Hippotese, Le cheval de Travail

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Mot-clé - GPS embarqué

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vendredi 16 décembre 2022

Nouveau Datafficheur-Enregistreur, maintenant, il enregistre les données sur carte SD... Partie 2

Suite du billet précédent ici

Nous avons vu dans le billet précédent quelques exemples de l’intérêt du Datafficheur de base (sans enregistreur).
Pour mieux comprendre les capacités du système, voici quelques éclaircissements, sur les caractéristiques du Datafficheur-Enregistreur à double capteurs.

Et pour commencer, le schéma synoptique du système :


(Schéma synoptique du Datafficheur-Enregistreur à double capteurs)

Pour réussir à acquérir 2 x 10 valeurs chaque seconde (calculer les moyennes de chaque capteur, les afficher et les envoyer par radio au récepteur) et en même temps les enregistrer sur une carte SD après avoir récupéré au passage une date et une heure précise (heure, minute, seconde), nous avons dû séparer les différentes fonctions sur 2 microcontrôleurs.


(Vue interne du boîtier Master d'un Datafficheur-Enregistreur à double capteurs)

Le premier microcontrôleur s'occupe de l'acquisition et des calculs, le second de l'enregistrement.
A remarquer, qu'un inverseur (en face avant) permet de multiplier les valeurs acquises par 2 si besoin, par exemple pour mesurer les efforts de 2 chevaux en paire, équipés chacun d'un seul capteur et d'un palonnier (voir par exemple la présentation à Paris au SIA en mars 2022, ici)


(Vue d'ensemble d'un Datafficheur-Enregistreur à double capteurs : le boîtier Master, le Récepteur, les 2 capteurs et les câbles de liaison)

Le petit écran Oled (rouge ici) permet de contrôler la présence de la carte SD, son bon état et le bon déroulement de l'enregistrement et cela en continu.


(Vue flanc gauche d'un Datafficheur-Enregistreur à double capteurs en place sur le cheval (Démo à Gap en avril 2022))


(Vue flanc droit (Démo à Gap en avril 2022))

Nota : On peut noter, sur le schéma synoptique, la possibilité en option de recaler l'horloge à la seconde près, avant de faire les mesures, à l'aide d'un GPS embarqué (qui prend place dans le boîtier Master).


(Option GPS embarqué dans le boîtier Master : mise à jour de l'heure à la seconde prés)

La suite dans un prochain billet...

mardi 8 août 2017

Calèche hippomobile à assistance électrique "Alti-Trottibus" un concept d'écomobilité à énergie positive... 1ère partie

Du 30 juillet au 6 août 2017, se déroulait un essai en situation réelle, d'une navette hippomobile 10 places à assistance électrique, aux portes du Parc National de la Vanoise, au dessus de Termignon, dans la vallée de La Maurienne au cœur de la Savoie...

Avant de vous faire un billet plus technique, je vous ai mis en ligne une petite vidéo pour vous faire rêver...

LE CONTEXTE

L’Alti-Trottibus, c’est un système innovant de traction animale à assistance électrique, expérimenté sur le site de Bellecombe, au cœur du Parc National de la Vanoise, à 2300 m au dessus de Termignon-La-Vanoise dans la vallée de la Maurienne en Savoie. L’expérience de l’été 2017 s'est déployée sur 8 jours (du 30 juillet au 6 août) et sera élargie en 2018 (à priori sur l’ensemble de la saison). En 2017, trois rotations journalières de l’Alti-Trottibus ont transporté les visiteurs du Parc National et les randonneurs du parking vers les refuges...

L’INNOVATION TECHNIQUE

Elle consiste à placer un moteur d’assistance électrique sur le moyeu arrière de la calèche, alimenté par des batteries et géré par un système automatisé spécifique (un peu comme sur le « vélo à assistance électrique »).

Le cheval est donc soulagé à la montée mais aussi à la descente car le moteur est aussi alternateur et sert de ralentisseur dans la pente tout en rechargeant les batteries.

Le système préserve les chevaux en complétant leur efforts au delà d'une consigne réglable, fixée par le meneur.

Les variations dues à la pente (positive ou négative) sont lissées et on est sûr que les animaux restent dans une plage d'efforts respectueuses de leurs capacités physiologiques, celles-ci sont contrôlées lors des essais par une mesure continue du rythme cardiaque à l'aide de cardio-fréquencemètres munis de capteurs sur la ceinture abdominale. La vitesse de pouls cardiaque de chaque cheval est mesurée pendant l'effort pour doser la consigne d'assistance et au moment des phases de récupération pour ajuster le temps de pause.

Pour les essais, c'est un modèle de calèche équipée par la société Méterus (suisse) de Marco Zandonna qui a été choisi, cette voiture fonctionne régulièrement depuis plusieurs années à Mâcon.

En plus des systèmes de contrôle habituels propres à la gestion de l'assistance, la calèche et les chevaux ont été équipés pour ces essais, de capteurs de force supplémentaires (un sur chacun des 4 trait de la paire) reliés à un datalogger (enregistreur numérique), d'un GPS embarqué et de cardio-fréquencemètres (un par cheval).

L'ensemble de ces mesures complémentaires est réalisé par Laurent Maly et Marlène Addes de l'IFCE. Ces données, indépendantes de celles du système embarqué permettront de compléter les observations des meneurs (Philippe Escale et Pierre Gallet) sur l'ensemble de la semaine d'essais en conditions réelles d'exploitation.

Marco Zandonna (de Meterus) et des observateurs indépendants (Deny Fady et Thomas Duguy d'Hippotese) sont aussi venus apporter leur compétences dans l'analyse du fonctionnement de la calèche et des chevaux.