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Compte-rendu de l'assemblée générale (suite)
du 26 juillet 2003 à Petite Fontaine chez Astrid et Michel Schnoebelen

Jean Louis répond que la question doit être posée en réunion au syndicat. Deny est chargé de faire une lettre.
Les prestataires en vigne demandent à être rattachés au syndicat, il y aura donc création d'une section spécifique.

Horse loggers


Les Horse-loggers (syndicat des débardeurs britanniques) qui nous ont connu par Internet (merci Deny NDLR) et que Didier avait rencontré ont demandé à ce que nous leurs organisions un voyage d'étude en France.
Didier a été chargé de ce travail, ils sont donc venus une semaine en France dont 3 jours chez Jean Louis où nous leur avons montré du labour et du débardage de gros bois (voir photos sur le site d'Hippotese). Ils sont allés ensuite chez Olivier Courthiade et chez divers prestataires en vigne.
Leur voyage d'étude d'une semaine a été financé par l'Europe, Doug Joiner nous a envoyé les documents, Daniel Colin est chargé d'étudier la possibilité d'organiser un voyage pour Hippotese dans les mêmes conditions.
Cette rencontre a été très enrichissante pour tous. Ils sont organisés de façon très différente de nous (voir article de Doug Joiner  dans ce numéro), ils ne débardent que de petites grumes (en utilisant du matériel suédois) ou font des interventions sylvicoles (coupe de fougères et hersage de bruyères suite à des les coupes rases pour favoriser la régénération naturelle). Ils travaillent en prestation journalière à 2400 F/jour/cheval environ ce qui est un très bon prix.

Animal Aid et Oxford


Suite à l'article : "Animal Aid

empêche un projet d'omnibus hippomobile dans la ville d'Oxford" et sa traduction de Deny sur notre site, Hippotese, Trait de Génie  et le Syndicat des Cochers ont pris position (évidemment contre "ces  mensonges" NDLR), mais il reste à faire une contre-démonstration écrite, des pseudo-arguments fantaisistes, utilisés dans cet article.
Deny propose aussi d'édicter une charte d'utilisation des chevaux en ville (et ailleurs), dans le respect des animaux, des meneurs et de la sécurité. Ce serait un ensemble de préconisations minimum sur les durées d'utilisation, les aménagements de zone d'attente, les abreuvements, la qualité des harnais, des ferrures, la protection du soleil, de la pluie, les temps de transport, les temps de repos, etc…
Cette charte pourrait être définie par le Syndicat des Cochers (avant d'être imposée de l'extérieur) et servir de base de contrat pour les négociations avec les élus locaux ou décideurs.
Il y a aussi un travail de recherche à faire sur les villes (europeéennes ?)qui utilisent les chevaux et leurs conditions d'utilisation et d'hébergement (Vienne, Autriche : 600 calèches, Tozeur, Tunisie : 200 calèches, Rome, Italie : 400, Istanbul, Turquie : 600 chevaux, New-York : 30 calèches, Séville, Paris, Mégève, Avoriaz…). (Ce pourrait-être un sujet d'étude pour un étudiant ? NDLR).
Jean Louis précise qu'au Syndicat des Cochers, sur une centaine de cochers professionnels, 70 sont en région parisienne et ont de gros problèmes pour travailler à cause des délais d'acheminement des chevaux :  souvent 2 heures pour 30 km, matin et soir.
A propos d'Animal-Aid qui est une forme de SPA internationale, Jean Jacques Marquard précise que ces organisations peuvent avoir des actions positives : en 1840, c'est la

SPA française qui pousse à la consommation de viande de cheval (avec des médailles aux utilisateurs qui mettent leur chevaux à la boucherie) pour que ceux-ci finissent bien, c'est aussi la SPA qui organise les 1ères écoles de cochers et les concours au sein de l'armée destinés à récompenser les meilleurs meneurs.
Jean Louis explique que l'Organisation Mondiale des Equidés (World Equine Organisation : www.weo.org), avec laquelle nous avons travaillé en Roumanie, elle aussi n'est pas opposée à la consommation de viande de cheval. Cette organisation pense que les chevaux sont bien traités quand les hommes le sont (donc que l'activité est rémunératrice). Les actions de cette organisation ont surtout porté sur la qualité du ferrage et la suppression de la sellette qui est l'organe de traction le plus blessant (blessure de sangle en particulier) et qui demande le plus de précision et de qualité à la fabrication.
L'OME a beaucoup travaillé en Afrique du nord et travaille actuellement dans les pays de l'Est.

Filière "trait"


La forme change, il y a une nouvelle directrice générale des haras (Emmanuelle Bourg). C'est maintenant un forum trait où seuls les syndicats de races sont présents (donc plus les associations NDLR), avec intervention ponctuelle de spécialistes.

Fédération Européene
du Cheval de Trait


Sous l'impulsion de Pit Schlechter, différentes associations de défense et de promotion de l'utilisation du cheval de trait européennes se sont réunies à Munshausen au Luxembourg le 24 mai 2003 en vue

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE 2003

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