de débardage en Bourgogne, à Rully, mars 2012) en vrac et en 2 parties...

jeudi 28 janvier 2010

Réaction de Gilbert Simon au dossier Hippobulle N28 sur le "Transport du foin"

Suite au précédent complément et pour continuer d'alimenter notre nouvelle catégorie "HIPPOBULLE compléments d'infos" .

Voici la contribution que Gilbert Simon, prestataire en vigne en Côte d'Or (21190 Mavilly-Mandelot) nous a envoyé par la page contact du blog.

C'est au sujet du dossier du dernier Hippobulle (N°28) sur : "Le transport du foin"


Bonjour,   Je suis un nouveau membre d'Hippotese depuis l'AG de 11/09 et en cette qualité je viens de recevoir le dernier N°28 d'Hippobule, ce dont je remercie l'assoc.

Je vous écris au sujet du dossier spécial « transport de foin »; J'ai été étonné de toutes ces inventions coûteuses et peu performantes (certaines ne transportent qu'une seule balle-ronde, où il faut être 4 pers. pour charger, ou encore celle qui charge seule n'a pas assez d'autonomie d'énergie) quoique ces efforts soient en eux-même louables. Aussi je voudrai vous faire part de mon expérience, bien que l'article soit déjà paru.

Je suis équipé d'une voiture à pneu de marque LAAB attelée à un cheval ou bien 2 avec un timon, le plateau est à 73cm du sol, dim 172x400 cm. Avec 2 plateaux (de bois) de maçonnerie de 4m, je roule, seul, les balle-ronde de 1,20m de diam. Sur la voiture, en utilisant la déclivité naturelle du terrain ; une fois la balle-ronde sur le plateau, je la bascule sur le coté plat, et j'en mets 4 en les disposant en quinconces.


(Chemin très chaotique et descente à 15 %, photo : Gilbert Simon)

Ensuite je sangle le tout et les achemine sur 4km. Si je me trouve dans un pré très plat, on les roule à 2 pers. Je rentre ainsi le foin pour 2 chevaux pour 3 ou 4 mois d'hiver.


(Une fois sur la route, tous va bien... 4 BR de 1,2m, photo : Gilbert Simon)

Transporter des balle-rondes avec un cheval de trait quant elles sont par ailleurs conditionnées par du gros matériel gourmand en énergie fossile et facteur de compactage des sols ne me satisfait pas vraiment, c'est un compromis dont je ne suis pas fier. Mais à ce moment de l'année, nous sommes mes chevaux et moi occupés à 100% dans les vignes.

En revanche, j'ai trouvé l'article de Deny Fady concernant le conditionnement du foin en vrac dans un grand filet pour en faire un boudin très intéressant. De même l'observation de Deny sur "l'émiettage" des feuilles (le meilleur) sous la machine me paraît digne de réflexion.

Pour ma part, je ne crois pas que la traction animale doive recopier ou s'adapter au machinisme moderne, mais au contraire perfectionner les méthodes anciennes qui étaient très pensées, voire en inventer de nouvelles, mais bien sûr c'est plus facile à dire qu'a faire.

Voilà, je voulais réagir à ce qui m'est apparu comme des outils d'une utilité incertaine. Pour le prochain dossier sur les prix et temps des prestations agricoles, forestières etc., je suis à votre disposition pour faire un article, il faudrait me préciser un peu plus ce que vous souhaitez. Je travaille sur le vignoble de la Côte d'Or comme laboureur ce qui m'occupe un plein temps.

Bien cordialement à vous,

Gilbert SIMOND.