|
|
|
 |
|
|
|
|
|
|
|
|
Cette année, c'était la famille Fady qui s'y collait, à Montdenis, au coeur de la Maurienne, à 1400 m d'altitude et avec un temps radieux commandé spécialement pour l'occasion.
Malgré la localisation savoyarde de cette A.G. un peu
décentrée, une trentaine de personnes avait
répondu à l'appel, des Pays Savoyards et de
l'Isère bien sûr, mais aussi du Doubs, du Jura, des
Hautes-Alpes, de l'Ardèche et même de Loire-Atlantique.
Nous avons déploré l'absence de trois piliers de
l'association à savoir : Gilles Bernigaud (notre
secrétaire de séance habituel), Patrice Monet et Michel
Schnoebelen qui n'ont pu, à leur grand regret, nous
rejoindre.
Jean-louis Cannelle, notre "cher président", ouvre la
séance, après un tour de table et fait le compte rendu
moral :
I) Bilan de l'année :
La fête de Levier est devenue une référence
pour beaucoup de monde, le principe et la philosophie ont
laissé des traces positives jusqu'auprès des instances
nationales : FNC (Fédération Nationale Chevaline) et
Haras Nationaux.
À l'issue de la réunion "Filière Trait" des
Haras, à Paris, la FNC a demandé à HIPPOTESE
d'organiser le Trophée National du Cheval de Trait 97 au Salon
du Cheval et d'imaginer une épreuve de traction plus
intéressante et plus sélective (voir règlement
dans ce numéro). Les membres d'HIPPOTESE acceptent à
l'unanimité cette proposition. Une liste des personnes
disponibles est établie.
Les Bretons qui avaient proposé de reprendre le flambeau d'une
épreuve type "LEVIER" en septembre 98, jettent
l'éponge. Les Normands semblent prêts à le faire,
J. L. demande si HIPPOTESE est prête à faire une
équipe et/ou à participer : Unanimité (aux
dernières nouvelles, 15 janvier 98, les Normands reporteraient
cette manifestation en 99, NDLR).
Pas de stage de printemps cette année (et ce, pour la
première fois depuis 10 ans), un contre-coup de Levier (et sa
fatigue) sans doute... Un stage est prévu en Novembre (31/10
au 2/11), 10 personnes sont inscrites et ont été
sélectionnées sur leur demande en rapport avec
"l'esprit HIPPOTESE" pour éviter de reproduire le
problème du stage de l’automne 96.
J. L. rappelle les pertes financières des stages
précédents (voir HB Nº21) et les problèmes
d'indemnisation des personnes encadrantes. Un débat s'engage
sur les prix des stages, nous décidons de maintenir les
coûts décidés en 96, mais de demander des
justificatifs de revenus dès l'inscription des stagiaires.
Un second débat s'engage sur les objectifs des stages pour les
personnes encadrantes :
Depuis le début, les stages sont une occasion pour les membres
actifs de se retrouver mais nos moyens ne nous permettent plus
d'indemniser les interventions ni les frais de déplacement de
plus de 3 personnes. L'établissement d'une hiérarchie
dans les compétences pose problème comme la
non-indemnisation des déplacements. Le côté
convivial du rassemblement de copains doit être
préservé mais la capacité d'accueil impose ses
limites.
Le débat reste ouvert en l'absence de consensus, il est
toutefois décidé que 20 % du dépassement
au-dessus de 5 000 F de chiffre d'affaires pourra être
consacré à l'indemnisation des déplacements,
cette somme éventuelle étant répartie,
après discussion, à l'issue du stage.
L'idée d'une fête du cheval et de la Ferme a fait son
chemin depuis l'A.G. 96, nous avons pu profiter d'une synergie des
groupes "Un dimanche à la Ferme" et HIPPOTESE. (voir le
compte-rendu de Didier page 7).
Jean Louis demande de repréciser l'engagement d'HIPPOTESE
de couvrir sur ses fonds propres, la mortalité de chevaux lors
des activités internes de l'association à hauteur de 10
000 F. Unanimité.
Autre problème : L'association Trait de Génie
devient l'interlocuteur privilégié de certaines
instances et parle au nom de toutes les associations, alors que ce
n'est pas la réalité de son travail de recherche et
d'animation sur le terrain.
