Hippotese, Le cheval de Travail

Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche

Mot-clé - véhicules hippomobiles hybrides

Fil des billets - Fil des commentaires

mercredi 11 mai 2011

Calèches électriques en Turquie (elektrikli fayton), 2ème partie...

Je vous avais promis la suite des documents sur les calèches électriques de Turquie...

Et d'abord, 2 photos d'une plaquette de présentation en anglais, pas de qualité super, certes, mais bon, ça reste lisible...


Recto d'une plaquette en anglais, de qualité médiocre, malheureusement...


Verso de la plaquette en anglais Et puis le catalogue en anglais au format PDF (500 Ko) du constructeur... (cliquez sur l'image pour le télécharger)


Le catalogue du constructeur en anglais...

Plus intéressant, sans doute, parce que très difficile à trouver, la fiche de prix (2010). ces prix sont indiqués, départ Istanbul (Turquie), mais il y a des promos...


Une image haute définition de la fiche de prix...

La fiche de prix 2010 au format PDF (472 Ko) ici...

Pour ceux qui souhaiteraient acheter en Europe, il y a apparemment un distributeur de la marque au Portugal, mais je ne les ai pas contacté...

http://www.giftur.pt

Et enfin le descriptif technique au format PDF, que je vous avais donné au format image dans le précédent billet...


Voilà quelques éléments techniques et de coût qui, je l'espère, contribueront à la réflexion des inventeurs et chercheurs de tout poil...

Je sais que ces 2 articles sur des véhicules électriques qui pourraient remplacer nos chers chevaux (ce que nous ne souhaitons évidemment pas) feront sans doute polémique auprès de certains utilisateurs qui y verront le ver dans le fruit...

Tant pis, j'assume le rôle de colporteur de nouvelles et de fournisseurs d'informations, le colloque de dimanche 14 mai à Viriat, permettra, je lesouhaite, aussi d'échanger sur l'aspect philosophique de ces technologies...

dimanche 1 mai 2011

Jeu N°12 : trolley électrique... et attelages (4ème partie) : Épilogue

Die Hafenschleppbahn in Altona ("la remontée du port d'Altona", à Hambourg, au bord de l'Elbe).

Bravo à ceux qui ont trouvé, vous êtes très fort, à l'origine, je cherchais des documents sur les véhicules hippomobiles hybrides, je suis tombé sur ce forum historique allemand (http://www.drehscheibe-foren.de), mais comme je ne lis pas l'allemand, j'ai continué mes recherches sur les images et je suis tombé sur un site espagnol (en anglais) Low-Tech Magazine qui reprenait une partie de l'article allemand...

NB : Low-Tech Magazine que l'on pourrait traduire par la Revue des Technologies Légères (ou simples) est écrit par Kris De Decker (Barcelona, Spain), je vous recommande la lecture de ce site très instructif...

Le contexte de nos photos de trolleys :
Le port d'Altona, situé au bord de l'Elbe près d'Hambourg est en contrebas de la ville et on y accède par deux rues (Elbberg et la KaistraB) qui forme un "Y".

cette liaison entre le port et la ville, d'environ 1 km de long, est si raide que les chevaux avaient de grandes difficultés à la gravir, surtout avec les chariots remplis des marchandises débarquées des bateaux.

On a eu alors l'idée d'utiliser la technologie des "trolleys électriques à pantographes" (inventée en 1882 à Chicago), mais sans pour autant remplacer les chevaux.
Les trolleys ont donc été utilisés comme tracteur-pousseur des chariots hippomobile, en assistance donc, comme on peut le voir sur les photos ci-dessous...


Ici le "trolleytruck" pousse et tire plusieurs voitures à chevaux, et même une charrette à bras (mais pas le gars sur le vélo...)

Ce système hybride combinant le moteur électrique et les animaux a commencé à fonctionner en 1912 et est resté en service jusqu'en 1950.

Si la route fait 1000 m de longueur environ, la desserte était d'environ 600 m, pour une pente moyenne de 5,5 %. Les 2 fils électriques de la ligne aérienne fixés à 35 cm de distance, l'un de l'autre, étaient alimentés en 550 V continu sur deux pôles.


Départ du trolley en mode pousseur au niveau du port...

Chaque jour, environ 200 wagons étaient tirés ou poussés et chaque convoi transportait 5 à 7 tonnes de fret.

Par exemple, sur les dix premiers mois de son existence, ce train routier a tracté plus de 22.000 chariots jusqu'en haut de la pente.


Le tracteur-trolley (trolleytruck) pousse un chariot de charbon et tire une voiture de bois

La vitesse maximale du "trolleytruck" était de 10 km/h en monté et de 30 km/h sur terrain plat.
La vitesse moyenne du convoi était de 5 à 8 km/h en grimpant la côte et le voyage durait 8 minutes, attelage et le dételage compris.

Au total, six tracteurs-trolleys ont été utilisés, plusieurs d'entre eux en même temps (deux trolleys pouvaient fonctionner sur le même parcours en même temps puisque celui qui descendait n'était pas relié à la ligne aérienne).


Décrochage des pantographes pour le retour en roues libres...

Entre 1912 et 1922, ce service de trolleys électriques a été géré par la "Gesellschaft für gleislose Bahnen Schiemann Max & Co" (Société pour la voie ferrée et les trains, Schiemann Max & Co), puis par la ville d'Altona, et plus tard par la ville de Hambourg.
Ce service s'est interrompu définitivement en 1950.


Certains chevaux étaient même montés à la Daumont, peut-être pour rassurer les chevaux...