Chantier collectif de Digoin (71)
Le troisième jour

Les photos sont de Deny Fady
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		Le trinqueballe de Jean Louis est le seul matériel moderne qui a résisté sans faiblir (sauf un timon tordu), les 3 jours.
Mais il faut parfois se mettre à 2 ou même 3 pour tourner la manivelle du treuil.
	Les arbres renversés par la tempête laissent des souches qu'il est parfois difficile d'éviter
Les palonniers sont soumis à rude épreuve (on en a explosé quelques uns), mais les amortisseurs-tendeurs suisses améliorent fortement l'efficacité de la traction.
		La puissance développée par un couple de mâles (un entier et un hongre) force le respect...

La préparation des accrochages et les débuscage sont souvent longs du fait des difficultés du terrain
L'attelage en cheville est plus maniable dans les sous-bois encombré.
L'attelage à 4 chevaux en ligne est redoutable d'efficacité si la complicité des attelages est présente.		Les balances de collier, une invention d'Antoine Luneau dont on reparlera sans doute (voir page "matériel de débardage").

L'avant-train Grand-Vallier traditionnel, tout en bois, a finalement bien résisté, comme quoi la simplicité a parfois du bon.		Il faut cependant un bon limonier et cette jument de François et Fabien fut vraiment exceptionnelle de courage (malgré un renversement).