Une réelle organisation nationale permettrait de limiter ce
genre de problème.
Le débat s'engage, nous sommes conscients de cette obligation,
un groupe de travail accepte d'étudier la mise en place d'une
telle structure. Le vieux serpent de mer d'une organisation au niveau
national des associations de chevaux de trait refait donc
surface.
HIPPOTESE n'a jamais été très motivée
pour des participations en costume-cravate aux instances parisiennes,
pourtant de nouvelles infos nous poussent à remettre le
débat sur la table.
- Un projet de diplôme de cocher mis en place par La Compagnie Générale du Fiacre (avec comme objectif : 200 meneurs à Paris, puis extension dans le reste de la France, à 40 000 F la formation NDLR) avec l'appui de la Fédé. Française d'Équitation et du Ministère de la Jeunesse et des Sports,
- Le projet de création d'un diplôme professionnel qualifiant de meneur par la Délégation Nationale au Tourisme Équestre (DNTE) (c'est la même maison mais les objectifs semblent assez différents... NDLR),
- Les craintes de diverses associations de TA (dont HIPPOTESE) et de meneurs, professionnels ou non, de voir à terme s'imposer l'obligation d'un permis de meneur dans toutes les manifestations (imposé par les assurances et les organisateurs).
- Et donc l'obligation à terme de tous devoir passer (au prix fort) ce ou ces diplômes pour circuler avec des chevaux sur les voies publiques...
Ce risque existe, et seul une organisation de toutes les
associations au niveau national (ou régional) permettrait
d'influer sur cette évolution, nous voici donc pris au
piège...
Les essais du Pintow ne sont pas entièrement concluants
(voir HB Nº21), l'engin est très tirant même
à vide : il y a un problème certain de vieillissement
des arbres de roues et du système de freinage (en particulier
la transmission mécanique des freins est une
hérésie que nous avons remplacé par une
transmission par câble et une mécanique traditionnelle,
de plus le système de frein à tambour nécessite
un réglage et un entretien constant).
Prise de force sur les roues : là le problème est
encore plus grave, car c'est le principe même qui est remis en
cause. En effet, il nous apparaît aujourd'hui qu'il est
impossible techniquement de concevoir un engin à prise de
force sur les roues qui puissent être efficace dans toutes les
utilisations agricoles (outils peu tirants, ex : épandeur
d'engrais centrifuge, ça marche ! et outils très
tirants et très lourds, ex : pirouette 4
éléments, ça ne marche pas !).
En effet les utilisations très tirantes nécessitent un
engin très adhérent, donc très lourd, donc
encore plus tirant etc... et 3 chevaux se crèvent à le
tirer. On arrive à une limite thermodynamique insoluble.
Donc la seule solution viable nous semble celle d'un engin plus
léger, de concept identique : trois roues dont une
dirigée par la traction, avec un relevage hydraulique, un
moteur auxiliaire à vitesse constante pour
l'entraînement des outils rotatifs et pour les outils lourds :
du matériel semi-porté.
Nous décidons d'orienter nos recherches dans ce sens.
II) Perspectives :
Du 7 au 11 novembre. Suite à une demi-participation en 96,
qui nous avait valu de nombreux contacts, J. L. propose de tenir un
stand HIPPOTESE en partageant les frais d'inscription avec le
Syndicat Comtois (coût pour HIPPOTESE 1000 F HT). EQUITA est un
"bon salon", très intéressant en terme de contenu,
sympa, proche géographiquement pour tous et peu onéreux
par rapport aux salons parisiens.
Nous décidons à l'unanimité de participer et
d'animer un stand.
Jacky propose un chantier de débardage au printemps
(période des vacances de pâques) vers Bellegarde.
Nourris, logés, blanchis. Accord sur le principe, à
préciser.
III) Matériel :
Daniel Peyrard nous propose un avant-train expérimental autoconstruit à moteur auxiliaire que nous acceptons avec joie, à voir aussi dans ce numéro les nouvelles orientations du "Pintow modulaire petit modèle" et la doc. sur le porte-outils Burkhalter.
