COMPTE-RENDU DE L'ASSEMBLEE GENERALE
Le 30 septembre 2000, chez Jean Louis Cannelle et Nathalie

Rapport moral du président


Jean Louis Cannelle commence la réunion en rappelant qu'on a un peu arrêté la recherche (en gros matériel type porte-outils NDLR), alors que d'autres associations font des recherches que l'on a déjà fait. Il faudrait une cohérence pour éviter de gaspiller inutilement l'énergie et les moyens humains et financiers... (problème de communication entre toutes les structures françaises et européennes).

Jean Louis dit que les difficultés de l'association ne sont pas que financières, qu'il y a aussi un problème d'investissement des membres qui en dehors du petit groupe des membres actifs sont un peu des consommateurs venus chercher ce dont ils ont besoin et qui ne s'investissent plus beaucoup. C'est un problème de philosophie. Mais n'est-ce pas le lot de beaucoup d'associations loi de 1901 ?
Nous devons trouver un second souffle, des projets porteurs...

Grâce à la refonte des Haras, il y a une possibilité de financement sur des projets clairs, pour le moment seule l'association Trait de Génie a fait une demande, HIPPOTESE doit monter un dossier sur la recherche en matériel ou autre...

Beaucoup de gens ont besoin d'aide, il y a des demandes précises auxquelles on a du mal à répondre.
On a testé le Pintow, qui a les qualités et les défauts que l'on connaît (voir les précédents numéros d'Hippobulle), les Suisses font tourner un avant-train avec un seul cheval, il faut revenir à quelque chose de plus simple, de plus léger (sans doute à moteur auxiliaire diesel et pourquoi pas à gaz pour les exploitations bio...). Cet avant-train doit

être adapté au petites et moyennes exploitations (pas comme les Amishes qui utilisent beaucoup de chevaux).
Cela pourrait faire l'objet d'une demande de financement auprès des Haras.

- La tempête :
Au sujet du débardage en Traction Animale, contrairement à une idée répandue, la tempête n'a pas ou peu apporté de travail aux débardeurs avec chevaux (très gros bois, débardage d'urgence, financement de gros matériel, surtout pour les entreprises de Travaux Publiques qui ont pu se faire ainsi payer de gros engins et entrer sur un marché déjà concurrentiel).

- Salon du cheval :
Trait de Génie nous ouvre les pages de son bulletin, et demande l'autorisation de réutiliser certains des articles d'Hippobulle en citation (Accordé !).
Ils proposent aussi pour le Salon du Cheval un "Village du cheval de Trait", à 2000 F le stand (Jean Louis se propose de donner suite à cette demande en fonction de notre participation à ce salon, à priori "oui !").
Nous participerons

- Kassine :
Promata nous a prêté une Kassine et nous a demandé de réaliser des essais avec compte-rendu. Si cette coopération est fructueuse, ils nous prêteront éventuellement d'autres outils. Nous avons testé la Kassine dans la vigne avec des dents de canadien au stage de printemps, il y a des améliorations à apporter au niveau du mancheron, de la roue de terrage... (Jean Louis doit réaliser un compte-rendu détaillé dés que nous aurons réalisé des essais de labour au stage d'automne).


- Diplôme de Cocher :
Le diplôme a du mal à voir le jour, il y a des blocages au niveau des ministères (Agriculture, Transport) et des organismes qui veulent garder la main-mise sur les diplômes (Fédération Française d'Équitation, Tourisme Équestre, Écurie de Conty...) pour des histoires de gros sous.
Pour le moment les candidats sont recensés. Il y a eu 3 sessions d'examen expérimentales pour affiner les procédures (les personnes retenues sont donc en attente de la validation de leur diplôme).
Les personnes qualifiées et déjà installées pourront avoir une équivalence sur dossier.
Rappel : Le cocher n'est pas un accompagnateur (il faut en plus un accompagnateur diplômé pour les mineurs) c'est un transporteur (voir aussi l'extrait de la lettre "infos cochers" du syndicat national des cochers professionnels dans ce numéro d'Hippobulle).

Rapport d'activité


- Stages Hippotese :
Il n'y a pas eu de stage à l'automne 99, par manque de candidats dû sans doute au défaut de parution du journal Hippobulle (qui n'est sorti qu'en janvier 2000).
Par contre le stage du printemps 2000 a fait plus que le plein (16 stagiaires) dont 7 vignerons professionnels. Malgré le nombre de stagiaires ce fut un stage super, avec des participants très motivés, des questions de fond et de vrais problèmes concrets posés.
Devant la demande on est allé une journée dans les vignes d'Arbois pour réaliser le travail sur le terrain.
Il est vrai que depuis que l'on a différencié les demandes "cheval de travail" (stage Hippotese) et "cheval de

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