AG 2002 page 3/4
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remonter), parfois dangereux, très technique mais intéressant, ambiance super comme d'habitude...
On a bien senti une certaine froideur des "locaux" mais rien de rédhibitoire.
L'accueil et l'hébergement (offerts) était dans des locaux communaux et la bouffe cuisinée par un traiteur (pas trop dans l'esprit habituel des chantiers, mais 2.000 F pour Hippotese, ça reste honnête), d'ailleurs, merci à Nathalie et Amandine pour la mise en place et le réchauffage... (la fondue du samedi soir a été offert par la maison Cannelle...NDLR).
Accueil des chevaux : un peu aléatoire, pas vraiment prévu, à tel point que Jean Louis les a rechargé dans le camion pour les ramener le lendemain.
Plus dur à admettre, le dimanche soir, Antoine, en panne de véhicule a dû manger et dormir dans son camion sans même être accueilli par notre "gentil organisateur local"...

Les suites du chantier ont été un peu plus complexes, il semble que le conseil municipal n'était pas entièrement acquis à ce projet de bûcheronnage et mise en valeur de la tour.
Ce qui a entraîné des tractations un peu difficiles quand aux conditions de nettoyage du chantier et de remise en état des clôtures en limite de forêt.
Comme nous n'avions pas de contrat, et pour ne pas faire d'histoire, il fut donc convenu de finir le chantier aux conditions de la commune.
Le CERRTA prit donc en charge la conclusion du chantier avec l'aide ponctuel d'un débardeur local.

Le bilan économique du chantier n'est pas bon dans la mesure ou il a fallu rémunérer correctement (en bois) le débardeur local, le transporteur et une partie du travail du CERRTA.

Deny pense qu'Hippotese doit assumer les coûts supplémentaires qui ont été transférés au CERRTA, et n'ont pas été remboursés.
C'est Hippotese qui a fait la connerie, elle doit l'assumer jusqu'au bout sous forme d'une facture à payer au CERRTA.
Jean Louis est chargé d'évaluer précisément le coût réel quand il aura tous les éléments en main, à ce moment là Hippotese votera une indemnisation au CERRTA (à suivre donc...).

Quand on dit que le travail en forêt est d'une rentabilité difficile...

Bilan moral du chantier : Nous sommes déçus évidemment des conditions de suivi de ce chantier par l'initiateur du projet et de son attitude vis à vis d'Antoine.

La ou les leçon(s) à tirer pour les futurs chantiers collectifs :

Nous décidons de ne plus prendre de chantier collectif sans la réalisation de 3 conditions :

1 Dans un chantier collectif, le membre d'Hippotese organisateur doit assurer la logistique (accueil et bouffe) dans l'esprit "Hippotese" et la purge du chantier (dans des conditions à préciser).

2 Un contrat écrit doit être signé entre l'association et le propriétaire de la coupe, comportant un descriptif de la coupe, la période, les délais, les conditions de bûcheronnage, de débuscage, de débardage, le pourcentage de pente, la distance moyenne de débuscage, les conditions d'empilage des rémanents et de nettoyage de la coupe, de rangement des grumes, l'accueil des bonhommes, l'accueil des chevaux, et évidemment les conditions financières...).

3 La nomination d'un régisseur

désigné par l'association, qui visite le chantier, rencontre les parties prenantes et s'informe sur les conditions du chantier. Il établira un compte-rendu écrit de sa visite qui donnera lieu à une décision en conseil d'administration.

Voilà qui nous permettra de progresser...
Vous trouverez, quand même, plein de photos sur le site d'Hippotese (http://hippotese.chez.tiscali.fr) rubrique "Chantiers collectifs" NDLR

Concours national de labour

Le concours aura lieu à Viarouge (Aveyron) les 14 et 15 septembre 2002.
Hippotese est chef de piste et doit donc participer (3 personnes requises), Jean Louis explique le travail à faire et ne peut pas y aller cette année. Il faut 3 personnes à "l'animation/organisation". Deny Fady, Didier Mahillon et François Cannelle qui se proposent sont acceptés
Vous trouverez des photos dés que disponible sur le site d'Hippotese (http://hippotese.chez.tiscali.fr) rubrique "reportages" NDLR.

Syndicat de cochers

Le syndicat de cocher a toujours des difficultés à se faire reconnaître. Il faut qu'il y ait une formation et un diplôme reconnu par la Direction Générale de l'Enseignement.
Une réunion est prévue prochainement. Il y a eu 2 formations expérimentales à Montmorot et Précy sur Tille : 7 échecs sur 11 candidats.
La qualification des formateurs est en partie en cause d'après Jean Louis.
Les élèves cochers ont du mal à gérer des situations en conditions réelles (à Montmorot, un exercice d'accueil de classe n'a pas été

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE 2002

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