Jean Claude Belley (des Hautes-Alpes), nous a présenté l'association "Le Trait" et son petit avant-train à prise de force (qu'il nous décrira dans un prochain numéro).
Deny nous a fait une démonstration de son "Cabri" (petit
véhicule expérimental ultramobile) dont nous
reparlerons aussi.
III) Élection du conseil d'administration :
BAILLY Jacky, Lachat 01260 Le Grand Abergement 04/79/87/65/96
BERNIGAUD Gilles, Les Guerraux, 71160 Digoin 03/85/53/87/41
CANNELLE Jean Louis, Villers sous Chalamont, 25270 Levier
03/81/49/36/41
COUDRET Michel, 25270 Villeneuve d'Amont, 03/81/89/56/97
FADY Deny, Montdenis, 73870 St Julien Montdenis, 04/79/59/65/50
MAHILLON Didier, La Cure, La Ribière, 05250 St Disdier en
Dévoluy, 04/92/58/88/01
MONNET Patrice, Le Bourg, 01480 Chaleins 04/74/67/89/96
SAPPEZ Jean Marie, 39160 Montagna le Reconduit, 03/84/48/86/51
PECCOUD Gérard, "Ponnay", St Germain, 74290 Talloires,
04/50/60/74/72
Président : Cannelle Jean Louis, Trésorier : Sappez
Jean Marie, Secrétaire : Mahillon Didier
Secrétaire de séance : Nathalie Renaud (avec la
participation de Didier Mahillon)
Cette année c’était la famille Monnet qui nous
recevait en limite de l’Ain à une quinzaine de
kilomètres au sud -est de Mâcon.
Temps radieux, petite ferme bressane au milieu des champs...
Visite du musée des attelages, de la carrosserie et du
charronnage de Vonnas (Ain), voir compte rendu de Didier dans un
prochain numéro.
Essai de herses : Nous débutons notre matinée par
des essais de hersage d'une carrière de sable, en vue de
valider le matériel que nous utiliserons lors du salon
Equita-Lyon. Ces herses seront tirées derrière le
"Cabri" (avant-train expérimental inventé par D. Fady,
voir article dans ce numéro).
Nous constituons 2 groupes de travail :
Le 1er sur un projet de règlement de concours de traction
pour les jeunes chevaux de traits (2 et 3 ans) commandé par
les Haras.
Le 2ème sur l'enquête en vue de la création d'une
Fédération Nationale des Associations d'Utilisateurs en
Traction Animale (voir article).
En 97, notre stand a été une réussite,
beaucoup de contacts locaux, ambiance moins stressante que les salons
parisiens.
En 98 (du mercredi 11 au dimanche 15 novembre 98) nous nous sommes
engagés à réaliser le hersage des 2
carrières à l'aide du Cabri (voir ci-dessus), nous
partagerons aussi un stand avec le Syndicat du Cheval Comtois.
En 97, nous avons organisé toutes les épreuves
(dressage, maniabilité, traction et présentation
costumée) du Concours National du Cheval de Trait de la Ville
de Paris (voir compte-rendu dans HB 22).
Pour la 1ère fois, le règlement de l'épreuve de
traction proposé par Hippotese a été
utilisé (voir HB 22).
En 98 (du samedi 28 novembre au dimanche 6 décembre 98),
Hippotese sera de nouveau chef de piste pour les 3 jours
d'épreuves (vendredi 4 au dimanche 6 décembre), le
règlement de la présentation costumée sera
identique à 97 (malgré les défauts
constatés), mais un groupe de travail se réunira
pendant le salon pour le redéfinir pour les épreuves
futures.
En 98, nous avons tenu un stand et présenté du
matériel (Urbenne, Porte-outils Bucher et Avant-trains...).
Nous avons aussi organisé les épreuves de traction
(avec l'ancien règlement) et de maniabilité pour le
Trophée National et International du Cheval de Trait.
En 99 (du samedi 27 février au dimanche 7 mars 99), Hippotese
aura un stand et organisera les 3 épreuves
(présentation costumée avec un nouveau règlement
?, traction avec notre règlement). Nous avons besoin de tous
les volontaires disponibles, contacter Nathalie Renaud au
03-81-49-36-41.
Cette année nous avons réalisé un chantier
collectif de débardage pour l'association Hutipi dans l'Ain au
Grand Colombier. Du bel ouvrage et une sacrée fête (voir
compte rendu dans ce numéro).
Une réunion initiée par Hippotese s'est tenu
à Beaune (Côte d'or). Elle a réuni une trentaine
de personnes (voir compte-rendu dans ce numéro). Affaire
à suivre...
en 98, nous souhaitions renouveler la magnifique fête de 97,
en partenariat avec l'opération "Un dimanche à la
Ferme" chez Denis et Régine Cannelle. Malheureusement il plut
à Verse (Hum !) une seule fois (de 9 H à 19 H) et les
Hippotesiens brillèrent par leur absence (à cause de
l'eau ?). Ce fut malgré tout une réussite relative
grâce aux fidèles.
Nous engageons le débat pour 99. Il est vrai que cette
fête pourrait devenir la fête d'Hippotese, le lieu s'y
prête, la synergie avec un dimanche à la ferme y
contribue, il faut que la volonté des membres d'Hippotese soit
réelle... Mais La date (au milieu de l'été)
est-elle favorable ? et surtout quel type de spectacle devons-nous
présenter ? Sommes-nous capable d'inventer des
épreuves/spectacle spécifiques à la philosophie
d'Hippotese ? Ne pourrions-nous pas créer un trophée
Hippotese/Cheval de travail pour l'occasion (qui serait un
mélange des différentes épreuves que nous avons
vu et organisé à Neuhausen, Vincennes, Levier...).
Une dizaine de personnes sont d'accord pour organiser la fête
de Verse le 1er août 99, il reste à
réfléchir sur la forme à donner à cette
manifestation.
Le 3 et 4 octobre 98, se tenait à Levier une labellisation
des chevaux et poneys de toutes races, attelés et
montés.
Nous étions présents sous forme d'un stand et avons
présenté des essais de traction de grumes au sol et au
trinqueballe.
Avec une grosse grume (1 M3 ?) et 3 chevaux de front :
- au sol : plus d'une tonne (limite du dynamomètre) au démarrage puis 700 kg en traction constante au pas.
- Avec trinqueballe en léger déport avant : 600 kg au démarrage puis 200 kg en traction constante au pas.
Sans commentaire sur l'utilité du trinqueballe...
Nous acceptons la proposition de Deny Fady qui propose
d’abonner HIPPOTESE à Internet pour avoir une adresse de
courrier électronique.
Membres sortants : Bailly Jacky, Cannelle Jean Louis, Peccoud Gérard.
Candidats : Paget Joël, Cannelle Jean louis, Peyrard Daniel. Élus à l’unanimité.
Conseil d’administration :
PAGET Joël, Les Arsures, 39600, 03/84/66/15/98
BERNIGAUD Gilles, Les Guerraux, 71160 Digoin 03/85/53/87/41
CANNELLE Jean Louis, Villers sous Chalamont, 25270 Levier
03/81/49/36/41
COUDRET Michel, 25270 Villeneuve d'Amont, 03/81/89/56/97
FADY Deny, Montdenis, 73870 St Julien Montdenis, 04/79/59/65/50
MAHILLON Didier, La Cure, La Ribière, 05250 St Disdier en
Dévoluy, 04/92/58/88/01
MONNET Patrice, Le Bourg, 01480 Chaleins 04/74/67/89/96
SAPPEZ Jean Marie, 39160 Montagna le Reconduit, 03/84/48/86/51
PEYRARD Daniel, Les Reboulets, 07570 Desaignes
Bureau : Président : Cannelle Jean Louis, Trésorier :
Sappez Jean Marie, Secrétaire : Mahillon Didier
Secrétaire de séance : Deny FADY
Cette année c’était la famille Deschenaux qui
nous recevait dans l’Ain à 5 kilomètres de
Bellegarde. Temps idéal, petite ferme en coteaux au milieu des
champs et des bois...
Le samedi nous avons eut droit à une
démonstration-expérimentation du porte-outils Bucher de
Jacky, la charrue et le terrain n’était pas vraiment
adaptés mais cela nous a permis de discuter technique...
Après la fête rituelle du samedi soir et la bonne bouffe
incontournable, nous avons attaqué (le dimanche matin) la
dernière AG du millénaire.
 |
 |
|
|
|
La FNC et M. Tamalet ont demandé à Jean Louis
Cannelle de représenter HIPPOTESE pour faire évoluer
les concours de chevaux de trait avec plus d'épreuves
d'utilisation et mettre en place des protocoles de jugement valables
pour tous les concours (dont le Grand Prix de Paris, le Mondial de
Labour...). Ces protocoles seront évolutifs à la
demande des concurrents (enquête systématique à
la fin des dossiers).
Les Haras vont devenir EPA (Établissement Public Agricole,
je crois), dépendant toujours du ministère de
l'Agriculture. L'EPA va gérer la reproduction mais sans apport
financier. Les chevaux de trait doivent donc s'investir sous peine
d'être étouffés par les chevaux de sport. Mais
l'EPA est une structure très fermée surtout aux
associations, il n'y a que 2 places pour elles, pour
représenter les 9 races de chevaux de trait et les 22
syndicats d'éleveurs.
Nous nous opposons à ce que Trait de Génie se pose en
représentant du monde du cheval et des éleveurs (comme
ils le prétendent dans le dernier Attelage Mag.).
Le projet de fédération est ajourné, voir
compte rendu dans ce numéro (HB23)
La route du poisson perdure et coûte 2 millions de francs.
Elle laisse toujours aussi peu de place aux utilisateurs de terrain,
D. Cannelle fait remarquer qu'elle fait la promotion des meneurs et
des équipes mais que les chevaux sont un peu oubliés.
D. Revel pense que c'est utile malgré l'image Paris-Dakar que
nous avons déjà souvent dénoncé. Il a des
projets pour faire évoluer les choses. J. L. Cannelle
précise qu'il n'est pas dans les objectifs d'HIPPOTESE de
participer à ce type de manifestation en tant qu'association,
mais chacun peut le faire à titre individuel ou à
travers un syndicat de race.
Voir article de sa genèse dans ce numéro (HB
23).
Le 5 mai, ce Syndicat Professionnel a enfin été
créé. Le métier de cocher a été
défini : il s'agit d'un métier de transport ( TVA 5,5
%) et non de service. Un diplôme a été
déterminé, mais il n'est pas encore en place. Il ne
fait aucune référence aux Galops ou autres
diplômes existants, il n'a pas de lien avec Jeunesse et
Sports.
Ce diplôme se passera dans les Haras avec 2 niveaux possibles :
un cheval ou 2 chevaux, le jury se composera de 3 cochers, d'un
représentant des Haras et d'un enseignant professionnel.
Les candidature seront libres et individuelle, le Haras mettra
à disposition les chevaux et une voiture assez grande, il y
aura une partie de l'examen en ville. Ce diplôme donnera la
possibilité d'exercer une prestation de transport (personnes
ou marchandises) payante. Pendant les 2 premières
années, les cochers existants pourront obtenir sur dossier une
équivalence.
Jean Louis précise que : le diplôme ne sera jamais
nécessaire pour une utilisation personnelle, que le permis de
conduire ne verra jamais le jour et que le transport d'enfants est
soumis au diplôme d'accompagnateur et non de cocher.
Le diplôme n'est donc à priori pas nécessaire en
cas de transport de personnes à titre gratuit, mais cela
n'empêche pas la prise d'une assurance spécifique.
Un des objectifs d'HIPPOTESE dans cette affaire était
d'empêcher que certains soit reconnus comme formateur exclusif
pour ce métier, il est atteint. L'étude
d'ingénierie obligatoire pour la création d'un
diplôme ayant été réalisée dans les
temps, le dossier de l'école de Conti (présentant
celle-ci comme formation exclusive au métier de cocher) a
été rejeté le 25 mai par la commission
paritaire, il était moins une !
Les formations possibles seront donc entièrement
indépendantes du diplôme et la présentation
à celui-ci individuelle.
Jean Louis a été sollicité par des
agriculteurs Bretons pour animer une formation, ceux-ci pensaient que
le problème du développement de la TA était
lié aux problèmes matériels, il leur a
expliqué que c'était surtout une question de
mentalité. Aujourd'hui il existe un groupe ressource avec des
agriculteurs bio qui travaillent avec les chevaux.
Il y avait un stand au Salon de l'Agriculture de ce printemps 99,
mais peu de monde pour le tenir. C'est toujours un problème de
gérer notre présence sur les salons parisiens.
Le Salon de l'agriculture 2000 se tiendra du 6 au 12 mars 2000 : En
raison de la réforme des Haras, on ne sait pas comment va
être géré le hall chevaux. Wait and see...
Nous étions présents à Equita Lyon du 11 au
15 novembre 1998. C'est un salon très intéressant pour
nous (proximité, accessibilité, coût peu
élevé).
Nous avons hersé les petites carrières et la grande de
nombreuses fois, à un ou 2 chevaux avec le Cabri et une herse
(1,70 m) ou 2 herses (3,40 m). Le travail était impeccable et
a été très remarqué (très bonne
efficacité sur les carrières avec un mélange de
sable et sciure). Jean Louis et Cédric ont fait les fous avec
leur étalon pour montrer sa docilité, bonne ambiance,
bonne fête...
Cette année (du 10 au 14 novembre 99) nous y
présenterons encore des chevaux au travail (avec un
trinqueballe traditionnel Grand Vallier et le Cabri), notre expo et
un stand partagé avec les chevaux Comtois. Il n'y a cependant
pas assez de chevaux de travail sur ce salon et celui-ci semble un
peu en perte de vitesse. A Voir.
En 98 nous avons réalisé les objectifs prévus
(voir CR AG 98).
En 99, Hippotese sera présente à ce salon les 10-11-12
décembre 99.
Les expérimentations du Cabri nous permettent de mieux
connaître aujourd'hui ses capacités, ses limites et ses
évolutions possibles. (Dossier dans le prochain
numéro).
Nous avons construit un avant-train de débardage/trinqueballe,
présenté pour la première fois à Valloire
(73) cette été. (Dossier dans le prochain
numéro).
Par contre nous n'avons pas vraiment avancé les recherches sur
les avant-trains porte-outils. Pas de nouvelles du travail de Charly
Pinney.
Nous sommes allés en voyage d'étude en Suisse (avec
les stagiaires de la formation SIL attelage du CFPPA de Montmorot
(39)) pour voir le matériel de Henri Spychiger agriculteur
à Montcrosin, et d'un fabricant de porte-outils de
maraîchage (Otto Burkhalter, 3418, Rüegsbach, nouveau
numéro de tél 00-41-34-460-15-15, fax :
00-41-34-460-15-16, dont nous avions parlé dans le
numéro 22). Compte-rendu détaillé dans le
prochain numéro.
Pas de chantier collectif de débardage de prévu pour
l'instant mais ce serait bien d'en réaliser un comme celui que
nous avons réalisé avec Hutipi en mai 98 (voir article
dans ce numéro).
Il y a un projet de chantier sur une ferme de la Bresse
Bourguignonne, pour faire labour, hersage et semis sur 4 ha, sans
doute au printemps 2000 (dates à préciser).
Lors du Mondial de labour, s’est réalisé la
1ère Finale Nationale de Labour en TA à Pomacle le 19
septembre 99. Jean Louis en était le directeur technique. Il y
avait 16 équipes. Saluons la victoire de Christophe qui est
champion de France de labour avec 2 chevaux.
"Terre Attitude", L'organisateur a offert les boxes, le foin,
l'hébergement et a indemnisé les déplacements de
+ de 300 km. C'était très bien organisé
grâce à Terre Attitude et La FNC.
En 2000 cette finale aura lieu à Sisteron. Jean Louis
décrit le déroulement du concours, c'est beaucoup de
travail : piquetage et balisage des 44 terrains (pour les 22
régions représentées) + les terrains
d'entraînement et 1 commissaire par terrain. L'organisation est
importante. Hippotese ne présentera pas d'équipe mais
participera d'une manière ou d'une autre en échange
d'un stand.
Régine fit le compte-rendu de la journée : bonne
participation, aspect financier OK !, selon Denis Cannelle, il n'y
avait pas assez de public à cause d'une publicité peu
efficace de La Chambre d'Agriculture (en 2000, nous devrons faire
nous même de petite affiches). Deny Fady dit qu'il y avait une
meilleur implication qu’en 98 des membres d'Hippotese pour
l'organisation et la présentation de matériel (Cabri,
avant-train à prise de force à 3 roues de Gilles
Bernigaud...).
Pour l'année prochaine, ce sera le 6 août 2000 (qui est
une meilleure date pour nous et pour le public, n'étant pas
à "cheval" sur les 2 mois d'été).
JL Cannelle demande un tour de table pour savoir qui veut (et peut)
venir avec un cheval : Jacky viendra avec un cheval
(transporté par Bernard D.) ; Deny et Odile viendrons avec La
Castoche comme d'habitude ; Joël sera présent avec ses
chevaux ; Dominique viendra avec ses mules ; Didier ne pense pas
venir (trop loin) ; Vincent viendra pour faire des
démonstrations de bourrellerie ; Fabienne et
Hélène viendrons pour aider ; Jean Marie viendra le
dimanche ; Serge et Michel ne savent pas encore ; Patrice viendra
s'il n'a pas de mariage ; Gilles viendra avec du matériel ;
Michel Padin animera la soirée comme cette année ; les
autres ne peuvent s'engager aujourd'hui.
Nous décidons donc de refaire la fête en 2000,
d'indemniser chaque déplacement de cheval forfaitairement
à 200 F et de réserver 1/5 des bénefs pour Denis
et Régine.
Il y a très peu d'inscrits pour le moment (sans doute parce
que le journal n'est pas sorti). S'il a lieu, Deny, Didier et Vincent
participeront.
Deny Fady a du mal à finaliser le journal qui traîne.
Se pose le problème de réunions
régulières du comité de rédaction
difficiles à mettre en place à cause des distances. Les
idées de contenus ne manquent pas, mais leur mise en forme et
leur frappe est longue. HIPPOBULLE est notre journal à tous,
participez... Pour gagner du temps et de l’énergie, Deny
demande que les participations aux articles se fassent sous forme
informatique :
Mails à : hippotese@libertysurf.fr ou disquettes (format PC)
à Montdenis 73870 St Julien, au format "txt", Works ou
Word.
Vincent ne fera finalement pas de service civil, sa demande
n’a donc plus lieu d’être.
Jean Marie fait le bilan financier, il est accepté à
l'unanimité.
Jean Marie demande de refuser les chèques en francs provenant
d'une banque étrangère, trop de frais. Il faut prendre
des mandats postaux.
Deny Fady propose de rajouter au règlement intérieur
de l'association un article précisant que pour se
présenter au conseil d'administration, il faut être
membre actif de l'association depuis au moins 2 ans, de façon
à éviter que de nouvelles personnes élues sur
leur bonne tête parlent à tort et à travers au
nom de l'association. Jean Louis demande un 2ème article
imposant aux membres de l'association un mandat clair du bureau pour
parler en son nom. Nous décidons de réfléchir et
de rédiger un règlement intérieur à voter
lors de la prochaine A.G.
Membres sortants : J. M. Sappez, Patrice Monet, Michel
Coudret.
Candidats : les mêmes
Élus : J. M. Sappez, Patrice Monet, Michel Coudret.
PAGET Joël, Les Arsures, 39600, 03/84/66/15/98
BERNIGAUD Gilles, Les Guerraux, 71160 Digoin 03/85/53/87/41
CANNELLE Jean Louis, Villers sous Chalamont, 25270 Levier
03/81/49/36/41
COUDRET Michel, 25270 Villeneuve d'Amont, 03/81/89/56/97
FADY Deny, Montdenis, 73870 St Julien Montdenis, 04/79/59/65/50
MAHILLON Didier, La Cure, La Ribière, 05250 St Disdier en
Dévoluy, 04/92/58/88/01
MONNET Patrice, Le Bourg, 01480 Chaleins 04/74/67/89/96
SAPPEZ Jean Marie, 39160 Montagna le Reconduit, 03/84/48/86/51
PEYRARD Daniel, Les Reboulets, 07570 Desaignes
Bureau : J. M. Sappez (Trésorier), Didier Mahillon (secrétaire), Jean Louis Cannelle (président).
Le secrétaire de séance : Gilles Bernigaud
